Déploiement : Mathematic se pare d’une solution d’archivage unifiée

Archiware, Quantum, Accusys et SuperMicro sont au cœur de cette nouvelle architecture automatisée, accompagnée par Magic Hour…

Cliquez sur l’image pour plonger dans la bande démo de Mathematic.

Dans une publicité, au cinéma ou dans vos jeux vidéo préférés, vous avez sans doute déjà vu une création de Mathematic, studio d’effets visuels et CGI ultra travaillés qui officie à Paris depuis sa création en 2006, mais aussi depuis Montréal, Los Angeles depuis avril dernier, et plus proche de nous, de Montpellier depuis septembre.

Un choix collégial
Le studio a constamment fait évoluer ses processus tant techniques qu’artistiques, si tant est que son hub originel de Paris ait souhaité élargir ce précepte à la conservation de ses créations. « Avec les prescripteurs du service IT, nous avons mis en commun nos connaissances des matériels et solutions rencontrés dans le passé au cours de nos expériences respectives, explique Pascal Préguiça, administrateur IT sur le site parisien de Mathematic. Avec pour ambition d’aboutir sur une solution d’archivage robuste, efficace et équipée de juste ce qu’il faut, le mieux étant souvent ennemi du mal. »

Du manuel à l’automatisation
Depuis les débuts, l’archivage avait toujours été effectué de manière « artisanale », ce qui pouvait s’avérer chronophage, mais aussi gourmand en espace lorsque les projets à conserver stationnaient temporairement sur les 200 To de leurs serveurs de stockage. « Nous avions jusqu’alors une station sous Linux avec accès 10 Giga à laquelle étaient rattachés deux lecteurs LTO-8, » précise Pascal. Avec ce nouveau dispositif, ce qui change avant tout c’est l’automatisation des processes et la fin de cette « chasse constante à l’espace disponible ». Côté software, Mathematic s’est tourné vers Archiware P5 « une solution souple qui va nous permettre de paramétrer des stratégies d’archivage, mais aussi une interface simple à utiliser pour les assistants de labo qui auront la charge d’intervenir après que nous les aurons formés à ce nouvel outil. »

50 lots LTO-9
Mais pour répondre à cette quête récurrente d’espace, le stockage Accusys ExaSan de 288 To bruts en attachement direct vient renforcer le dispositif dont le rôle sera de servir de stockage tampon des projets prêts à partir pour l’archivage, mais aussi de stockage froid si nécessaire. « Pour avoir travaillé avec des solutions Accusys, nous les savons robustes et efficaces, » commente l’administrateur IT de Mathematic. Puis, pour prendre en charge la partie sauvegarde sur LTO-9 et la capacité d’automatisation pure, une librairie Scalar i3 de Quantum libère toute sa capacité sur 3 RU sur 50 slots avec ses deux lecteurs IBM LTO-9. Enfin, pour architecturer l’ensemble, un serveur SuperMicro 1RU connecté au cœur de réseau via deux liens 10 Giga est entièrement dédié à la gestion de l’archivage.

Objectif : reprendre l’existant
Configuré en atelier et intégré par Magic Hour sur le site parisien de Mathematic, c’est désormais aux spécialistes IT du studio que revient la tâche de mettre en place les stratégies d’archivage d’Archiware P5, l’objectif à terme étant de reprendre l’ensemble de l’existant depuis 2006 et de conserver un fonds indexé dans les règles de l’art. « Nous ne conservons que les éléments utiles qui ont contribué à un projet, explique Pascal Préguiça. Donc pas forcément tous les rushes, indique-t-il, mais les assets pour les VFX, et bien sûr les éléments finaux livrés aux clients. Notre politique avant archivage est de nous assurer du “go” des chargés de production. Dans le cas d’un retake inopiné, nous pourrons toujours remonter sur le serveur tout un projet en un temps record. » 

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Studio virtuel : Novita Prod choisit Aximmetry

Le 7 novembre dernier, les téléspectateurs de France 3 Corse ViaStella ont découvert A Castagna, un jeu télévisé quotidien en langue corse produit par Novita Prod et réalisé en décors virtuels.

