Un Teranex dans les starting blocks

Prévu pour une sortie en octobre, le Teranex Mini SDI to DisplayPort 8K HDR destiné aux utilisateurs travaillant avec le nouveau Pro Display XDR d’Apple. Ce nouveau convertisseur Terranex 8K prend en charge les sondes de calibrage tierces dont les SpectraCal C6, X-Rite i1 Display Pro et Klein K10-A. L’industrie de la diffusion et du cinéma ne sont pas en reste, avec la prise en charge de toutes les normes HD, Ultra HD et 8K, dont le 2K et 4K DCI (de 23.98p à 60p) et le 8K de 23.98p , 24, 25, 29.97, 50, jusqu’à 59.94p. Enfin, le Teranex Mini SDI to DisplayPort 8K HDR prend aussi en charge les formats SDI YUV, RVB et 3G-SDI de niveau A ou B. En option, il peut être monté sur un rack ad hoc propriétaire 1U.

Spécifications

• Prise en charge du HDR via SDI et DisplayPort.
• 2 scopes affichés en live sur le moniteur.
• LUTs 3D à 33 points.
• Calibrage automatique du moniteur via des sondes de calibrage.
• Entrées 12G-SDI Quad Link avancées pour la 8K.
• Mise à l’échelle de l’entrée vidéo selon la résolution native du moniteur.
• Écran LCD pour le monitoring et les menus de configuration.
• Logiciel utilitaire inclus pour Mac et Windows.
• Tous les écrans et moniteurs DisplayPort 8K.

Avid MediaCentral 2019 : parée pour l’avenir

« Une expérience utilisateur plus puissante et intuitive, une plus grande agilité dans la création et la distribution de contenu de n’importe où, et des options flexibles de déploiement dans le Cloud » telles sont, selon Avid, les améliorations portée à la nouvelle plate-forme MediaCentral. Pour Raymond Thompson, directeur marketing des solutions de diffusion et des médias de la marque, « nous avons exploité les fonctionnalités de base de MediaCentral, et l’avons reconfigurée afin que nos clients, qu’il s’agisse d’une équipe de deux ou de plusieurs milliers, aient facilement accès aux informations, aux assets et aux applications afin de pouvoir produire leur contenu plus rapidement que jamais ! »

Jusqu’à six sites distants
C’est ainsi que MediaCentral 2019 s’adapte pour répondre aux besoins des journalistes collaborant au sein d’équipes de plus en plus dispersées, prêtes à diffuser leurs infos sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels. Avec la plateforme, jusqu’à six sites de production peuvent se connecter, autorisant le partage et la recherche de contenus à différents lieux, et ce avec les mêmes performances que s’ils étaient stockés localement. Le tout facilité par le nouveau générateur de requêtes et d’un filtrage étendu (métadonnées, dates et favoris) ; on pense notamment à l’option Index phonétique, laquelle permet de trouver en quelques secondes tous les clips contenant les mots recherchés.
Côté journalisation des assets, idéal pour le sport, les news, la télé-réalité et la post, la nouvelle application Log permet de baliser les informations au fur et à mesure, et de marquer rapidement les points d’entrée et de sortie, l’ingest se faisant via un navigateur Web ou Avid Media Access.
Bref, toutes ces nouvelles fonctions enrichissent la conception modulaire et évolutive de la plate-forme standard. Elles permettent à MediaCentral 2019 de s’adapter aux impératifs journalistiques auprès d’équipes toujours plus mobilisées à l’extérieur. Personnalisation, création et collaboration multipoints, intégration Cloud et hybride in situ et cloud, sont résolument les innovations de cette nouvelle mouture signée Avid.

L’Équipe sur le terrain avec TVU Networks

Neuf années déjà que L’Équipe travaille avec les moyens de transmission par agrégation de lignes cellulaires ; et TVU Networks depuis son arrivée sur la TNT. Retours d’expériences…

« Nous avons débuté avec les systèmes LiveU. À cette époque, les patrons des rédactions imaginaient que ces nouvelles solutions de transmission allaient sonner le glas des cars SNG, » raconte Patrick Vautier, directeur technique de la chaîne L’Équipe. « Qu’il suffirait de partir avec une caméra, un petit sac et un câble… » D’une certaine manière, ils avaient vu juste au regard des contributions légères.

Même s’il s’est agit d’une petite révolution en 2010, confère le directeur technique de la chaîne, il fallut essuyer les plâtres et les écueils d’utilisation de telles solutions à une époque où régnait la 3G, ses réseaux saturés de MMS au moment des matches, lesquels rendaient la tâche difficile, tant pour les directs que pour l’acheminement des images. « Nous avons vite compris à cette époque que les essais fructueux d’avant match étaient bien loin des résultats escomptés durant et après ceux-ci ; il fallait donc trouver des paradeset notamment ne pas déconnecter en prévoyant assez de batteries, » se souvient Patrick Vautier.

Sans compter que les journalistes reporters d’images (JRI) ne partaient plus en compagnie d’une équipe : « lâchés dans la nature, les premières technologies ne leur permettaient pas de s’affranchir des potentiels problèmes techniques, même si les procédures de connexion étaient déjà grandement simplifiées. »

Deux, c’est mieux qu’un !

