Le taïwanais 3H Sound Studio migre vers des surfaces de contrôle Fairlight Advance Console

Fairlight continue sa reprise en main du marché de l’audio avec ses surfaces de contrôle évoluées. Direction Taïpei chez 3H Sound Studio qui prévoit de renouveler entièrement ses équipement pour 2024…

Lorsque l’on a goûté à du Fairlight, on reprend du Fairlight, mais cette fois en version Blackmagic Design. Comme ce fut le cas dans les rédactions de France Télévisions (lire notre newsletter de janvier), cela l’est aussi pour 3H Sound Studio, un des grands studios son de Taïwan, lequel a fait le choix de faire évoluer ses anciennes consoles Failight vers des surfaces de contrôle Fairlight Advanced Console et de les associer à DaVinci Resolve. Si le studio est peu connu dans nos contrées, il est multiprimé dans sa région géographique pour son expertise de l’ADR jusqu’au mixage Dolby Atmos, ainsi qu’à travers son fondateur Tu Duu-Chih, sound designer reconnu.

De l’ADR à Dolby Atmos
Aujourd’hui, 3H Sound Studio compte dix salles de mixage équipées de nombreux DAW Fairlight, dont des consoles Fairlight Advanced à deux et cinq baies, chacune exécutant DaVinci Resolve Studio, et sept autres configurations Fairlight héritées. La Fairlight Advanced Console à cinq baies et DaVinci Resolve Studio a été installée dans la salle de mix et de mastering Dolby Atmos, et a été utilisése pour travailler sur des dizaines de films. On pense notamment à A Sun de Chung Mong-Hong, Love After Love de Ann Hui ou Ripples of Lifede Wei Shujun et Anita de Longman Leung.

Fairlight Advance 5 baies
Chez 3H Sound Studio, on développe des workflows sur mesure avec des mixeurs et sound designers très expérimentés. Pour Tu Duu-Chih, « l’idée est de remplacer les anciens modèles par les dernières consoles Fairlight Advanced et DaVinci Resolve Studio au cours des deux prochaines années ». Il estime que « DaVinci Resolve Studio est aussi rapide, fiable et intuitif que Fairlight », sans omettre le lot de « nouvelles fonctionnalités associées aux performances accrues du système » depuis la reprise et le développement initié par Blackmagic Design. Mix oblige, il met l’accent sur les aspects pratiques tel qu’« exporter dans une variété de formats », une fonctionnalité ADR « rapide et facile avec l’accès à 2000 pistes avec des effets en temps réel », sans parler du matériel de console « de plus en plus interactif et sophistiqué ». Et pour les aspects pécuniaires : « des mises à jour du logiciel gratuites ».

Webinaire formation : maximiser les performances de Davinci Resolve

En février, Magic Hour & Blackmagic Design ont organisé un webinaire consacré à Davinci Resolve, animé par Loïc gagnant*, formateur certifié. Pour tous ceux qui n’ont pas pu assister à cette présentation du plus puissant des softs de montage et d’étalonnage, voici l’occasion de se rattraper.
Au programme : encoder et décoder plus rapidement • Travailler sur laptop avec des fichiers 8 et 12K • Quel ordinateur choisir pour être le plus efficace avec Resolve • Comment Résolve gère les CPU et GPU • Le point sur les fichiers RAW de Blackmagic Design • Tests et mesures avec Apple M1… Toutes les réponses en un webinaire !