A Castagna (La Châtaigne en langue corse), un 26 minutes quotidien produit par Novita Prod et diffusé sur France 3 Corse ViaStella, signe l’arrivée d’Aximmetry sur l’île de Beauté. Du lundi au jeudi à 18 h sur la chaîne régionale de France Télévisions, deux équipes s’affrontent sur des questions de culture générale : l’une dans les studios de Novita Prod à Ajaccio, l’autre dans une ville ou un village de Corse. « C’est au cœur du concept initial du jeu que s’est imposé naturellement le choix du décor virtuel, raconte Antoine Gannac, cofondateur du groupe Wide Studios et producteur à Novita Prod, société de production basée à Ajaccio. En plateau, il fallait trouver la juste intégration des images des deux candidats constituant l’équipe extérieure. L’incrustation dans un décor virtuel nous a semblé être la meilleure des solutions. » 10 ans plus tôt, Novita Prod avait envisagé de s’équiper en moyens virtuels, mais la lourde mise en œuvre technique et les coûts associés à cette technologie avaient incité à renoncer. Aujourd’hui, « l’utilisation d’un décor virtuel est techniquement et économiquement accessible et permet d’apporter un souffle nouveau à l’écriture visuelle, comme c’est le cas pour A Castagna », souligne Antoine Gannac.

Souplesse d’exploitation
À l’instar de diffuseurs comme France 3 Bordeaux ou encore Euronews qui ont fait l’acquisition de licences Aximmetry, Novita Prod compte désormais cette nouvelle offre sur le territoire corse dans ses studios de 300 m2 d’Ajaccio. Pour retenir Aximmetry parmi les 3 solutions initialement en lice pour équiper son studio, le producteur reconnaît que la souplesse d’exploitation a « largement pesé dans la balance ». Une souplesse qu’il retrouve au tournage : « grâce aux fonctionnalités que nous avons pu développer spécifiquement pour A Castagna, nous nous sommes affranchis d’une gestion complexe de tâches récurrentes. » On pense notamment à la gestion des lumières d’ambiance sur le plateau, aux lancements de synthés, des musiques et des illustrations sonores qui viennent ponctuer les 5 manches du jeu télévisé. Et ce jusqu’au comptage des points. Toutes ces tâches gérées par le logiciel d’Aximmetry et déclenchées par un unique opérateur « font gagner un temps précieux en production et éliminent les sources d’erreurs », conclut Antoine Gannac.

 

FOCUS
•Pour Novita Prod, Magic Hour a eu pour mission de fournir les licences Aximmetry, les stations Lenovo, d’intégrer au workflow et configurer le système de tracking Mosys associé à deux PTZ Panasonic AW150 (grue et plateau) et deux Ursa Mini (Plateau). Par un transfert de compétences, Magic Hour permet à la société montpelliéraine l’Atelier Digital dirigée par Cédric Cossec, partenaire de Novita chargé de la direction technique, d’assurer la formation utilisateurs et le suivi des développements à venir pour Novita Prod sur l’outil Aximmetry.
• Les décors de A Castagna ont été créés par un des pionniers du graphic design 3D, Rafael Martinez (Pygmee Production), également basé à Montpellier.
Novita Prod, fait partie du groupe Wide Studios qui regroupe plusieurs sociétés de production à Paris, en Corse et en région Rhône-Alpes. Novita produit des magazines et émissions de plateau, des documentaires, de la fiction et des films institutionnels. Pour ViaStella, son catalogue s’articule autour des magazines découverte et art de vivre, des émissions jeunesse et des émissions de plateau & divertissements. La langue corse représente un tiers de ses productions.