Les deux serveurs de réception TVU Networks au nodal de L’Équipe…

Pour la direction technique de la chaîne, ce qui comptait à l’époque, et qui est toujours d’actualité, était de ne pas être tributaire d’un unique système :

« C’est pourquoi nous avons rapidement choisi d’équiper la rédaction de L’Équipe d’un second système : TVU Networks, souligne Patrick Vautier, depuis 2012, dès le passage de L’Équipe TV à L’Équipe 21 sur la TNT devenue L’Équipe en 2016».

Entre temps, la 4G LTE est arrivée, la taille des packs a été réduite, notamment avec le TVU One TM1000, les connexions aux réseaux se sont fiabilisées et simplifiées. Et les matériels font désormais partie de la vie des JRI. « Après avoir maîtrisé cette nouvelle façon de travailler, nous parvenons aujourd’hui de manière légère à transmettre 6 Mbit/s en qualité HD, en ayant au passage considérablement réduit les coûts de contribution. »


Côté exploitation…

Au traffic diffusion de la chaîne, « ce sont aujourd’hui 4 flux en réception TVU (deux par serveur) et deux flux de son concurrent que nous utilisons au quotidien, précise Jean-Guy Blum, technicien de maintenance audiovisuelle et informatique.

Pour Maxime Bidan, opérateur traffic diff’, TVU est d’une « utilisation intuitive et simplissime, nous prenons la main sur les matériels à distance, assignons le N-1, libérant le journaliste de toute contrainte technique. »

Il apprécie notamment la possibilité de modifier le delay des équipements TVU : « cette option uniquement disponible chez TVU nous permet d’obtenir une meilleure qualité vidéo en réception, notamment pour pallier un réseau à débit limité ou fluctuant

Au traffic diff’ de L’Équipe. Maxime Bidan, opérateur traffic diff’ : « TVU est d’une utilisation intuitive et simplissime, nous prenons la main sur les matériels à distance, assignons le N-1, libérant le journaliste de toute contrainte technique.»

Du côté des JRI, la satisfaction est bien présente, et davantage à mesure que les matériels connaissent des évolutions en termes d’encombrement.

L’Équipe étant passée au TVU One dès sa sortie, « qui a permis de gagner en compacité, en légèreté et en efficacité sur le terrain avec des batteries intégrées, » souligne Jean-Guy Blum. « Notre prochaine évolution sera sans aucun doute le passage à la version HEVC, complète Patrick Vautier.

Avec une réduction de la consommation de data sans compromettre la qualité d’une part, et avec un gain en autonomie d’autre part, le HEVC étant moins énergivore… »

 

« Le TVU One TM1000 a permis de gagner en compacité, en légèreté et en efficacité sur le terrain avec des batteries intégrées, » souligne Jean-Guy Blum, technicien de maintenance audiovisuelle et IT de la chaîne L’Équipe.

Sur le terrain…

« Pour le terrain, nous avons pris l’habitude de fonctionner avec plusieurs jeux de cartes SIM, précise Jean-Guy Blum. Orange/SFR/Bouygues pour la France, histoire de faire face à toutes les éventualités propres aux couvertures de chaque réseau pour notre TVU dédié à la France ; Orange/Vodaphone pour celui officiant en Europe ; et des cartes 3HK pour le reste du monde. »

Une stratégie qui permet de faire face à près de 85 % des situations tempère Patrick Vautier. « Afin de pallier de fâcheux aléas de réseaux cellulaires, telles que des fréquences différentes du reste du monde, nous avons pris l’habitude, pour certains pays, de louer des unités TVU supplémentaires auprès de Magic Hourlesquels sont livrés à nos équipes dans le pays de destination. C’est par ailleurs l’option que nous avons choisie pour la couverture de la prochaine Coupe du monde de rugby qui se déroulera au Japon. »


Au quotidien

Depuis le traffic, les signaux TVU parviennent à la régie de la quotidienne L’Équipe du soir…

Si L’Équipe a déjà exceptionnellement utilisé les solutions TVU Networks en tant que contribution vers sa régie finale pour quelques matches réalisés en direct sur le lieu de captation (basket-ball, volley-ball en rencontres locales), l’utilisation principale demeure l’acheminement quotidien de sujets et d’intervention en direct pour la quotidienne de la chaîne, L’Équipe du soir : « On estime à quelque deux heures d’utilisation quotidienne, assure au traffic Maxime Bidan, qu’il s’agisse des packs TM1000 en itinérance, comme l’utilisation de l’application TVU Anywhere pour smartphones.

Un système « bluffant » selon Patrick Vautier : « Nous atteignons des débits de 5 Mbit/s et un rendu tout à fait valable pour une exploitation broadcast de complément sur le terrain. » L’application permet en effet à une vingtaine de journalistes du quotidien papier L’Équipe envoyés aux quatre coins du monde ou correspondants en région, et aguerris à l’exercice télévisuel, d’intervenir pour la chaîne ou pour le site Web…

Mais pour une chaîne 100 % sport telle que L’Équipe -et ses synergies tri-média télé/print/Web-, avec des apports quotidiens d’images en provenance de ses journalistes, le support TVU Networks est un atout: « tant avec les techniciens de Magic Hour qui tiennent à jour nos solutions clef en main, que le support TVU en France et à l’étranger, toujours paré à satisfaire nos demandes, » conclut Patrick Vautier.