Sony a présenté le prototype de son prochain moniteur de référence HDR 4K de 30,5 pouces BVM-HX3110. Le constructeur japonais promet un pic de luminance élevé allant jusqu’à 4000 cd/m². Parmi les améliorations, le constructeur annonce un angle de vision plus large, une interface IP standard pour les signaux ST2110 en phase avec l’environnement Networked Live. Côté outils standards, le moniteur comprend la visualisation de forme d’onde/étendue vectorielle (WF/VS), les fausses couleurs, l’assistance à la mise au point, le sous-titrage codé, le traitement de la table de conversion 3D et les modes de visualisation quad et côte à côte. Des licences optionnelles seront par ailleurs proposées pour accéder à la prise en charge de JPEG-XS ainsi que du protocole de gestion de réseau simple (SNMP). D’autres licences optionnelles permettent d’utiliser des outils tels que la conversion HDR/SDR et une sortie de signal 3D LUT ou encore un nouveau mode de réponse rapide des pixels pour réduire le flou de mouvement.

Aux côtés de sa line-up de services Saas, TVU Networks a présenté son émetteur RPS One. Cette nouvelle solution portable dédiée à la remote production combine synchronisation multicaméras et connectivité cellulaire 5G avec une latence inférieure à la seconde en qualité 4K HDR. « Le RPS One fournit aux créateurs de contenu tout ce dont ils ont besoin pour des flux de travail plus rapides, plus efficaces et plus fiables, où qu’ils se trouvent, » précise Paul Shen, p-dg de TVU Networks.
Ce nouvel émetteur de TVU Networks peut agréger jusqu’à 12 connexions de données, notamment des connexions cellulaires internes/externes (3 à 5G), mais aussi le Wi-Fi, Ethernet, l’Internet hertzien, le satellite, etc. Chaque unité comprenant jusqu’à six modems 5G/LTE/3G intégrés, le Wi-Fi 2.4/5GHz, un port Ethernet et quatre connexions USB pour raccorder des modems supplémentaires par exemple. Pour ce qui est des signaux, le RPS One dispose de quatre entrées 3G-SDI et jusqu’à 16 canaux audio intégrés (SDI).

Chyron a présenté la version 4.7 de sa plateforme Prime physique destinée à la production broadcast lourde en direct. Nouveaux outils, amélioration des workflows notamment autour de la conception graphique, mais aussi des améliorations apportées à sa solution de téléstration (avec Paint), et particulièrement autour du suivi automatique de scènes jugées complexes.
Côté cloud, c’est sur Chyron Live que le constructeur a mis l’accent dans le même esprit. La plateforme de production cloud se veux simple et tout-en-un pour commuter jusqu’à six sources, des superpositions graphiques, la possibilité de créer des clips à partir de sources vidéo en direct, et une proposition de téléstration. Cette année, Chyron lui a adjoint un nouveau package graphique intégré, un mode commentateur et un son amélioré. Et comme tous, le constructeur n’échappe pas à la règle de l’ajout de la couche « IA » : de la reconnaissance visuelle qui permet à la plateforme d’identifier les événements significatifs d’un match et d’automatiser la capture des moments forts. Enfin, côté newsroom « MOS », associé au système de gestion Camio, Prime utilise les données XMP, ce qui permet notamment un gain de temps et une mise à jour automatique des graphiques à partir des métadonnées de l’image.

Après la gamme des mélangeurs Atem Television Studio HD lancée en février dernier, place à leur version 4K présentée à Las Vegas : l’Atem Television Studio 4K8. En plus des spécificités du Studio HD, il dispose de 10 sorties 12G-SDI indépendantes, idéales pour les tournages multicam jusqu’au 2160p60.
Toujours dans le cadre de la transition vers l’UHD, cette fois sur le versant de la puissance des mélangeurs 4 M/E Constellation, un nouveau modèle ultraHD voit le jour. Il est pourvu de 40 entrées dédiées 12G-SDI avec conversion de normes, 24 sorties, 16 keyers, 4 multiviews et 2 SuperSource pour un total de 12 DVE, jusqu’au 2160p60.