Stockage : Lumaforge Jellyfish, une solution taillée pour Gunsmoke

Il y a deux mois, Gunsmoke est passée d’un simple réseau et de l’utilisation de disques amovibles vers une solution Jellyfish de Lumaforge. Un choix judicieux pour cette entreprise à taille humaine. Témoignage…
Fini les disques qui transitent de salle en salle. Gunsmoke, société de production et de postproduction spécialisée dans la stratégie, le conseil, et le contenu de marque en B2B et B2C vient de s’équiper d’une solution de stockage NAS LumaForge Jellyfish. « Même si durant des années nous avons su nous adapter à notre réseau interne pour partager nos projets, nous avons longtemps hésité avant de choisir un stockage centralisé adapté à nos besoins, » se rappelle Hervé Thouement, directeur associé en charge de la postproduction de Gunsmoke.
Simplicité et efficacité avant tout
Pour cet ancien graphiste flamiste qui confie « mettre toujours la main à la pâte » au Flame, il était absolument indispensable de se parer d’un outil accessible et paramétrable facilement : « la simplicité de mise en place plug’n’play, le paramétrage et l’interface de gestion de Jellyfish correspondent parfaitement à nos besoins, » souligne-t-il. C’est à une tour Jellyfish de 120 To soit 79 To utiles (extensible à 159 To utiles) que sont désormais raccordées les 5 stations de travail de Gunsmoke. Le Flame, bien sûr, le montage sur Premiere Pro et After Effect, l’étalonnage sur Davinci Resolve Studio, les 5 salles de Gunsmoke, déjà collaboratives dans l’esprit d’équipe, sont désormais collaboratives à travers un workflow simple et efficace : « on se retrouve avec une ergonomie compréhensible de tous pour gérer nos projets, » assure Hervé.
« Tirer l’artistique et la narration vers le haut »
Gunsmoke mise avant tout sur le travail de l’image en interne, mais aussi avec les talents free-lance qui viennent remplir ses rangs au fil des ans. Ici, l’équipe privilégie l’humain et chacun estime depuis les premiers films de Gunsmoke en 2009, qu’une bonne entente et une bonne communication contribuent à tirer l’artistique et la narration vers le haut. « Nous avons toujours été habitués à faire tout nous-mêmes, conclut Hervé Thouement, cela explique peut-être notre attachement exacerbé au travail de l’image bien exécuté. »

Liaisons de contribution : la rédaction nationale de FTV sur le pont avec TVU Networks pour les funérailles d’Élisabeth II

Face au risque de saturation des réseaux de téléphonie mobile pour couvrir en direct les funérailles de la reine Élisabeth II d’Angleterre, France Télévisions a fait appel aux solutions de TVU Networks dans une configuration innovante…
Les grands rassemblements sont souvent synonymes de saturation des réseaux de téléphonie mobile et de course à la bande passante entre diffuseurs. Appels téléphoniques écourtés, prises de vue en direct peu exploitables… Les problématiques de production de la rédaction nationale de France Télévision liées à l’ampleur médiatiques des funérailles de la reine Élisabeth II d’Angleterre n’ont bien sûr pas échappé à cette règle.
VU One & Starlink
Pour faire face aux restrictions imposées aux diffuseurs limitant de fait l’utilisation de moyens satellitaires lourds, c’est à partir d’une configuration intégrant la technologie TVU Networks et Starlink de SpaceX que France Télévisions a misé pour couvrir l’événement en direct. « Testée à deux reprises en Ukraine et en Corse, nous avons pris le parti de déployer cette configuration à grande échelle pour cet événement, » souligne Romuald Rat, directeur de la production de l’information de France Télévisions. Cette association de technologie TVU/Starlink est venue pallier la saturation des réseaux et l’instabilité des débits, causes principales de la dégradation des signaux dans pareilles circonstances. Pour Skader Ben Attia, directeur de l’ingénierie de France Télévisions, « nous devons proposer aux équipes de production de l’information et aux reporters des solutions technologiques leur permettant de couvrir chaque événement, quelles que soient les contraintes techniquesLa souplesse et la simplicité d’usage des outils TVU Networks remplissent à 200 % ces conditions. »
Ainsi, la rédaction nationale de France Télévisions a pu assurer ses directs à partir de tous les lieux éditorialement pertinents malgré un réseau de téléphonie mobile surchargé, des contraintes de moyens satellitaires poussés à l’extrême et la volonté de maîtriser ses coûts de production. « Cette configuration TVU/Starlink nous a menés à la croisée des chemins d’un rendez-vous technologique et d’un événement historique, conclut Romuald Rat, avec la certitude d’être en mesure de servir sans faille notre public en nous concentrant pleinement sur la narration. Il est difficile de ne pas être très fier du travail accompli. »

Magic Hour déploie un nouveau SAN pour Wanda

En mars 2020, Wanda Productions expérimentait avec Magic Hour (et avec succès) une séance d’étalonnage à distanceen plein confinement. Cette année, le producteur et post-producteur spécialisé dans la publicité, confie à Magic Hour le déploiement de son nouveau SAN sous système de fichiers Quantum StorNext6.

