Jetstream, un tarif unique pour tous vos transferts

Dites adieu à TCP et FTP avec JetStream, spécialiste du transfert de fichiers hautement volumineux. Ses solutions client et serveur permettent de s’affranchir des aléas de trafic de l’Internet : temps de réponse trop élevés, time-out, perte de paquets, sécurité aléatoire…
Ainsi, les protocoles et algorithmes JetStream permettent des taux de transfert plus élevés, jusqu’à 100 fois plus rapides que TCP, de manière fiable et sécurisée, le tout composé d’un flat rate annuel quels que soit le volume et le temps d’utilisation. Un point non négligeable pour chacun souhaitant maîtriser ses budgets, sans surprises liées à une montée en charge des échanges, de frais supplémentaires pour l’accès à l’API, pour des utilisateurs supplémentaires et autres fonctionnalités. Dans le cadre d’une configuration en miroir entre deux sites, les serveurs JetStream point à point s’avèrent être la solution la plus économique du marché. JetStream, propose une période d’essai gratuite pendant laquelle il est possible de tester le logiciel de transfert de données dans un environnement sandbox avant d’investir dans un abonnement.

Création d’un département broadcast à la C.S.T.

La Commission supérieure technique de l’image et du son (C.S.T) compte désormais un département dédié au broadcast. Ce nouveau département vise à « approfondir des sujets spécifiques en faisant appel à des experts ; présenter des nouvelles solutions sur un angle particulier et sans discours commercial ; réfléchir aux évolutions techniques ; aborder des thèmes de fond tels que le cloud, la sécurité et l’archivage des datas, l’audio-vidéo IP et les normes associées, le HDR et la qualité du signal… ; exposer ses travaux lors de salons, conférences ou labos ; présenter des études de cas et travailler sur des projets de PoC, » a annoncé la Commission dans un communiqué.

Les membres du département broadcast de la C.S.T., de gauche à droite : Pascal Souclier, membre fondateur (IIFA), Yves Davot (T.F.1.), Hans-Nikolas Locher (C.S.T.), Pierre-Laurent Jastzembski (Netgear), Emanuele Di Mauro (IIFA), Guillaume Briot (Panasonic), Carlos Leitao (IIFA), Mathias Bejanin (Groupe M6), Jean-Jacques Allouche (consultant broadcast). ©CST

Satis 2023 : IA, 5G, virtuel et job dating

À partir de demain et jusqu’au 16 novembre, direction la Plaine Saint-Denis et ses Docks de Paris. Au programme de ce Satis 2023, 3D temps réel, studios virtuels, mais aussi des conférences dédiées à l’IA, à la 5G, et un espace consacré aux « start-ups et aux entreprises les plus innovantes » de l’audiovisuel français : le Screen4all. Le Big Shoot XR, sera quant à lui dédié à l’union du tracking et des décors Led dynamiques avec « un studio XR axé sur la pédagogie », souligne un communiqué de l’organisation du salon. À noter, le 15 novembre, se tiendra le premier job dating du Satis : les recruteurs pourront ainsi recevoir des candidats dans un espace qui leur est réservé.

Baisse de prix sur les Cloud Store de Blackmagic Design

Blackmagic Design propose des prix à la baisse sur l’ensemble de ses modèles Cloud Store 8, 20 et 80 To. Le principe du Blackmagic Coud Store repose sur la technologie SSD en local conjuguée à une synchronisation avec Dropbox et Google Drive compatible avec les workflows proxy. Ainsi, une time-line entière et ses médias peuvent être partagés rapidement. Sur la station principale, le Cloud Store est raccordé en Ethernet 10G. Une sortie de monitoring HDMI permet d’y raccorder un affichage de visualisation des médias. À distance, monteurs, étalonneurs, graphistes et ingénieurs du son peuvent ainsi intervenir sur un projet via un des deux services cloud choisis par la production.

France Télévision et TVU Networks dans les starting-blocks pour les J.O.

Cliquer sur l’image pour voir le webinaire.

