IBC 2024- PhotoCineRent/PhotoCineLive : un car-régie pour tournages haut de gamme

Clin d’œil à notre ami Albrecht Gerlach, fondateur de PhotoCineRent, devant son car-régie UHD PhotoCineLive équipé des dernières technologies Sony, notamment le mélangeur XVS-G1, les caméras Venice 2 et les moniteurs pro haut de gamme PVM-X2400 et X3200.
Le véhicule est capable de gérer jusqu’à 20 caméras et est modulable techniquement pour s’adapter à tous types de prestations de tournage haut de gamme grand capteur (concerts & théâtre, défilés de mode…) en proposant 12 postes dédiés aux techniciens et personnel créatif.

IBC 2024- Unitex, le LTO en direct sur Nas QNap

Depuis un an dans le portfolio de Magic Hour, Unitex a déjà fait des émules avec son lecteur LTO-9 attachable directement en USB-C (selon les protocole USB-C ou Thundebolt 3). Une connexion simple et rapide vers n’importe quel ordinateur. Si son dernier modèle LTO-9 offre une capacité de 18 To (45 To en mode compressé) par cartouche, l’entreprise japonaise propose désormais ses lecteurs pour les Nas QNap (et bientôt Synology) qui peuvent effectuer des sauvegardes directes sur cartouches via P5 Archiware.

IBC 2024- Aja Video System Workflows IP, production live et distribution

Aja commercialise la Kona IP25, une carte d’acquisition PCIe Gen 4.0 à 8 voies I/O vidéo et audio bidirectionnelle ST2110. Elle propose une connectivité SFP 10/25 GbE et, entre autres, une prise en charge multicanale UHD à destination des environnements ST2110 full et hybride qu’il s’agisse de diffusion, de captation, de postproduction. Pouvant travailler en IP bidirectionnel non compressé, elle est compatible avec des applications de création et de streaming tierces.
Côté gestion et conversion des couleurs, la marque décline sa ColorBox, qui au passage connaît une nouvelle version (3.0), au format openGear avec sa carte OG-ColorBox pour des flux jusqu’au 4K/UHD, HDR et Wide Color Gamut, avec de la cross-conversion entre ces deux derniers, et bien sûr un traitement de LUT personnalisé temps réel.
OpenGear toujours, le constructeur met sur le marché la OG-C10DA, carte ampli destinée à la distribution pour signaux analogiques PAL NTSC, la référence (niveaux 2 et 3), l’audio AES-id, et les signaux LTC. Elle est compatible avec Ross DaskBoard pour son contrôle et sa configuration à distance. Elle compte 8 sorties BNC et une BNC pour le loop.

IBC 2024- BlueFish 444 Cartes Kronos, Epoch et IngeSTore

Toujours à jour avec les exigences du marché, BlueFish 444 a mis en avant ses cartes vidéo Kronos et Epoch pour la prise en charge des interfaces SDI 4K/UHD, HDMI et Video Over IP I/O. Largement intégrées par les développeurs tiers et les OEM via le SDK multiplateforme Windows, Linux et Mac OS, BlueFish fournit par ailleurs l’appliance d’acquisition centralisée IngeSTore Server et les logiciels IngeSTore et IngeSTream pour les flux de production, d’archivage et de diffusion en direct. L’éditeur a par ailleurs annoncé que son plugin Bluefish444 Unreal Engine est désormais disponible au téléchargement gratuit sur l’Unreal Engine Marketplace, tout comme le plugin Bluefish444 Professional Video IO pour Unreal Engine version 5.0, 5.1 et 5.2. Il est compatible avec le matériel Epoch, Kronos K8 et Kronos Optikos3G via le pilote Microsoft Windows 64 bits Bluefish444 6.5.2, disponible en téléchargement sur bluefish444.com. Les produits BlueFish sont déployés dans le monde entier sur les marchés de la diffusion, de la postproduction, des événements en direct et du divertissement, de la vidéo professionnelle, des entreprises, de l’armée, du gouvernement, du médical et de l’éducation.

IBC 2024- OWC Jellyfish Studio on the go !