On ne change pas un concept qui offre souplesse, coût attractif et performances. C’est donc en mode Ryo (Roll your own) que Wanda Productions a choisi pour la seconde fois, de faire évoluer son SAN dédié à la postproduction « pour les films publicitaires et les clips vidéo », détaille son directeur des post-productions, Olivier Glandais.
Presque 10 ans plus tôt, le Roll your own, ou « Construit ton propre… » dans la langue de Molière, permettait déjà à Wanda de gérer ses médias sous Quantum StorNext5 via un serveur de métadonnées Dell et des baies tierces. « Alors que le marché de la publicité exige aujourd’hui un tournage 8K sous tous les codecs existants, le moment était propice pour faire évoluer notre workflow avec cette exigence technologique, aussi mais de garantir une certaine robustesse des flux de signaux, gagner en rapidité d’accès et mettre en conformité technique tous les postes, du montage à l’étalonnage en passant par les trucages et le finishing », explique Olivier Glandais.

Côté SAN
Pour cette mission conduite chez Magic Hour par Florian Villelégier, ingénieur technique, l’opération a consisté à proposer à Wanda « le triptyque » serveur de métadonnées Dell Power Edge R640 couplé à une baie « métadonnées » existante, Quantum StorNext6, et deux nouvelles baies de stockage SAN Accusys A12S2-PS de 144 To chacune. De ces 288 To bruts, le nouveau SAN de Wanda compte désormais 140 To de stockage net après protection, contre 60 To auparavant. De quoi aujourd’hui laisser venir…
« Dans le cadre de cet upgrade matériel, nous avons conservé toute l’infrastructure réseau dont les technologies sont à ce jour toujours d’actualité », précise Florian Villelégier. On pense notamment aux switches du réseau de métadonnées, de supervision et de configuration, et des trois réseaux de données… « Mises à jour des clients StorNext, configuration du nouveau SAN en atelier, tout a été prévu pour prévenir de tout aléa sur site », souligne-t-il. Une « fenêtre de tir » très courte estime Olivier Glandais, pour une intégration et une nouvelle config opérationnelle clés en main, restituée à Wanda dans les délais impartis.

Côté clients
« Qui dit upgrade du SAN, dit upgrade des postes raccordés afin de libérer toute la puissance de cette nouvelle architecture, » insiste le directeur des post-productions de Wanda. « Notamment à travers les besoins d’étalonnage et un passage en version 17 de Davinci Resolve, une version appréciée des étalonneurs qui viennent travailler sur nos projets. »
Si le passage de StorNext 5 à 6 a demandé quelques changements d’habitudes aux opérateurs « chacun s’y est vite retrouvéAvec une préférence très marquée le Mac, ce fût également l’occasion de passer à de nouvelles machines et de nouvelles versions, bien sûr sous Davinci Resolve 17, mais aussi avec After Effects, Flame, Media Composer et Adobe Première… » conclut le directeur technique.

Studio Virtuel : 2021, réellement l’année Aximmetry

Studio Virtuel costcutter de l’éditeur hongrois Aximmetry, Virtual Studio a le vent en poupe dans l’Hexagone. Retour sur une success-story initiée sur fond de pandémie…

Fin 2018, depuis la première présentation européenne de la solution Aximmetry à IBC, le public découvrait un studio virtuel qui allait démocratiser, voire révolutionner, l’usage d’une technologie auparavant réservée aux grands broadcasters et maisons de production.
Aximmetry s’était exporté au dehors de ses frontières hongroises, le studio virtuel n’était plus cet objet de convoitise des plus « petits » au regard des investissements financiers qu’il exigeait, mais véritablement une solution accessible à tous pour un ticket d’entrée à 500 euros… Et de surcroît propulsée par le puissant moteur de rendu Unreal Engine d’Epic Game.

