Collaboratif : Avid lance Nexis Edge

Le coup d’envoi a été lancé le 21 février lors du HPA Tech Retreat à Rancho Mirage, en Californie. Avid promet ainsi « d’étendre la puissance de ses solutions de postproduction collaborative ». Avec une nouvelle option logicielle sur abonnement pour Nexis qui permet aux équipes de postproduction de travailler depuis n’importe quel endroit, et ce à travers un accès sécurisé aux médias et aux métadonnées. Nom de code : Nexis | Edge. Plus besoin donc de rassembler ses équipes en un même lieu. Le Covid semble être passé par là… Du côté des monteurs, ils peuvent travailler simultanément sur le même contenu vidéo, en partageant les métadonnées et les médias de Nexis via une connexion Internet publique. Pour cela, les médias peuvent être automatiquement convertis en formats de streaming légers. Ils peuvent aussi être téléchargés et montés hors ligne. Côté prod, on peut consulter les contenus montés, et éventuellement les réviser via le client Web Nexis | Edge sur abonnement… Le soft optionnel s’installe bien sûr sur Media Composer en natif (option incluse dans les abonnements Media Composer | Entreprise), et les utilisateurs de Premiere Pro (sur abonnement) pourront quant à eux utiliser un plug-in qui leur permettra le même accès.

 

Optimiser vos remote productions avec TVU Networks

Outre d’être distribué en France par Magic Hour depuis près de 10 ans, quelques chiffres sont à connaître sur les solutions TVU Networks : 15 ans de présence sur le marché de la transmission IP, de ses débuts avec la 2G jusqu’à la maturité de la 5 G et aujourd’hui plus de 4 millions d’heures de transmission par an… Il y a certes encore ceux qui ne connaissent pas « TVU ». Pour parfaire leurs connaissances en termes de services proposés par la marque américaine, de la remote production au SaaS (Software as a service), direction le webinaire du 15 février dernier en replay, pour 35 minutes de découverte de solutions à la fois costcutter et innovantes ; et bien sûr répondre à la question : « Comment optimiser vos productions à distance en 2022 ? ».

Lasergraphics à la Cinémathèque de Turin

C’est à Magic Hour que le Museo Nazionale del Cinema de Turin a fait appel pour acquérir une ScanStation 4K Lasergraphics. Présentation du premier institut dédié à la conservation du patrimoine cinématographique italien.

Créer un musée du cinéma est toujours l’affaire de passionnés… Et rassembler objets, équipements et bobines est le point de départ obligé d’une telle aventure.  En France, dès 1935 à Paris, de l’autre côté des Alpes, à Turin, dès 1941…
En pleine seconde guerre mondiale naquit le premier projet dédié à la mémoire du cinéma transalpin, bien avant celui de Rome en 1949. Et c’est à Maria Adriana Prolo, passionnées et spécialiste piémontaise de l’histoire du cinéma, que Turin doit son Museo Nazionale del Cinema, avec le soutien artistique de pionniers du cinéma italien. Il est aujourd’hui en pointe dans la recherche sur la préservation des supports et l’histoire du cinéma, et à l’origine d’un vaste programme de restauration, d’initiatives d’édition, et participe activement aux manifestations cinématographiques à travers le monde : festivals et rencontres avec les protagonistes du 7e art, sans oublier sa participation à des programmes éducatifs.

Un jeune laboratoire
La cinémathèque attenante au « Museo », forte de 30 000 titres depuis les débuts du cinéma muet italien vers 1910, a ouvert en 2019 son laboratoire de restauration numérique ; elle qui avait pris l’habitude de sous-traiter ses travaux de restauration numérique dès 2015. Pour le responsable du laboratoire numérique dédié à la restauration et la conservation des œuvres, Gabriele Perrone, « C’est un petit labo, mais un labo intelligent », construit mois après mois depuis 2019, jusqu’à l’acquisition en 2021 de l’outil « le plus adapté à ses besoins » : un scanner 4K ScanStation de Lasergraphics. Pour Gabriele, qui navigue dans l’univers de la restauration du patrimoine cinématographique depuis plus de 10 ans, de l’Österreichisches Filmmuseum de Vienne en passant par la Cinémathèque suisse ou encore la Cinémathèque nationale du Mexique où il passa quelque 5 années, sa mission à la Cinémathèque de Turin est double : restaurer et archiver la collection de films muets patrimoniaux du Musée national du Cinéma, et collaborer « à toutes sortes de projets de restauration aux côtés d’instituts tels l’Imagine Ritrovata (Bologne), la Cinémathèque italienne (Rome) ou encore la Cinémathèque de Belgique… » Et ce, tout en enseignant au Centro Sperimentale di Cinematografia (CSC) à Rome l’inspection et l’identification des supports et les techniques de restauration des images.