OWC présentait Jellyfish Studio, solution de stockage transportable plug and play utilisable avec ou sans switch conçue pour les créateurs de contenu, les cinéastes et les professionnels des médias. Avec Jellyfish Studio, pas besoin de connaissances IT particulières. Le stockage peut être configuré avec jusqu’à 14 ports utilisateurs (6 x 10GbE + 8 x 1GbE). Côté filesystem, il repose sur une base Linux et un système de fichiers ZFS, et bien sûr en RAID. Il se veut rapide, sécurisé et évolutif. Grâce au soft Jellyfish Manager, les utilisateurs peuvent configurer, gérer les autorisations et se connecter au cloud en quelques clics. Jellyfish Connect assure quant à lui un accès sécurisé aux ressources depuis n’importe où. Notons l’intégration de son propre MAM (Jellyfish Media Asset Management) associé à son Jellyfish Media Engine. Tous deux fournissent des outils puissants pour l’organisation des médias, le transcodage et l’accès à distance de l’ingest à la livraison.
Selon les besoins, il existe en 7 versions : 8 disques SSD SATA haute vitesse ou disques NAS HDD, 128 Go de RAM DDR4, et 1 disque NVMe de démarrage de 480 Go. Les options incluent en SSD 16 To bruts pour 12 To utilisables, 32 pour 24 utilisables, 56 pour 45 et 120 pour 80. En HDD : 32 To bruts pour 24 To utilisables, 64 pour 45, 160 pour 96. Le serveur est compatible avec les systèmes Mac, Windows et bien sûr Linux et prend en charge un environnement matériel/logiciel mixte.
Côté exploitation, Kyno pour OWC Jellyfish, navigateur de fichiers permet de lire quasi tous les formats vidéo en mode natif, Red Raw et BRaw inclus. Il offre également la possibilité d’ajuster la résolution, le framerate, et prévisualiser avec les LUTs requises. Tous les fichiers d’un projet seront transférables vers tout logiciel de montage tiers. Enfin, Kyno offre des intégrations directes avec Frame.io et Archiware P5.

IBC 2024- Quantum Myriad sur le marché des VFX et de l’animation

Quantum met aujourd’hui l’accent sur son nouveau cheval de bataille : Myriad, son architecture native dans le cloud. Outre le scale-out NAS, elle apporte de la simplicité et de l’adaptabilité à tous ceux désireux de conserver et d’accéder à leurs données non structurées. Tout client peut opter pour un étage Myriad qui comportera 3 nœuds de stockage en flash NVMe. La fonction scale-out permettra d’ajouter des nœuds au fur et à mesure des besoins de stockage. Côté accès aux données, tout est transparent pour le client, déjà avec une unique adresse IP, mais aussi quant à la gestion des charges de connexion qui se retrouvent réparties automatiquement. Les services Myriad incluent le chiffrement, la réplication, le codage d’effacement distribué et dynamique, le catalogage des données et l’analyse. Avec la prise en charge du protocole GPUDirect de Nvidia pour acheminer plus rapidement les données vers les serveurs GPU, la solution s’ouvre à toutes les entreprises spécialisées dans les VFX et l’animation à travers des workflows partagés. Une couche d’IA permet par ailleurs l’automatisation de la gestion de contenus et l’apprentissage automatique via CatDV.

IBC 2024- Blackmagic Design : levée de voile sur le moniteur HDR Pyxis et la caméra Ursa Cine 17K

Blackmagic Design a réservé ses grandes nouveautés de l’année en avril dernier lors du Nab 2024. Les visiteurs du Rai Amsterdam ont toutefois pu découvrir le moniteur Pyxis dédié à la caméra éponyme accessoirisable 6K révélée en avril dernier, et un aperçu de la présérie de la Ursa 17K annoncée juste après le Nab.

Le moniteur Pyxis (photo ci-dessous) est avant tout l’accessoire qu’il manquait à la Pyxis 6K, laquelle ne posséde ni écran déployable, ni œilleton (EVF). Il s’agit d’un écran tactile de 5 pouces, qui une fois fixé sur le rig se connecte à la caméra. HDR, il reprend tous les réglages de la Pyxis disponible sur l’écran de contrôle latéral. Côté caractéristiques physiques, il compte plusieurs points de montage, son alimentation et signaux sont assurés en USB-C. Il intègre un tally et est livré avec un pare-soleil. Contrairement aux caméras Ursa Cine (12 et 17K) de la marque, il faut faire un choix entre EVF et moniteur Pyxis, le second port USB-C étant destiné à la connexion des supports d’enregistrement. Le moniteur Pyxis est également compatible avec les caméras Ursa Cine, dont la future 17K.