La pandémie insuffle de nouveaux besoins
De cet IBC 2018 jusqu’au premier confinement de mars 2020, Aximmetry Virtual Studio, à l’instar de toute technologie, continue d’évoluer. Webinaires et sessions Zoom, Teams et consorts sont le lot quotidien de tous ; et ces habitudes perdurent… jusqu’à lasser !
« Toutes ces périodes de restrictions engendrées par la pandémie ont incontestablement joué en la faveur d’Aximmetry, estime Éric Soulard, CTO de Magic Hour. Les entreprises étaient lasses de communiquer sans esthétique qualitative. Et Aximmetry qui avait déjà suscité notre curiosité quelques mois auparavant nous semblait être la solution idéale pour répondre à cette demande bien réelle. »

L’aventure Aximmetry
Du premier contact à IBC 2019 avec Aximmetry pour en devenir distributeur exclusif en France et intégrateur dès juillet 2020, Magic Hour se tenait prêt à répondre à la demande. À celle des prestataires audiovisuels et événementiels qui comptaient investir le marché du studio virtuel, jusqu’à celle des grandes entreprises qui souhaitaient s’équiper en interne de moyens clés en main.
« Plus que de simplement vendre des licences, il s’est agi pour nous de développer rapidement une véritable expertise autour d’Aximmetry, se souvient Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. De l’analyse des besoins, de notre capacité à déployer des solutions clés en main à travers notre cœur de métier d’intégrateur et d’ingénieur-conseil d’une part, mais aussi d’assurer la formation et le support d’autre part. » Sans oublier le versant créatif qu’exigent les environnements virtuels. Car s’il existe quatre templates livrés de base avec le logiciel, « nous avons fait le choix de nous entourer de créatifs pour proposer des décors virtuels qui répondent aux exigences de nos clients, institutionnels ou non, » complète Jeff Ferriol, cofondateur de Magic Hour.

Formation
Quant au programme de formation proposé par Magic Hour autour d’Aximmetry, « il est en constante évolution, indique Éric Soulard. Nous l’enrichissons à mesure de notre veille technologique, jusqu’à établir des liens entre studios virtuels, réalité augmentée, animation en temps réel et métaverses. Et nous n’en sommes qu’au début. »
Aujourd’hui, la formation proposée par Magic Hour se déroule sur 4 jours pleins à destination des opérateurs d’exploitation. Et le CTO de citer : « les aspects techniques et l’exploitation du soft, l’intégration à des solutions de réalité augmentée, la configuration avec des caméras trackées ou opérant en tracking virtuel sur cyclo ou mur LED, l’incrustation de vidéos dans les éléments de décors… » Un programme qui couvre à ce jour toutes les conditions d’exploitation d’Aximmetry.

Ils ont choisi Aximmetry

Lasergraphics à la Cinémathèque de Turin

C’est à Magic Hour que le Museo Nazionale del Cinema de Turin a fait appel pour acquérir une ScanStation 4K Lasergraphics. Présentation du premier institut dédié à la conservation du patrimoine cinématographique italien.

Créer un musée du cinéma est toujours l’affaire de passionnés… Et rassembler objets, équipements et bobines est le point de départ obligé d’une telle aventure.  En France, dès 1935 à Paris, de l’autre côté des Alpes, à Turin, dès 1941…
En pleine seconde guerre mondiale naquit le premier projet dédié à la mémoire du cinéma transalpin, bien avant celui de Rome en 1949. Et c’est à Maria Adriana Prolo, passionnées et spécialiste piémontaise de l’histoire du cinéma, que Turin doit son Museo Nazionale del Cinema, avec le soutien artistique de pionniers du cinéma italien. Il est aujourd’hui en pointe dans la recherche sur la préservation des supports et l’histoire du cinéma, et à l’origine d’un vaste programme de restauration, d’initiatives d’édition, et participe activement aux manifestations cinématographiques à travers le monde : festivals et rencontres avec les protagonistes du 7e art, sans oublier sa participation à des programmes éducatifs.

