Archiware a présenté une version bêta de sa plateforme d’archivage P5 (V7.3) qu’il prévoit de lancer au quatrième trimestre de cette année. Parmi ses fonctionnalités améliorées, la nouvelle fonction « Parking Queue », laquelle permet de suspendre des tâches d’archivage et de restauration en attente d’approbation par un opérateur. Autre amélioration : les administrateurs peuvent désormais enregistrer et rappeler rapidement plusieurs sélections de fichiers. La fonctionnalité « S3 Object Archive » prend quant à elle en charge des outils tiers de type FTP comme Cyberduck, facilitant la soumission et la restauration des données via l’interface serveur S3, offrant une intégration sans code avec les archives LTO.

Concernant les améliorations des modules P5 Archive, P5 Backup et P5 Synchronize, un large éventail de partenaires matériels et logiciels ont été intégrés (consulter la liste). Parmi ceux-ci, citons le lecteur LTO SAS de Symply connecté à un Mac utilisant Archiware P5 via le pont Atto SAS vers Ethernet 10GB. L’ensemble offre des workflows haute performance pour gérer de grands ensembles de données, automatiser les sauvegardes, la synchronisation et l’archivage. Ou encore l’adaptateur Thunderbolt vers Ethernet 10Gig de Sonnet qui fournit une connectivité haute performance pour les stations de travail. Et enfin le stockage partagé OWC Jellyfish qui s’intègre à Archiware P5, offrant des solutions personnalisables pour les systèmes de montage non linéaire et les workflows haute résolution.

Après le succès remporté par son essuyeuse films, la BSF Hydra Film Cleaner, Cinetech UK planche actuellement sur une nouvelle essuyeuse destinée à la bande magnétique du 1/4 de pouce jusqu’aux bandes 2 pouces : la BSF Tape Cleaner, dont le prototype était montré aux côtés de sa version film. Cette nettoyeuse de bande peut fonctionner selon un mode sec ou humide en fonction du format et l’état du support magnétique. À suivre donc, notamment pour nos partenaires spécialistes de la numérisation et pour qui il est coutume de traiter ces anciens formats professionnels en provenance des quatre coins du globe.
Côté film et côté scan, nos yeux se sont portés sur la ScanStation Lasergraphics 65 qui, comme son nom l’indique, scanne les films 65/70mm (jusqu’à 6,5K), tant pour les images inscrites verticalement pour ce qui concerne le 70, que pour celles inscrites horizontalement comme on pouvait le voir dès le milieu des années 50 sur le VistaVision Todd-AO, et toujours aujourd’hui en Imax. En plus des formats de fichiers ProRes et DPX, à la demande des archives et cinémathèques, la Scanstation intègre désormais des codecs lossless libres de droits tels que les FFV1 et Jpeg2000.

Sur le stand Konvision, on pouvait découvrir un moniteur prometteur en tant qu’affichage de référence HDR. Au premier abord, son image attire l’œil. Il s’agit du KXM-3210M équipé d’une dalle 4K Mini-LED de 31,5 pouces avec une résolution de 3840×2160. Il compte 2 entrées/sorties 12G-SDI et 2 entrées/sorties 3G-SDI etl propose un contrôle indépendant des sous-pixels, un rapport de contraste ultra-élevé de 1 000 000:1. La durée de vie de ses mini-leds est estimée à 30 000 heures. Son espace colorimétrique couvre plus de 99 % de DCI-P3. Sa ventilation est assurée par dissipateur, le rendant de fait silencieux. Pour ce qui est de sa calibration, il est compatible avec les logiciels ColourSpace et Calman et leurs sondes associées.

La dernière version de la plateforme graphique de Chyron, Prime 5.0, propose une optimisation matérielle et logiciel, aboutissant à un gain de performances lors des productions en direct. Si les nouveaux équipements Prime apportent des ressources CPU et GPU accrues, côté maintenance, ce sont des baies de disques qui deviennent accessibles en façade. Côté OS, Windows 11 LTSC, version simplifiée de Windows 11, aura pour intérêt de limiter le nombre de mises à jour à un minimum essentiel à l’usage de Prime. Côté améliorations soft, l’architecture logicielle vise à maximiser les performances de Prime sur la prise en charge de la diffusion de médias en 4K ProRes ; la possibilité d’affiner les préchargements de cadres et de CPU pour la diffusion de clips en aperçu et en programme ; une prise en charge étendue des Lut HDR pour harmoniser les graphiques, etc., ou encore un outil JavaScript Batch Render, qui permet à Prime de gérer efficacement des besoins de rendu volumineux pour les graphiques basés sur des données, sans avoir besoin d’un moteur de rendu externe.

On ne présente plus la plateforme Aximmetry Virtual Studio. Pour ses performances temps réel d’une part, sur cyclo, en XR ou en RV, le tout propulsé par Unreal Engine, et pour le coût défiant toute concurrence de ses licenses d’autre part.

Aximmetry Eye, l’app studio virtuel pour iPhone
Toujours dans l’esprit high-end et costcutter, notamment dès la version Studio d’Aximmetry, gratuite avec watermark (180€/an sans watermark), l’éditeur hongrois propose de monter un studio virtuel à l’aide d’un iPhone (Max ou Pro dès le 12, bien que les modèles ultérieurs soient conseillés) et l’application Aximmetry Eye disponible en téléchargement gratuit sur l’AppleStore.
Avec Aximmetry Eye, trois configurations s’offrent à l’utilisateur : l’usage de l’iPhone comme caméra, capteur de tracking et prévisualisation en PiP ; ou monté sur une caméra et servant de capteur ; ou encore de simple solution de prévisualisation.
La connexion avec le PC hôte peut être effectuée en Ethernet (avec adapteur lightning ou USB-C vers Ethernet) et protocole SRT, ou comme testé chez Magic Hour, via une connexion Wi-Fi et à distance avec VPN privé et la nouvelle version d’Aximmetry Virtual Studio 2024.3.0.