Améliorez vos Mini-Converters AJA

Les utilisateurs de Mini-Converters AJA vont être comblés avec une mise à jour gratuite du soft Mini-Config qui, selon les modèles, apportera des fonctionnalités supplémentaires. En un mot, plus de… puissance.
Cette mise à jour offre notamment le passage des métadonnées HDR de base pour les Hi5-12G, Hi5-4K-Plus, HA5-12G, HA5-4K, 4K2HD et 12GM, des capacités de dual-link pour le 12GM et la prise en charge de l’audio Dolby pour les Hi5-12G et Hi5-4K-Plus. Si l’on doit citer les points fort du nouveau soft, notons le passage des métadonnées HDR de base et la fonctionnalité de remplacement optionnelle pour les Hi5-12G, Hi5-4K-Plus, HA5-12G, HA5-4K, 4K2HD et 12GM, ainsi que la nouvelle génération d’infoframe HDMI HDR pour le convertisseur 4K2HD, simplifiant les pipelines HDR et offrant des résultats plus « cohérents ».
Notons aussi la prise en charge de l’espace couleur BT.2020 par les modèles Hi5-12G, HA5-12G, HA5-4K et Hi5-4K Plus. Côté ergonomie, un travail sur l’interface graphique a été effectué améliorant l’affichage de l’état de l’entrée et de la sortie HDR, et l’ajout d’un onglet de remplacement des métadonnées HDR. Côté capacité de dual-link, celle-ci a été intégrée sur les modèles 12GM, (dont les 2×1.5G, 2x3G, 2x6G) pour les entrées et les sorties, et sur le HA5-4K.
Enfin, les modèles Hi5-12G et Hi5-4K Plus prennent désormais en charge le passage du Dolby Digital et Dolby Digital Plus. AJA Mini-Config v2.26.3 est ainsi disponible dès aujourd’hui en téléchargement gratuit sur la page de support d’AJA.

Nouveau Calman 2021 V4

Portrait Displays rend disponible la nouvelle version de son logiciel d’étalonnage d’écrans, Calman 2021 V4. Parmi les nouveautés, du côté des vidéoprojecteurs, la prise en charge du LG AU810/HU810 (laser) pour les licences Ultimate, Studio, Video Pro et Home for LG. Une mise à jour qui comprend également la prise en charge d’Aurora Color Engine et des tables personnalisées HDR, mais aussi les instructions spécifiques au projecteur et des points de calibrage automatique des niveaux de gris.
Côté téléviseurs, notons les Samsung QLED 2021, avec générateurs Murideo Seven-G 8K, Murideo Six-G 8K, mais aussi les téléviseurs OLED Philips 2021 (9×6, 8×6, 7×6), les dalles LCD Philips 2021 (9×6), Photo Research PR-788, Panasonic JX 2021 LCD, et le moniteur OLED Pro LG EP950 (SDR), LG QNED et les téléviseurs 2021 Alpha 7 (SDR) de la marque. Sans oublier la famille i1Display Pro (téléviseurs OLED, phosphore PFS, Quantum Dot). Enfin, De nouveaux EDR colorimétriques C6 HDR2000 de Portrait Displays sont disponible pour les Apple Pro Display XDR.

Collaboratif : Avid lance Nexis Edge

Le coup d’envoi a été lancé le 21 février lors du HPA Tech Retreat à Rancho Mirage, en Californie. Avid promet ainsi « d’étendre la puissance de ses solutions de postproduction collaborative ». Avec une nouvelle option logicielle sur abonnement pour Nexis qui permet aux équipes de postproduction de travailler depuis n’importe quel endroit, et ce à travers un accès sécurisé aux médias et aux métadonnées. Nom de code : Nexis | Edge. Plus besoin donc de rassembler ses équipes en un même lieu. Le Covid semble être passé par là… Du côté des monteurs, ils peuvent travailler simultanément sur le même contenu vidéo, en partageant les métadonnées et les médias de Nexis via une connexion Internet publique. Pour cela, les médias peuvent être automatiquement convertis en formats de streaming légers. Ils peuvent aussi être téléchargés et montés hors ligne. Côté prod, on peut consulter les contenus montés, et éventuellement les réviser via le client Web Nexis | Edge sur abonnement… Le soft optionnel s’installe bien sûr sur Media Composer en natif (option incluse dans les abonnements Media Composer | Entreprise), et les utilisateurs de Premiere Pro (sur abonnement) pourront quant à eux utiliser un plug-in qui leur permettra le même accès.

 

Optimiser vos remote productions avec TVU Networks

Outre d’être distribué en France par Magic Hour depuis près de 10 ans, quelques chiffres sont à connaître sur les solutions TVU Networks : 15 ans de présence sur le marché de la transmission IP, de ses débuts avec la 2G jusqu’à la maturité de la 5 G et aujourd’hui plus de 4 millions d’heures de transmission par an… Il y a certes encore ceux qui ne connaissent pas « TVU ». Pour parfaire leurs connaissances en termes de services proposés par la marque américaine, de la remote production au SaaS (Software as a service), direction le webinaire du 15 février dernier en replay, pour 35 minutes de découverte de solutions à la fois costcutter et innovantes ; et bien sûr répondre à la question : « Comment optimiser vos productions à distance en 2022 ? ».

