Archiware, Quantum, Accusys et SuperMicro sont au cœur de cette nouvelle architecture automatisée, accompagnée par Magic Hour…
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Dans une publicité, au cinéma ou dans vos jeux vidéo préférés, vous avez sans doute déjà vu une création de Mathematic, studio d’effets visuels et CGI ultra travaillés qui officie à Paris depuis sa création en 2006, mais aussi depuis Montréal, Los Angeles depuis avril dernier, et plus proche de nous, de Montpellier depuis septembre.
Un choix collégial
Le studio a constamment fait évoluer ses processus tant techniques qu’artistiques, si tant est que son hub originel de Paris ait souhaité élargir ce précepte à la conservation de ses créations. « Avec les prescripteurs du service IT, nous avons mis en commun nos connaissances des matériels et solutions rencontrés dans le passé au cours de nos expériences respectives, explique Pascal Préguiça, administrateur IT sur le site parisien de Mathematic. Avec pour ambition d’aboutir sur une solution d’archivage robuste, efficace et équipée de juste ce qu’il faut, le mieux étant souvent ennemi du mal. »
Du manuel à l’automatisation
Depuis les débuts, l’archivage avait toujours été effectué de manière « artisanale », ce qui pouvait s’avérer chronophage, mais aussi gourmand en espace lorsque les projets à conserver stationnaient temporairement sur les 200 To de leurs serveurs de stockage. « Nous avions jusqu’alors une station sous Linux avec accès 10 Giga à laquelle étaient rattachés deux lecteurs LTO-8, » précise Pascal. Avec ce nouveau dispositif, ce qui change avant tout c’est l’automatisation des processes et la fin de cette « chasse constante à l’espace disponible ». Côté software, Mathematic s’est tourné vers Archiware P5 « une solution souple qui va nous permettre de paramétrer des stratégies d’archivage, mais aussi une interface simple à utiliser pour les assistants de labo qui auront la charge d’intervenir après que nous les aurons formés à ce nouvel outil. »
50 lots LTO-9
Mais pour répondre à cette quête récurrente d’espace, le stockage Accusys ExaSan de 288 To bruts en attachement direct vient renforcer le dispositif dont le rôle sera de servir de stockage tampon des projets prêts à partir pour l’archivage, mais aussi de stockage froid si nécessaire. « Pour avoir travaillé avec des solutions Accusys, nous les savons robustes et efficaces, » commente l’administrateur IT de Mathematic. Puis, pour prendre en charge la partie sauvegarde sur LTO-9 et la capacité d’automatisation pure, une librairie Scalar i3 de Quantum libère toute sa capacité sur 3 RU sur 50 slots avec ses deux lecteurs IBM LTO-9. Enfin, pour architecturer l’ensemble, un serveur SuperMicro 1RU connecté au cœur de réseau via deux liens 10 Giga est entièrement dédié à la gestion de l’archivage.
Objectif : reprendre l’existant
Configuré en atelier et intégré par Magic Hour sur le site parisien de Mathematic, c’est désormais aux spécialistes IT du studio que revient la tâche de mettre en place les stratégies d’archivage d’Archiware P5, l’objectif à terme étant de reprendre l’ensemble de l’existant depuis 2006 et de conserver un fonds indexé dans les règles de l’art. « Nous ne conservons que les éléments utiles qui ont contribué à un projet, explique Pascal Préguiça. Donc pas forcément tous les rushes, indique-t-il, mais les assets pour les VFX, et bien sûr les éléments finaux livrés aux clients. Notre politique avant archivage est de nous assurer du “go” des chargés de production. Dans le cas d’un retake inopiné, nous pourrons toujours remonter sur le serveur tout un projet en un temps record. »
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