ScanStation et supports fragiles 
La mission de restauration numérique que s’est fixée le Musée vise à pouvoir traiter tous les formats en sa possession. Du 8, 9.5, 16, 35 mm jusqu’au très exotique Pathé Kok de 28 mm utilisé par les studios Pathé dans les années 1910. Gabriele Perrone justifie l’importance de scanner tous ces formats avec la ScanStation. Et notamment de « pouvoir choisir la vitesse de scan : du temps réel pour les supports en bon état jusqu’à la vitesse la plus lente, respectueuse des supports les plus fragiles.  Sans oublier, note-t-il, l’avantage de l’entraînement sprocketless permettant de guider le film. Idéal pour des perfos en mauvais état, ou pour un support acétate atteint d’un syndrome du vinaigre particulièrement avancé… » Si la préparation des supports avant le scan est confiée à des labos extérieurs, les workflows post scan sont quant à eux à l’identique de tous ceux en lien avec la restauration numérique. À travers notamment la suite Diamant-Film de HS-Art, du nettoyage automatique au deflicker jusqu’à la stabilisation et les interventions manuelles. Et pour la suite, un étalonnage sur DaVinci Resolve Studio avec l’ajout du tintage de l’image, une « pratique de colorisation des scènes très en vogue à l’époque du muet », conclut Gabriele Perrone.
Enfin pour l’archivage, la Cinémathèque privilégie une conservation sur archive LTO associée à un export DCP permettant la présentation des œuvres au public dans le cadre de festivals, et une version ProRes HD. À ce jour, la Cinémathèque compte quelque 200 titres numérisés et restaurés. Un début…

On découvre au Museo Nazionale di Torino, la statue du dieu Moloch construite pour
le tournage de
Cabiria (1914) réalisé par Giovanni Pastrone. Cabiria est le plus
célèbre des films muets italiens, c’est aussi le premier film de l’histoire
à avoir été projeté à la Maison Blanche.
Photo (c) Jean-Pierre Dalbéra

Faire évoluer son réseau avec Matrox

Matrox vient d’annoncer la sortie prochaine des ConvertIP, une gamme de transmetteurs/récepteurs IP rackables. Ils s’intègrent dans des infrastructures ouvertes et interopérables prenant en charge sur des réseaux cuivre et fibre le transport de signaux IP 4K compressés ou non sur les réseaux ST 2110 et IPMX-ready (de 1 GbE, 2,5 GbE ou 10/25 GbE). Ils offrent la possibilité d’utiliser le matériel 12G-SDI, HDMI et HDBaseT existant.

Aximmetry et Magic Hour au cœur du studio virtuel Accenture Labs à Sophia-Antipolis

Quoi de plus légitime d’adopter les technologies audiovisuelles les plus en pointe pour le premier groupe de consulting fort de quelque 600 000 salariés dans le monde ? De son implication dans la recherche et l’innovation orientée industrie et services, Accenture dispose de 7 laboratoires aux quatre coins du globe, les Accenture Labs.

Au cœur de Sophia-Antipolis
L’Accenture Lab du parc technologique de Sophia-Antipolis est l’un d’entre eux. Le groupe y développe de nouveaux concepts par le biais de projets de R&D appliqués. L’objectif ? Investir, incuber et fournir des idées et des solutions innovantes à ses clients. Véritable showroom des technologies du futur, chaque Accenture Lab est organisé par secteur d’activité, de l’industrie de pointe aux services bancaires en passant par le retail, la data, la domotique… où se côtoient des solutions appliquées de réalité virtuelle, de réalité augmentée, ou de robotique. Si la liste est bien trop longue pour être déroulée, cet aperçu de technologies nous laisse entrevoir les outils mis à la disposition des chercheurs du « Lab » pour y développer de nouvelles idées. L’installation d’un studio virtuel en fait partie. Pour réaliser sur place des cessions vidéo haut de gamme, immersives, à des fins de communication interne et externe, mais aussi pour présenter à ses clients de nouveaux concepts, à distance, dans un environnement compris de tous.