Lasergraphics à la Cinémathèque de Turin

C’est à Magic Hour que le Museo Nazionale del Cinema de Turin a fait appel pour acquérir une ScanStation 4K Lasergraphics. Présentation du premier institut dédié à la conservation du patrimoine cinématographique italien.

Créer un musée du cinéma est toujours l’affaire de passionnés… Et rassembler objets, équipements et bobines est le point de départ obligé d’une telle aventure.  En France, dès 1935 à Paris, de l’autre côté des Alpes, à Turin, dès 1941…
En pleine seconde guerre mondiale naquit le premier projet dédié à la mémoire du cinéma transalpin, bien avant celui de Rome en 1949. Et c’est à Maria Adriana Prolo, passionnées et spécialiste piémontaise de l’histoire du cinéma, que Turin doit son Museo Nazionale del Cinema, avec le soutien artistique de pionniers du cinéma italien. Il est aujourd’hui en pointe dans la recherche sur la préservation des supports et l’histoire du cinéma, et à l’origine d’un vaste programme de restauration, d’initiatives d’édition, et participe activement aux manifestations cinématographiques à travers le monde : festivals et rencontres avec les protagonistes du 7e art, sans oublier sa participation à des programmes éducatifs.

Un jeune laboratoire
La cinémathèque attenante au « Museo », forte de 30 000 titres depuis les débuts du cinéma muet italien vers 1910, a ouvert en 2019 son laboratoire de restauration numérique ; elle qui avait pris l’habitude de sous-traiter ses travaux de restauration numérique dès 2015. Pour le responsable du laboratoire numérique dédié à la restauration et la conservation des œuvres, Gabriele Perrone, « C’est un petit labo, mais un labo intelligent », construit mois après mois depuis 2019, jusqu’à l’acquisition en 2021 de l’outil « le plus adapté à ses besoins » : un scanner 4K ScanStation de Lasergraphics. Pour Gabriele, qui navigue dans l’univers de la restauration du patrimoine cinématographique depuis plus de 10 ans, de l’Österreichisches Filmmuseum de Vienne en passant par la Cinémathèque suisse ou encore la Cinémathèque nationale du Mexique où il passa quelque 5 années, sa mission à la Cinémathèque de Turin est double : restaurer et archiver la collection de films muets patrimoniaux du Musée national du Cinéma, et collaborer « à toutes sortes de projets de restauration aux côtés d’instituts tels l’Imagine Ritrovata (Bologne), la Cinémathèque italienne (Rome) ou encore la Cinémathèque de Belgique… » Et ce, tout en enseignant au Centro Sperimentale di Cinematografia (CSC) à Rome l’inspection et l’identification des supports et les techniques de restauration des images.

ScanStation et supports fragiles 
La mission de restauration numérique que s’est fixée le Musée vise à pouvoir traiter tous les formats en sa possession. Du 8, 9.5, 16, 35 mm jusqu’au très exotique Pathé Kok de 28 mm utilisé par les studios Pathé dans les années 1910. Gabriele Perrone justifie l’importance de scanner tous ces formats avec la ScanStation. Et notamment de « pouvoir choisir la vitesse de scan : du temps réel pour les supports en bon état jusqu’à la vitesse la plus lente, respectueuse des supports les plus fragiles.  Sans oublier, note-t-il, l’avantage de l’entraînement sprocketless permettant de guider le film. Idéal pour des perfos en mauvais état, ou pour un support acétate atteint d’un syndrome du vinaigre particulièrement avancé… » Si la préparation des supports avant le scan est confiée à des labos extérieurs, les workflows post scan sont quant à eux à l’identique de tous ceux en lien avec la restauration numérique. À travers notamment la suite Diamant-Film de HS-Art, du nettoyage automatique au deflicker jusqu’à la stabilisation et les interventions manuelles. Et pour la suite, un étalonnage sur DaVinci Resolve Studio avec l’ajout du tintage de l’image, une « pratique de colorisation des scènes très en vogue à l’époque du muet », conclut Gabriele Perrone.
Enfin pour l’archivage, la Cinémathèque privilégie une conservation sur archive LTO associée à un export DCP permettant la présentation des œuvres au public dans le cadre de festivals, et une version ProRes HD. À ce jour, la Cinémathèque compte quelque 200 titres numérisés et restaurés. Un début…