Un jeune laboratoire
La cinémathèque attenante au « Museo », forte de 30 000 titres depuis les débuts du cinéma muet italien vers 1910, a ouvert en 2019 son laboratoire de restauration numérique ; elle qui avait pris l’habitude de sous-traiter ses travaux de restauration numérique dès 2015. Pour le responsable du laboratoire numérique dédié à la restauration et la conservation des œuvres, Gabriele Perrone, « C’est un petit labo, mais un labo intelligent », construit mois après mois depuis 2019, jusqu’à l’acquisition en 2021 de l’outil « le plus adapté à ses besoins » : un scanner 4K ScanStation de Lasergraphics. Pour Gabriele, qui navigue dans l’univers de la restauration du patrimoine cinématographique depuis plus de 10 ans, de l’Österreichisches Filmmuseum de Vienne en passant par la Cinémathèque suisse ou encore la Cinémathèque nationale du Mexique où il passa quelque 5 années, sa mission à la Cinémathèque de Turin est double : restaurer et archiver la collection de films muets patrimoniaux du Musée national du Cinéma, et collaborer « à toutes sortes de projets de restauration aux côtés d’instituts tels l’Imagine Ritrovata (Bologne), la Cinémathèque italienne (Rome) ou encore la Cinémathèque de Belgique… » Et ce, tout en enseignant au Centro Sperimentale di Cinematografia (CSC) à Rome l’inspection et l’identification des supports et les techniques de restauration des images.

ScanStation et supports fragiles 
La mission de restauration numérique que s’est fixée le Musée vise à pouvoir traiter tous les formats en sa possession. Du 8, 9.5, 16, 35 mm jusqu’au très exotique Pathé Kok de 28 mm utilisé par les studios Pathé dans les années 1910. Gabriele Perrone justifie l’importance de scanner tous ces formats avec la ScanStation. Et notamment de « pouvoir choisir la vitesse de scan : du temps réel pour les supports en bon état jusqu’à la vitesse la plus lente, respectueuse des supports les plus fragiles.  Sans oublier, note-t-il, l’avantage de l’entraînement sprocketless permettant de guider le film. Idéal pour des perfos en mauvais état, ou pour un support acétate atteint d’un syndrome du vinaigre particulièrement avancé… » Si la préparation des supports avant le scan est confiée à des labos extérieurs, les workflows post scan sont quant à eux à l’identique de tous ceux en lien avec la restauration numérique. À travers notamment la suite Diamant-Film de HS-Art, du nettoyage automatique au deflicker jusqu’à la stabilisation et les interventions manuelles. Et pour la suite, un étalonnage sur DaVinci Resolve Studio avec l’ajout du tintage de l’image, une « pratique de colorisation des scènes très en vogue à l’époque du muet », conclut Gabriele Perrone.
Enfin pour l’archivage, la Cinémathèque privilégie une conservation sur archive LTO associée à un export DCP permettant la présentation des œuvres au public dans le cadre de festivals, et une version ProRes HD. À ce jour, la Cinémathèque compte quelque 200 titres numérisés et restaurés. Un début…

On découvre au Museo Nazionale di Torino, la statue du dieu Moloch construite pour
le tournage de
Cabiria (1914) réalisé par Giovanni Pastrone. Cabiria est le plus
célèbre des films muets italiens, c’est aussi le premier film de l’histoire
à avoir été projeté à la Maison Blanche.
Photo (c) Jean-Pierre Dalbéra

Aximmetry et Magic Hour au cœur du studio virtuel Accenture Labs à Sophia-Antipolis

Quoi de plus légitime d’adopter les technologies audiovisuelles les plus en pointe pour le premier groupe de consulting fort de quelque 600 000 salariés dans le monde ? De son implication dans la recherche et l’innovation orientée industrie et services, Accenture dispose de 7 laboratoires aux quatre coins du globe, les Accenture Labs.

Au cœur de Sophia-Antipolis
L’Accenture Lab du parc technologique de Sophia-Antipolis est l’un d’entre eux. Le groupe y développe de nouveaux concepts par le biais de projets de R&D appliqués. L’objectif ? Investir, incuber et fournir des idées et des solutions innovantes à ses clients. Véritable showroom des technologies du futur, chaque Accenture Lab est organisé par secteur d’activité, de l’industrie de pointe aux services bancaires en passant par le retail, la data, la domotique… où se côtoient des solutions appliquées de réalité virtuelle, de réalité augmentée, ou de robotique. Si la liste est bien trop longue pour être déroulée, cet aperçu de technologies nous laisse entrevoir les outils mis à la disposition des chercheurs du « Lab » pour y développer de nouvelles idées. L’installation d’un studio virtuel en fait partie. Pour réaliser sur place des cessions vidéo haut de gamme, immersives, à des fins de communication interne et externe, mais aussi pour présenter à ses clients de nouveaux concepts, à distance, dans un environnement compris de tous.