Une configuration haut de gamme pour l’entreprise
C’est dans ce nouveau studio qu’est intervenu Magic Hour pour y intégrer au workflow la solution 3D Virtual Studio d’Aximmetry qui permet aux protagonistes d’évoluer dans un décor virtuel ultraréaliste, mais aussi pour gérer le projet, assurer la formation et livrer un outil de captation clés en main.
D’environ 20 m2, le cyclorama est équipé des toutes dernières caméras PTZ Panasonic AW-UE150 qui permettent une captation en 4K 50p. Si deux d’entre elles sont utilisées à partir de points fixes, la troisième est quant à elle montée sur une dolly Technopoint conférant un travelling associé au pan & tilt de la PTZ, mais aussi au mouvement haut & bas procuré par le totem de la dolly. Une configuration qui permet de réaliser des mouvements complexes gérés par un opérateur, ou programmables. Côté gestion du tracking effectué par 3D Virtual Studio, c’est à travers le protocole FreeD, adopté par Panasonic depuis près de deux ans pour ses PTZ, que les données sont transmises au soft. Ce dernier calcule ainsi les angles de vision, valeurs de zoom et de defocus permettant de faire évoluer la scène du décor virtuel au gré des valeurs de plan et des commutations. Pour les besoins, c’est une scène virtuelle pilotée par le moteur Unreal d’épices Games intégré à 3D Virtual Studio et dédiée au concept de « smart city » qui inaugure l’utilisation du studio. La modélisation 3D et le design de la scène ayant été confiés par Magic Hour à la société bordelaise oARo, également éditrice d’un système de tracking pour caméra d’épaule, l’EZTrack. Celui-ci devrait faire partie des prochaines évolutions du studio afin de tracker dans l’espace du cyclo la quatrième caméra (d’épaule) prévue à la configuration.

Les rédactions régionales de France 3 s’équipent en Fairlight avec Magic Hour

En une année, les 24 stations régionales de France 3 ont progressivement migré d’un mix audionumérique Fairlight ancienne génération, vers une solution Fairlight et Resolve signée Blackmagic Design, et Magic Hour…

Tout a commencé avant le premier confinement avec l’appel d’offres lancé par France Télévisions visant ses stations régionales et le remplacement de leurs consoles audionumériques Fairlight datant de la période « pré Blackmagic Design ». « Le projet fut d’envergure, souligne Grégory Vital, responsable du service ingénierie process fabrication à France Télévisions. Nous avions moins de 18 mois pour intégrer Fairlight dans nos workflows, former 190 utilisateurs et faire fonctionner 24 centres à travers la France. »

Magic Hour au cœur de l’appel d’offres
Dans sa réponse à l’appel d’offres du diffuseur national, Magic Hour, revendeur exclusif France des surfaces de contrôle Fairlight, s’est engagé à assurer la logistique, la fourniture de périphériques hard et soft, du monitoring audio et vidéo, mais aussi de former les personnels d’exploitation et de maintenance, et livrer avec régularité dans les délais impartis sur une période couverte par les vagues successives de la pandémie…
« Notre exigence pour l’appel d’offres était de garantir la continuité d’antenne de nos 24 rédactions avec une solution qui assurerait la production de nos journaux télévisés régionaux de manière fluide et rapide », note Grégory Vital. Mais avant de passer commande, si la célèbre marque Fairlight renaquit grâce à Blackmagic Design, « il fallait la mettre à l’épreuve des avis de ses potentiels futurs utilisateurs, raconte Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. C’est ainsi qu’en accord avec le constructeur, nous avons mis à la disposition de France Télévisions une console témoin permettant aux opérateurs de découvrir en conditions réelles d’utilisation “news” la console 2 baies Fairlight accompagnée de la partie soft audio intégrée au sein de DaVinci Resolve. »
Face à la concurrence, le choix de France Télévisions s’est ainsi porté sur les surfaces de contrôle Fairlight 2 baies de Blackmagic Design constituées des Fairlight Console Channel, Fader Console Channel Control et de Console Audio Editor ; associées au logiciel Fairlight de DaVinci Resolve et des plug-ins audio tels que Reverb, ou encore la solution de denoising RX8 d’Isotope forte utile pour débruiter des souffles de vent les sujets tournés en extérieur. Enfin, pour satisfaire les habitudes de travail des opérateurs au sein des rédactions régionales de France 3, c’est au spécialiste de mobilier de studio Keoda que Magic Hour a confié la réalisation de pupitres sur mesure pour la plupart des sites.

France Télévision certifie ses techniciens
Si Magic Hour prend en charge la maintenance de premier niveau auprès de France Télévisions, son stock de remplacement lui permet d’intervenir rapidement sans rupture de production audio des sujets régionaux de France 3. Sur les aspects support, Magic Hour a par ailleurs assuré la formation Fairlight des cadres de maintenance de toutes les stations régionales en collaboration avec Université France Télévisions, laquelle a assuré une série de formations à destination des personnels exploitants. « Nous avons créé un groupe de super-utilisateurs Fairlight certifiés, explique Grégory Vital. Cette initiative soutient efficacement la formation et garantit l’autonomie régionale et la rapidité d’intervention en interne. »
« Les équipes de développement de Blackmagic Design assurent quant à elles une écoute étroite des retours d’expérience issus de notre client, précise Ralph Chaloub. Cette collaboration fluide avec l’ingénierie de France Télévisions et les équipes d’iMedia, le système d’échange des médias entre Paris et les régions, contribue, en plus de mener des actions de debugging, à ajouter de nouvelles fonctionnalités. »