En juillet dernier, France Télévisions avec TVU Networks a procédé à des tests grandeur nature afin d’orchestrer certaines des retransmissions en mobilité des J.O. de Paris 2024. Au cœur du système, les solutions cloud de TVU pour la production, la collaboration à distance et la gestion du N-1. Côté prises de vue, en mobilité ou en fixe, chacune des unités portables TVU RPS One transmet dans le cloud sa contribution via la 5G, mais aussi via un renfort Starlink si nécessaire. Dans un webinaire de 55 minutes, les instigateurs du dispositif reviennent, technologie à l’appui, sur ce déploiement-test réussi…

 

Monitoring de référence : nouveau Trimaster Sony dans les starting-blocks

Il sera disponible à la mi-janvier 2024, et fait déjà parler de lui depuis son annonce au NAB et sa présentation à l’IBC. Il s’agit du nouveau moniteur de référence Sony BVM-HX3110 Trimaster HX 4K. Sa promesse ? Une qualité d’image inégalée grâce à une série d’améliorations depuis le BVM-HX310, et des options activables sous licence.

6 licences au choix
Selon les utilisations et les besoins, il est possible de choisir l’activation de six licences telles que la réponse rapide des pixels, utile dans des conditions live sport ou concert visant à réduire le flou de mouvement, mais aussi la sortie de conversion HDR-SDR, la sortie de conversion de signal, la sortie LUT 3D, le décodeur JPEG XS ou encore le protocole simple de gestion réseau qui permet de surveiller à distance l’état du moniteur.

Un angle de visualisation et une luminosité accrus
De série, citons la prise en charge des standards Smpte ST2110 pour l’acheminement des signaux sur réseau IP en entrée, mais aussi les améliorations de la luminance de crête portée à 4000 nits. Une valeur qui, selon le constructeur, garantit des noirs profonds et des détails subtils, même dans les zones les plus lumineuses de l’image. On notera également une amélioration du traitement anti-réflexion contribuant à améliorer le contraste et la netteté. Côté confort, l’angle de visualisation de la dalle a été porté à 45 degrés, bénéficiant par exemple aux personnes rassemblées autour de l’étalonneur lors d’une séance de travail. Au quotidien, on appréciera le traitement protégeant contre les traces de doigts, la conception écoresponsable avec l’utilisation de plastique recyclé pour certains éléments, ou encore le Quad View pour la comparaison de paramètres d’affichage personnalisés.

Centreville Télévision signe un studio virtuel haut de gamme

Partenaire de Magic Hour, le prestataire parisien propose désormais un studio virtuel architecturé autour d’Axymmetry Boadcast DE. Une offre clés en main disponible à Paris XVe. Revue de détail…

Quoi de mieux qu’un programme court dédié à l’innovation pour inaugurer un studio virtuel innovant ? C’est avec Bleu, Blanc, Bouge (25×1’ – Marceau Productions) — pastille qui met en avant sur France 2 et France 5 les entreprises françaises dans le cadre de France 2030 — que Centreville Télévision a lancé la commercialisation de son studio virtuel venu équiper son plateau 53. Alors que le postproducteur est un acteur incontournable à proximité des sièges des grands diffuseurs nationaux et face à la demande croissante des productions tant télévisuelles qu’institutionnelles, « il semblait légitime de proposer une prestation de studio virtuel haut de gamme en nous appuyant sur les compétences dont nous disposons en interne », explique Nathalie Renaud, directrice déléguée de cette filiale du Groupe Transatlantic.

Si l’ambition de Centreville est aussi de démocratiser ce type de dispositif à travers les licences les plus puissantes d’Aximmetry (Broadcast DE), et proposer des tarifs justes qui affranchissent le client de frais d’interface, la nouvelle offre s’inscrit loin de celle des plateaux virtuels dédiés en fixe chez les producteurs et les diffuseurs dont la légitimité de l’investissement repose sur la vie d’un programme. « À l’inverse de cette philosophie, note Nathalie Renaud, nous sommes ouverts aux productions de type « one shot », ponctuelles ou non, à travers des services à tiroirs orchestrés par nos forces vives que sont Arnaud Vignal, directeur des effets spéciaux et Florentin Franciosi, chargé d’exploitation à la direction technique, tous deux à l’écoute des besoins de chaque production. »

Pour ces deux responsables, le choix d’Aximmetry permet « de garder la main » sur la couche exploitation pour répondre à une quasi-infinité de configurations d’utilisation, mais aussi de bénéficier des mises à jour régulières du moteur Unreal, avantage à la fois technologique, et esthétique à l’égard des rendus et fonctionnalités sans cesse en évolution.