Une configuration haut de gamme pour l’entreprise
C’est dans ce nouveau studio qu’est intervenu Magic Hour pour y intégrer au workflow la solution 3D Virtual Studio d’Aximmetry qui permet aux protagonistes d’évoluer dans un décor virtuel ultraréaliste, mais aussi pour gérer le projet, assurer la formation et livrer un outil de captation clés en main.
D’environ 20 m2, le cyclorama est équipé des toutes dernières caméras PTZ Panasonic AW-UE150 qui permettent une captation en 4K 50p. Si deux d’entre elles sont utilisées à partir de points fixes, la troisième est quant à elle montée sur une dolly Technopoint conférant un travelling associé au pan & tilt de la PTZ, mais aussi au mouvement haut & bas procuré par le totem de la dolly. Une configuration qui permet de réaliser des mouvements complexes gérés par un opérateur, ou programmables. Côté gestion du tracking effectué par 3D Virtual Studio, c’est à travers le protocole FreeD, adopté par Panasonic depuis près de deux ans pour ses PTZ, que les données sont transmises au soft. Ce dernier calcule ainsi les angles de vision, valeurs de zoom et de defocus permettant de faire évoluer la scène du décor virtuel au gré des valeurs de plan et des commutations. Pour les besoins, c’est une scène virtuelle pilotée par le moteur Unreal d’épices Games intégré à 3D Virtual Studio et dédiée au concept de « smart city » qui inaugure l’utilisation du studio. La modélisation 3D et le design de la scène ayant été confiés par Magic Hour à la société bordelaise oARo, également éditrice d’un système de tracking pour caméra d’épaule, l’EZTrack. Celui-ci devrait faire partie des prochaines évolutions du studio afin de tracker dans l’espace du cyclo la quatrième caméra (d’épaule) prévue à la configuration.

Les rédactions régionales de France 3 s’équipent en Fairlight avec Magic Hour

En une année, les 24 stations régionales de France 3 ont progressivement migré d’un mix audionumérique Fairlight ancienne génération, vers une solution Fairlight et Resolve signée Blackmagic Design, et Magic Hour…

Tout a commencé avant le premier confinement avec l’appel d’offres lancé par France Télévisions visant ses stations régionales et le remplacement de leurs consoles audionumériques Fairlight datant de la période « pré Blackmagic Design ». « Le projet fut d’envergure, souligne Grégory Vital, responsable du service ingénierie process fabrication à France Télévisions. Nous avions moins de 18 mois pour intégrer Fairlight dans nos workflows, former 190 utilisateurs et faire fonctionner 24 centres à travers la France. »

Magic Hour au cœur de l’appel d’offres
Dans sa réponse à l’appel d’offres du diffuseur national, Magic Hour, revendeur exclusif France des surfaces de contrôle Fairlight, s’est engagé à assurer la logistique, la fourniture de périphériques hard et soft, du monitoring audio et vidéo, mais aussi de former les personnels d’exploitation et de maintenance, et livrer avec régularité dans les délais impartis sur une période couverte par les vagues successives de la pandémie…
« Notre exigence pour l’appel d’offres était de garantir la continuité d’antenne de nos 24 rédactions avec une solution qui assurerait la production de nos journaux télévisés régionaux de manière fluide et rapide », note Grégory Vital. Mais avant de passer commande, si la célèbre marque Fairlight renaquit grâce à Blackmagic Design, « il fallait la mettre à l’épreuve des avis de ses potentiels futurs utilisateurs, raconte Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. C’est ainsi qu’en accord avec le constructeur, nous avons mis à la disposition de France Télévisions une console témoin permettant aux opérateurs de découvrir en conditions réelles d’utilisation “news” la console 2 baies Fairlight accompagnée de la partie soft audio intégrée au sein de DaVinci Resolve. »
Face à la concurrence, le choix de France Télévisions s’est ainsi porté sur les surfaces de contrôle Fairlight 2 baies de Blackmagic Design constituées des Fairlight Console Channel, Fader Console Channel Control et de Console Audio Editor ; associées au logiciel Fairlight de DaVinci Resolve et des plug-ins audio tels que Reverb, ou encore la solution de denoising RX8 d’Isotope forte utile pour débruiter des souffles de vent les sujets tournés en extérieur. Enfin, pour satisfaire les habitudes de travail des opérateurs au sein des rédactions régionales de France 3, c’est au spécialiste de mobilier de studio Keoda que Magic Hour a confié la réalisation de pupitres sur mesure pour la plupart des sites.