Davinci Resolve 18.5 bêta
Plus de 150 mises à jour de fonctionnalités, c’est ce que réserve la version 18.5 bêta de DaVinci Resolve, nouveaux outils d’IA à la clef. On pense notamment aux fonctions telles de speech to text qui revient à créer un sous-titrage automatique, des nouveaux menus sur la page Cut sensés procurer du gain de temps, etc. On notera désormais le traitement de l’image verticale et format de sortie spécial réseaux sociaux dont ceux de l’Américain Instagram et du Chinois TikTok. Blackmagic Design pousse même l’adaptation à ce format pour ses caméras Pocket Cinema dont un nouveau firmware, le 8.1, ajoute la prise en charge de ce format pour tourner ces vidéos verticales.

Caméra toujours, pour ceux qui connaissent l’Ursa Mini Pro 12K, équipée d’un capteur au format Super 35, un modèle Ursa Mini Pro 12K OLPF avec filtre optique passe-bas est désormais associé au capteur. Il vise à réduire les artefacts tels que moirage et crénelage lors de la prise de vue. Enfin, on retrouve sur la Ursa Mini Pro 12K (qui vient d’entrer dans la liste des caméras approuvées par Netflix) une monture PL, des filtres ND intégrés, deux logements pour cartes CFast et SD UHS-II, un port expansion SuperSpeed USB-C et des fichiers RAW directement exportables sur DaVinci Resolve Studio (livré avec la caméra).

 

 

 

Quoi de neuf côté IP ?
Blackmagic Design a présenté une nouvelle famille de trois cartes PCIe, les DeckLinck IP, qui permettent la capture et la lecture de flux vidéo non compressé 10 bits sur des réseaux ST2110. Toutes prennent en charge les normes 720p, 1080i et 1080p jusqu’à 1080p60.
DeckLink IP HD apporte 3 canaux d’acquisition et de lecture aux systèmes broadcast IP 2110 via une connexion Ethernet RJ45, et Ethernet fibre optique SFP pour sa déclinaison DeckLink IP HD Optical. Quant à la 3e, la DeckLink IP/SDI HD, à la fois ST2110 et 3G-SDI, elle apporte 2 canaux d’acquisition et de lecture ST2110 sur RJ45, 3G-SDI et la sortie de référence.

Et pour  convertir et injecter des signaux 3G-SDI dans un environnement ST2110, le constructeur australien propose le Blackmagic 2110 IP Converter. Il prend en charge la vidéo non compressée SMPTE-2110-20, la synchronisation du trafic SMPTE-2110-21, l’audio SMPTE-2110-30 et le SMPTE-2110-40 pour les données auxiliaires et peut être intégré au nombre de 3 dans un rack 1U.

Enfin, BMD propose trois nouveaux modèles de grille de commutation vidéo, les Videohub 12G. Tous les modèles sont dotés de connexions 12G-SDI prenant en charge tous les formats vidéo SD, HD et Ultra HD jusqu’à 2160p60 et se connectent à tous les équipements SD, HD-SDI, 3G-SDI, 6G-SDI et 12G-SDI. Ces Videohub 12G sont disponibles en version 10X10, 20X20 et 40X40.

 

 

Stream IO peut être configurée pour ingérer ou lire des flux IP et SDI et permet aux producteurs de contenu de migrer à leur propre rythme des flux de travail traditionnels et des déploiements sur site vers des flux de travail cloud et IP. 

La solution prend en charge les formats vidéo, les codecs et les résolutions les plus courants ainsi que les matériels certifiés pour les environnements de studio sur site et les machines virtuelles standard dans le cloud. Stream IO se veut ouvert à SDI, aux flux IP compressés SRT/RTMP/NDI, et SMPTE 2110 prévu dans le courant de l’année. Parmi ses avantages selon Tim Claman, Avid SVP et General Manager of Video & Media Solutions : « un déploiement sur site ou dans le cloud, une configuration pour SDI et IP, et la prise en charge les formats 1080P, UHD et HDR, le tout à un coût inférieur à celui des systèmes traditionnels basés sur le matériel ».