On découvre au Museo Nazionale di Torino, la statue du dieu Moloch construite pour
le tournage de
Cabiria (1914) réalisé par Giovanni Pastrone. Cabiria est le plus
célèbre des films muets italiens, c’est aussi le premier film de l’histoire
à avoir été projeté à la Maison Blanche.
Photo (c) Jean-Pierre Dalbéra

Faire évoluer son réseau avec Matrox

Matrox vient d’annoncer la sortie prochaine des ConvertIP, une gamme de transmetteurs/récepteurs IP rackables. Ils s’intègrent dans des infrastructures ouvertes et interopérables prenant en charge sur des réseaux cuivre et fibre le transport de signaux IP 4K compressés ou non sur les réseaux ST 2110 et IPMX-ready (de 1 GbE, 2,5 GbE ou 10/25 GbE). Ils offrent la possibilité d’utiliser le matériel 12G-SDI, HDMI et HDBaseT existant.

Aximmetry et Magic Hour au cœur du studio virtuel Accenture Labs à Sophia-Antipolis

Quoi de plus légitime d’adopter les technologies audiovisuelles les plus en pointe pour le premier groupe de consulting fort de quelque 600 000 salariés dans le monde ? De son implication dans la recherche et l’innovation orientée industrie et services, Accenture dispose de 7 laboratoires aux quatre coins du globe, les Accenture Labs.

Au cœur de Sophia-Antipolis
L’Accenture Lab du parc technologique de Sophia-Antipolis est l’un d’entre eux. Le groupe y développe de nouveaux concepts par le biais de projets de R&D appliqués. L’objectif ? Investir, incuber et fournir des idées et des solutions innovantes à ses clients. Véritable showroom des technologies du futur, chaque Accenture Lab est organisé par secteur d’activité, de l’industrie de pointe aux services bancaires en passant par le retail, la data, la domotique… où se côtoient des solutions appliquées de réalité virtuelle, de réalité augmentée, ou de robotique. Si la liste est bien trop longue pour être déroulée, cet aperçu de technologies nous laisse entrevoir les outils mis à la disposition des chercheurs du « Lab » pour y développer de nouvelles idées. L’installation d’un studio virtuel en fait partie. Pour réaliser sur place des cessions vidéo haut de gamme, immersives, à des fins de communication interne et externe, mais aussi pour présenter à ses clients de nouveaux concepts, à distance, dans un environnement compris de tous.

Une configuration haut de gamme pour l’entreprise
C’est dans ce nouveau studio qu’est intervenu Magic Hour pour y intégrer au workflow la solution 3D Virtual Studio d’Aximmetry qui permet aux protagonistes d’évoluer dans un décor virtuel ultraréaliste, mais aussi pour gérer le projet, assurer la formation et livrer un outil de captation clés en main.
D’environ 20 m2, le cyclorama est équipé des toutes dernières caméras PTZ Panasonic AW-UE150 qui permettent une captation en 4K 50p. Si deux d’entre elles sont utilisées à partir de points fixes, la troisième est quant à elle montée sur une dolly Technopoint conférant un travelling associé au pan & tilt de la PTZ, mais aussi au mouvement haut & bas procuré par le totem de la dolly. Une configuration qui permet de réaliser des mouvements complexes gérés par un opérateur, ou programmables. Côté gestion du tracking effectué par 3D Virtual Studio, c’est à travers le protocole FreeD, adopté par Panasonic depuis près de deux ans pour ses PTZ, que les données sont transmises au soft. Ce dernier calcule ainsi les angles de vision, valeurs de zoom et de defocus permettant de faire évoluer la scène du décor virtuel au gré des valeurs de plan et des commutations. Pour les besoins, c’est une scène virtuelle pilotée par le moteur Unreal d’épices Games intégré à 3D Virtual Studio et dédiée au concept de « smart city » qui inaugure l’utilisation du studio. La modélisation 3D et le design de la scène ayant été confiés par Magic Hour à la société bordelaise oARo, également éditrice d’un système de tracking pour caméra d’épaule, l’EZTrack. Celui-ci devrait faire partie des prochaines évolutions du studio afin de tracker dans l’espace du cyclo la quatrième caméra (d’épaule) prévue à la configuration.