Offre & accompagnement sur mesure

Arnaud Vignal, directeur des effets spéciaux et Florentin Franciosi, chargé d’exploitation.

Il existe aujourd’hui une multitude de templates de décors sur le marché. Une des particularités de Centreville est de pouvoir proposer des modèles originaux composés en interne sur Cinema4D, « mais il est tout aussi possible de passer par Maya, Blender et consorts, ou d’autres assets compatibles fournis par le client, quitte à effectuer nous-mêmes des modifications selon les besoins, précise Arnaud Vignal. Il convient cependant d’accompagner les demandes du client au regard du budget imparti, tempère-t-il. Côté exploitation, « le couple Aximmetry et Unreal Engine a l’avantage d’être entièrement programmable, complète Florentin Franciosi. Une programmation « rapide et simplifiée avec le langage Blueprint d’Unreal » qui, selon Arnaud Vignal, « ouvre le champ des possibles lors du tournage » : des déplacements ou remplacements d’éléments de décor, des changements de texture des sols, des murs, des lancements de séquences animées… « Mais attention, note Florentin Franciosi, pour tout projet, le travail de préproduction est fondamental et vivement conseillé. Pour cela, nous accompagnons les producteurs et réalisateurs, pas toujours aguerris aux enjeux d’un tel dispositif, même si la souplesse d’Aximmetry autorise le retake dans le cas où certains éléments de décors ne seraient qu’en cours de validation. »

La programmation nodale sous Aximmetry.

Pour conserver cette souplesse, Centreville a écarté le XR qui rend toute retake impossible de par la nature même du procédé. « Le fond vert a ce côté backup rassurant pour le client broadcast, explique Arnaud Vignal, nous enregistrons tous les flux de caméra, fonds verts et truqués. Ainsi le client repart avec sa réal sous le bras, mais aussi avec tous les flux qu’il sera possible de modifier à loisir. »

 

Tracking ou caméra virtuelle
Direction le plateau 53, un des trois studios avec régie multicam que compte Centreville boulevard du général Martial Valin. C’est le plus petit avec ses 70 m2 — contre 90 m2 pour les plateaux 41 et 49 — « pas la peine d’être physiquement imposant, le virtuel se charge de simuler de grands espaces », souligne Florentin Franciosi.

Pour son ouverture en juillet dernier, Centreville a acquis de nouveaux éclairages LED pour bénéficier d’un key optimal, mais aussi trois caméras 4K FX9 Sony équipées du tracking signé HTC Vive Mars. « Aximmetry nous donne ainsi le choix de tourner en mode tracking ou en mode caméra virtuelle comme ce fut le cas pour Bleu, Blanc Bouge. » Généré dans Aximmetry, ce mode permet, par exemple, de créer des mouvements de caméra rejouables à l’identique. Une solution qui apporte de la souplesse notamment lors de retakes : il est ainsi possible dans ce cas de figure de filmer le protagoniste un jour sur fond de référence et ajouter/modifier ultérieurement des éléments de décors en conservant les valeurs du tournage.

Des stations « custom »
Pour tirer le meilleur du couple Aximmetry – Unreal Engine, c’est sur des stations « custom made » que s’appuie Centreville : « des tours choisies pour leur excellent airflow, de l’Intel Core i9 13900K pour ses fréquences supérieures à celle du Xeon qui collent parfaitement à l’usage du moteur Unreal pour l’exploitation et les compilations, et des GPU GeForce RTX 4080, » détaille Arnaud Vignal. Des machines évolutives maintenues in situ. « Nous restons à l’affût des gains de performance que le marché des composants peut apporter, souligne le directeur des effets spéciaux qui pense déjà aux prochaines exigences des diffuseurs notamment en termes d’exploitation UHD 50p, très gourmande en ressources.

Paramétrages sous Unreal 5.2.