France Télévision certifie ses techniciens
Si Magic Hour prend en charge la maintenance de premier niveau auprès de France Télévisions, son stock de remplacement lui permet d’intervenir rapidement sans rupture de production audio des sujets régionaux de France 3. Sur les aspects support, Magic Hour a par ailleurs assuré la formation Fairlight des cadres de maintenance de toutes les stations régionales en collaboration avec Université France Télévisions, laquelle a assuré une série de formations à destination des personnels exploitants. « Nous avons créé un groupe de super-utilisateurs Fairlight certifiés, explique Grégory Vital. Cette initiative soutient efficacement la formation et garantit l’autonomie régionale et la rapidité d’intervention en interne. »
« Les équipes de développement de Blackmagic Design assurent quant à elles une écoute étroite des retours d’expérience issus de notre client, précise Ralph Chaloub. Cette collaboration fluide avec l’ingénierie de France Télévisions et les équipes d’iMedia, le système d’échange des médias entre Paris et les régions, contribue, en plus de mener des actions de debugging, à ajouter de nouvelles fonctionnalités. »

Côté opérationnel…
Du point de vue opérationnel, à travers la section audio de DaVinci Resolve, baptisée elle aussi Fairlight, Pascal Arnold, chef opérateur son en résume les process : « Il existe deux types d’importation de workflows pour les journaux télévisés. Celles-ci sont automatisées en envoyant des requêtes API d’iMedia à DaVinci Resolve à l’aide de scripts Python qui créent et chargent des sessions de travail depuis des templates. Concernant les workflows de sortie, nous pouvons exporter en AAF, MXF, ou exporter le son seul via les préréglages. »
Saluant l’ouverture du logiciel DaVinci Resolve réglant tout écueil de compatibilité, Grégory Vital précise : « l’accès à l’API de DaVinci Resolve aura permis d’intégrer rapidement Fairlight aux systèmes existants et à l’automatisation des workflows, assurant ainsi une transition en douceur pour nos opérateurs. » Amandine Doucet, cheffe de projet audiovisuel, complète au regard de l’expérience utilisateur et l’ergonomie des surfaces de contrôle : « elles proposent un accès direct aux fonctionnalités et commandes, telles que l’EQ, essentielles pour une salle de rédaction où la rapidité des passages à l’antenne est primordiale. »
Alors que le marché initial portait sur le déploiement de 25 consoles Fairlight, ce sont pour finir 31 unités qui auront été déployées en région afin d’absorber les besoins de stations régionales équipées d’une seconde salle de mix… Et si Fairlight répond aux exigences attendues par France Télévisions, il répond aussi aux futurs besoins de développement 4K à venir. L’aventure n’est pas finie…

« Magic TVU Live », l’émission 100% SaaS

La pandémie vous aura sans aucun doute conviés à moult webinaires… Au sortir de la crise sanitaire, Magic Hour et TVU Networks ont donc imaginé un événement live loin des Zooms et Teams aux lumières blafardes illustrés de PowerPoint pour vous présenter toutes les possibilités de productions dans le Cloud qu’offrent les solutions TVU Networks… 

Directs depuis la Sainte Famille de Barcelone et Meudon-Bellevue…

Afin de rendre compte du potentiel des outils TVU Networks en conditions réelles, l’émission s’est déroulée entre Barcelone, Meudon-Bellevue aux portes de Paris et Nogent-sur-Marne dans l’Est parisien en agrégeant trois types de captation image : caméra professionnelle et TVU One à Meudon et plateau de Barcelone, iPhone et application TVU Anywhere devant la cathédrale de la Sainte-Famille, iMac dans l’Est parisien. L’intercom entre les sites fut géré au travers de la solution Partyline. La réalisation fut quant à elle assurée depuis Barcelone à l’aide de TVU Producer, mélangeur et synthé dans le Cloud, pour une diffusion en direct à la fois sur Facebook et YouTube associée à un chat en direct.

Voir Magic TVU Live