Côté opérationnel…
Du point de vue opérationnel, à travers la section audio de DaVinci Resolve, baptisée elle aussi Fairlight, Pascal Arnold, chef opérateur son en résume les process : « Il existe deux types d’importation de workflows pour les journaux télévisés. Celles-ci sont automatisées en envoyant des requêtes API d’iMedia à DaVinci Resolve à l’aide de scripts Python qui créent et chargent des sessions de travail depuis des templates. Concernant les workflows de sortie, nous pouvons exporter en AAF, MXF, ou exporter le son seul via les préréglages. »
Saluant l’ouverture du logiciel DaVinci Resolve réglant tout écueil de compatibilité, Grégory Vital précise : « l’accès à l’API de DaVinci Resolve aura permis d’intégrer rapidement Fairlight aux systèmes existants et à l’automatisation des workflows, assurant ainsi une transition en douceur pour nos opérateurs. » Amandine Doucet, cheffe de projet audiovisuel, complète au regard de l’expérience utilisateur et l’ergonomie des surfaces de contrôle : « elles proposent un accès direct aux fonctionnalités et commandes, telles que l’EQ, essentielles pour une salle de rédaction où la rapidité des passages à l’antenne est primordiale. »
Alors que le marché initial portait sur le déploiement de 25 consoles Fairlight, ce sont pour finir 31 unités qui auront été déployées en région afin d’absorber les besoins de stations régionales équipées d’une seconde salle de mix… Et si Fairlight répond aux exigences attendues par France Télévisions, il répond aussi aux futurs besoins de développement 4K à venir. L’aventure n’est pas finie…

Nettoyez vos sons avec RX 9

Les utilisateurs de RX8, le plug-in qui nettoie l’audio, peuvent aujourd’hui passer sur RX9… Idéale pour les sujets news, la nouvelle version de Dialogue Isolate permet d’extraire plus facilement que jamais des dialogues clairs de leur environnement, sans artefacts. Parmi les nouveautés de RX 9 la restauration de sélection permet de ramener une sélection audio à n’importe quelle étape de l’historique pour obtenir la meilleure combinaison de traitement.

Yellobrick 12G SDI vers HDMI

Lynx Technik lance un nouveau module permettant de convertir les signaux vidéo SDI 12G en signaux HDMI. Nom de code : CDH 1411. Il s’agit de l’outil idéal pour effectuer des applications de monitoring et d’affichage audio et vidéo. Parmi ses atouts : une conversion directe sans mise à l’échelle, des fenêtres de burn-in pour le time-code, des indicateurs de niveau audio à 16 canaux, et une connectivité entrée/sortie fibre permettant de transmettre le signal SDI sur fibre ou recevoir une entrée fibre SDI et la convertir en SDI et HDMI. Il est compatible fibre CWDM pour les applications multiplexées avec 18 sélections de longueurs d’onde. Il pourra bien sûr être piloté par YelloGUI, l’application logicielle gratuite pour les paramétrages avancés. Enfin, comme beaucoup de modules de la gamme, le CDH 1411 peut être utilisé de manière autonome ou faire partie d’un rack.

Services & transmission IP : une demande accrue en 2021 selon TVU Networks

TVU a publié ce mois-ci un bilan de fin d’année de son activité commerciale. Trois tendances étant à retenir pour 2021. La société a constaté une augmentation de 243 % de l’utilisation de SaaS (Software as a Service) correspondant à l’utilisation de ses services de remote production sur le Cloud tout confondu, dont une augmentation de 20 % de l’utilisation de ses services de commutation, de routage et de distribution (TVU Grid). Enfin, la plateforme de distribution de contenu de l’entreprise pour gérer et distribuer la vidéo (TVU Media Services) a également connu une croissance accélérée avec une augmentation de 752 % des heures de vidéo téléchargées en 2021 par rapport à l’année précédente. Parmi les événements marquants de l’année qui ont généré beaucoup de trafic : la fin de la mandature Trump avec les émeutes du Capitole, le procès en impeachment de l’ancien président américain, les J.O. de Tokyo et l’Expo 2020 de Dubaï qui a débuté en 2021 pour durer jusqu’en 2022.

Partenariat de fin d’année
TVU a par ailleurs annoncé en cette fin d’année un partenariat avec l’Allemand Freeway, permettant à ses clients européens de gérer en direct leurs cartes Sim destinées à leurs transmetteurs mobiles. « Un moyen plus rapide et plus efficace de se procurer et gérer les cartes Sim de divers opérateurs mondiaux, » précise TVU Networks.