Pour l’heure, le binôme VFX-exploitation de Centreville Télévision s’emploie à pousser la prestation en direction de l’artistique, notamment à travers les possibilités de réalisme qu’offre le moteur graphique Unreal. L’idée étant aussi de faire comprendre au client que l’espace est aujourd’hui virtuellement infini, que les effets de lumière du décor peuvent être dynamiques en temps réel et que les angles caméras sortent désormais des sentiers battus de la captation traditionnelle. « Entre deux prestations, nous effectuons plusieurs démos par semaine », indique Florentin Franciosi. « Des sessions qui visent à éclairer sur les possibilités de notre solution, complète Arnaud Vignal. Notre rôle est aussi de conseiller, conclut-il, quitte à préférer du compositing sur After Effects si le virtuel s’avère surdimensionné. »

 

 

Glue : un second Testor pour la Green Machine

On connaissait Testor, le générateur de signaux de test audio et vidéo 4K/UHD, 12G, 3G, HD/SD SDI tournant sur la Green Machine de LynxTechnik. Le spécialiste allemand d’interfaces modulaires de traitement de signaux propose désormais une seconde version de cette application pour la GreenMachine Titan : Testor AV. En plus des fonctions de base de Testor, cette version propose une analyse des retards audio/vidéo dont les représentations graphiques permettent aux opérateurs d’identifier plus facilement les écarts de synchro.

IBC 2023 : LynxTechnik AG, tout pour les signaux

Conversion, transport sur fibre, automation, gestion centralisée du système Lynx avec le SRV 1000, un module de contrôle conçu pour simplifier la gestion de systèmes Yellobrik complexes, traitements des signaux HDR… Mais aussi filtrage de la parole et réduction de bruit ambiant basé sur l’IA avec le module IDC 1411. Après les embbeder/desembbeder audio PDM 1484B et PDM 1484D et le convertisseur 12G CQS 1462 annoncés le mois dernier, le constructeur a présenté son nouveau convertisseur 4K HDMI vers 12G SDI équipé d’un tout nouveau synchroniseur de trames, le CHD 1412. Telle fut la line-up présentée par LynxTechnik AG…

IBC 2023 : TVU Networks dévoile le nouveau One

TVU Networks a profité de l’IBC pour lever le voile sur le dernier né de ses transmetteurs, le One. Équipé 5G, il est à ce jour le transmetteur de contribution par agrégation de lignes le plus compact du marché avec un poids inférieur à 2 kg et des mensurations revues à la baisse.

Côté usage, l’esprit de TVU Networks n’a pas changé d’un iota : simplicité d’utilisation à l’extrême. N’oublions pas que sur le terrain, le JRI n’a guère l’envie de se transformer en technicien. En quelques secondes, le One est prêt à diffuser en direct via la 5G. Besoin d’une couverture en direct multicam ? Le One basculera en mode production à distance. Il agrégera toutes les connexions sans fil et filaires disponibles pour la transmission, y compris ses modems 5G intégrés et Starlink.
Pour cette nouvelle version, TVU Networks, propriétaire de la technologie de transmission StatMux, y intègre son nouveau protocole. Baptisé ISX, il se veut fiable et efficace dans les environnements de transmission les plus difficiles tels que les zones de congestion ou de signal instable. En mode reportage sur le terrain ou en production Remi multicam, il fournit une transmission 4K/60P HDR, prend en charge jusqu’à 3G-SDI ou HDMI 2.0, et offre une qualité d’image en 8 ou 10 bits en 4:2:2 ou 4:2:0. De quoi satisfaire les besoins news ou sports des diffuseurs.

Sur le stand, les visiteurs ont pu découvrir l’environnement cloud de TVU permettant de produire jusqu’en UHD, à distante et à coûts réduits selon une approche modulaire de services SaaS utilisables selon les besoins (Software As A Service). Du nouveau transmetteur mobile One agrégeant les lignes de réseau cellulaire 5G, jusqu’aux solutions remote de commutation et d’habillage graphique jusqu’à l’acheminement vers la régie des signaux prêts à être diffusés. Sans oublier le service de collaboration à distance destiné aux équipes de production, TVU Channel pour créer son propre service en OTT, ou encore TVU Remote Commentator qui affranchit les commentateurs d’une présence sur un événement. Tous ces services sont gérés par un système de codage-décodage propriétaire garantissant la robustesse, la parfaite synchronisation des signaux et la très faible latence.