Comme nous l’avions annoncé dans notre newsletter de l’été, la Ursa Cine 17K, aujourd’hui en pré-commande, est équipée d’un capteur 65 mm RGBW (50,8 x23,32 mm pour 15 520 x8 040 pixels). Sa surface utile étant de 55,9 mm de diagonale. Côté plage dynamique elle est annoncée à 16 diaphs. Synergie de marque oblige, elle est entièrement compatible en Blackmagic Raw avec Resolve (Version Studio livrée). Elle est disponible en montures EF, PL, LPL et Hassleblad HC. Parmi les objectifs de cinéma adaptés en natif à ce capteur, on retrouve les Leitz Thalias (PL), les Prime Tribe7 Blackwing7 à partir de 27 mm, les TLS Mamiya 645, White Point Optics WPO TS70, ainsi que les Arri Prime DNA, Prime 65, Prime 65 S, Vintage 765 et plusieurs Panavision 65 et 70.
Enfin, côté connexions, elle correspond aux standards de l’industrie (Lemo, Fischer) et des sorties 12G-SDI, Ethernet 10G, USB-C et XLS. 8 To de stockage interne sont disponibles en plus du Blackmagic Dock pour l’enregistrement du 4K au 17K, le module 8 To permet d’enregistrer 4 heures en 17K en Blackmagic Raw et 20 heures en 4K. Lors d’une utilisation avec le Blackmagic Cloud, la Ursa 17K peut créer un fichier proxy en H264. Le stream est assuré par les protocoles RTMP et SRT. Concernant l’usage du capteur selon les ratios, voici les résolutions : 2,2:1 : 17 520 x 8 040 ; 2,4:1 : 17 520 x 7 296 ; 2:1 : 16 128 x 8 040 ; 17:9 : 15 360 x 8 040 et 16:9 : 14 304 x 8 040.

IBC 2024- TVU Networks : une plateforme agnostique pour les diffuseurs

Après les retours d’expériences de la BBC pour le traitement des élections générales au Royaume-Uni et de France Télévisions autour du parcours de la flamme des J.O. de Paris, TVU Networks souhaite démontrer qu’il dispose aujourd’hui une plateforme de production agnostique prête à prendre en charge n’importe quelle intégration et n’importe quel workflow, de manière rapide, réactive face aux demandes des diffuseurs. Dans ce sens, cet IBC a permis à TVU en tant que fournisseur de services de production live de montrer ce qu’il appelle son « Network Operating Center », lequel permet de visualiser tout ce qui se passe dans le cloud, pas seulement à destination des diffuseurs, mais aussi à destination de leurs ingénieurs. Ainsi, le réseau TVU n’est plus pour ces derniers qu’une simple « boîte noire », mais un réseau sur lequel ils peuvent intervenir pour des besoins spécifiques, leur conférant la même aisance d’intervention que sur une infrastructure physique traditionnelle.

Validation collaborative : on se rassemble autour de Avid Huddle

« Huddle ? » Cela peut être un rassemblement de quelques personnes, une réunion, l’action de se blottir, ou encore cet instant où les joueurs de football américain se réunissent en cercle afin de convenir d’une stratégie de jeu… Bref c’est un peu tout cela que propose Avid avec Huddle, nouvelle solution SaaS (Software as a Service) visant à collaborer autour d’un projet sur lequel chacun apporte sa patte. Annotations visuelles, réunion à travers Microsoft Teams, le tout au sein d’un environnement de visualisation sécurisé. Les équipes impliquées peuvent revoir, discuter et commenter le contenu comme si elles travaillaient dans la même pièce. Les monteurs peuvent quant à eux diffuser le contenu de la timeline à un ou plusieurs collaborateurs, à travers Teams directement dans Media Composer ou Edit On Demand. Huddle s’avère être un outil utile et d’un usage simplissime.

OB et régie : nouveaux moniteurs rack chez Konvision

Le constructeur chinois lance une nouvelle gamme de moniteurs rack 4K 12G-SDI de 4 à 17 pouces destinée aux régies. Le plus grand modèle (KFM-1710U, 17,3’’) repose sur un rack tiroir 1U, suivi en 4U de 2 moniteurs 10,1’’ (KRM-1002U) , de 2 moniteurs 8’’ en 3U (KRM-802U), 3 moniteurs 5,5’’ sur 2U (KRM-503U) et 4 moniteurs de 4,1’’ en 2U (KRM-404U). Quelle que soit la configuration choisie, chacun prend en charge tout signal jusqu’à 4K60p et est équipé de 2 entrées 12G-SDI, 1 entrée HDMI 2.0 et 1 sortie 12G-SDI. Les scopes sont affichables en plein écran : waveforms (L/YCbCr/RGB), vecteurscope (75/100), histogramme (L/RGB) et phase audio.