L’Image Retrouvée, cure de jouvence du patrimoine cinématographique

Rares sont les laboratoires dont l’unique engagement est de se consacrer à la restauration de films. L’Image Retrouvée fait partie de ceux qui ne se dispersent pas. Amour du travail bien fait, mais surtout amour du cinéma. Portrait du plus cinéphile des labos…

Cinéphile, historique, scientifique… Ainsi pourrions-nous brièvement résumer le travail d’orfèvre de restauration du patrimoine cinématographique mondial auquel on s’emploie à L’Image Retrouvée. Depuis sa création à Bologne en 1990 où la maison mère, L’Immagine Ritrovata, compte aujourd’hui quelque 80 collaborateurs, en passant par Paris depuis 2016 où œuvrent quelque 25 spécialistes, sans compter le bureau de Hong-Kong, et la reprise d’Éclair Cinéma l’année dernière devenue Éclair Classics, les chefs-d’œuvre en péril du cinéma mondial n’ont jamais été entre de si bonnes mains.

Restaurer c’est dialoguer…

À la tête du laboratoire, son directeur, Davide Pozzi. Il estime que la restauration est un dialogue, « un échange entre le laboratoire qui apporte son savoir-faire technique et sa méthodologie, avec les ayants droits et les experts, historiens du cinéma et chercheurs ». Cette couleur philologique de la restauration soutenue par ces derniers contribue « à apporter de la science dans un métier qui compte une grande part de subjectivité ». Une démarche qui, menée à un paroxysme d’exigence, a conduit à la restauration, entre bien d’autres, d’un chef-d’œuvre du patrimoine français pour le compte de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé : La Roue de Abel Gance.

Dans une version telle qu’elle fut voulue par son réalisateur et présentée aux spectateurs du Gaumont-Palace à sa sortie en 1923. Dans la même veine, le laboratoire œuvre actuellement sur un autre « Gance », Napoléon (1927), dont la restauration est suivie par le réalisateur et chercheur Georges Mourier pour le compte de la Cinémathèque française.

Du mécanique au technologique

Pour satisfaire ce haut niveau d’expertise, L’Image Retrouvée a su créer deux départements qui n’existaient nulle part dans le secteur : les départements Chimique et Comparaison des éléments. Si le premier consiste à effectuer « une remise en état mécanique de la pellicule » comme le souligne Davide Pozzi, le second vise à collecter et scanner tous les éléments qui ont contribué à la fabrication d’une version : « Il n’existe pas qu’une unique version d’un film, précise-t-il.

Et d’expliquer : entre une première sortie en festival, une exploitation en salle, ou encore des versions directors’cut, il convient, en accord avec les ayants droits et les historiens missionnés, de choisir quelle version sera à même de contribuer à la mise en valeur du patrimoine et à sa sauvegarde. » Une opération qui consiste à scanner l’ensemble des négatifs caméra — dans le meilleur des cas, et différentes versions existantes ; à détecter s’il existe entre celles-ci des variations de montage, de prises, et déterminer la forme que prendra la version restaurée. « Un exercice qui peut s’avérer devenir un véritable puzzle, » confie Pozzi, évoquant le travail colossal qu’a demandé la restauration de La Roue de Abel Gance (C.f Video https://vimeo.com/539715942/a18f76429a). « Pour notre bureau parisien, nous avons par ailleurs récemment attribué cette tâche de scan à visée comparative à une ScanStation Personal Lasergraphics issue de chez Magic Hour. »

Si la France possède une grande culture de préservation de son patrimoine ciématographique, « certains pays n’ont pas eu cette culture, constate Davide Pozzi. Nous récupérons des pellicules des quatre coins du monde en très mauvaise condition pour lesquelles une remise en état mécanique est indispensable avant d’envisager le passage au scan. » Pour cette raison, il estime primordial d’avoir conservé cette « tradition de la pellicule », à l’instar des quelques laboratoires français à ses côtés.

Il note par ailleurs qu’il n’existe plus qu’un seul laboratoire argentique sur le sol étasunien — à Los Angeles — et que de plus en plus de projets de préservation sont aujourd’hui conduits entre Paris et Bologne…

Respect de l’œuvre

Des étapes manuelles de la remise en état des supports jusqu’à celles assistées par la technologie, outre d’être un bon technicien, tout(e) collaborateur(rice) de L’Image Retrouvée est avant tout « un(e) cinéphile averti(e) et fin(e) connaisseur(euse) des techniques de tournage ». Un prérequis essentiel, selon le directeur du laboratoire, nécessaire pour satisfaire toutes les étapes du workflow de restauration. « Si nous nous efforçons de restaurer le plus scientifiquement possible, historiquement et qualitativement à travers nos équipes, c’est indéniablement en complétant leurs compétences par les choix de chromie, d’éclairage et de grain initiaux faits originellement par les réalisateurs et chef-opset non au travers de notre subjectivité du moment, » insiste Davide Pozzi.

Des préceptes qui prennent tout leur sens lors de l’étalonnage des films en restauration issus des quatre coins du monde, et dont les auteurs sont par nature de cultures diverses. Pour illustrer son propos, Davide Pozzi explique : « l’« œil » extrême-oriental ne conçoit pas la « couleur » de la même façon que son homologue occidental. Restaurer un film chinois ou hongkongais des années 70 et étalonné selon les canons occidentaux d’aujourd’hui n’a donc aucun sens ».

Une philosophie résolument en phase avec les missions culturelle et de sauvegarde du patrimoine cinématographique de toute cinémathèque — de Bologne à Paris (Cinémathèque française), de Hong Kong à Tokyo, de Mexico à Buenos Aires… – clientèle historique de L’Image Retrouvée. Mais aussi avec celles des fondations telles la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, ou les Film Foundation et World Cinema Projet de Martin Scorsese aux États-Unis. Et dans une démarche de valorisation de leurs catalogues, des studios et ayants droits tels Gaumont, Studio Canal, Sony, Paramount, Criterion, Fortune Star ou Celestial Pictures, sont venus remplir les rangs de cette clientèle en quête d’idéal…

Ainsi, tous font désormais confiance à L’Image Retrouvée, Éclair Classics ou L’Immagine Ritrovata. Un juste retour des choses, entre cinéphiles, pour la sauvegarde du patrimoine, mais aussi pour le bonheur des spectateurs…


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Les rédactions de France Télévisions upgradent leurs TVU Ones avec Magic Hour

7 ans se sont écoulés depuis l’entrée du premier TVU One dans les rédactions nationales de France 2 et France 3… Billy Wilder y aurait sans doute vu un présage bien singulier, mais entre TVU Networks, Magic Hour et le groupe France Télévisions, le temps de la réflexion s’est rapidement transformé en une fidèle collaboration mâtinée de fiabilité et de confiance.

Historique

« Il y a sept ans, avant la fusion des moyens des rédactions nationales de France 2 et France 3, nous recevions à Paris nos premiers TVU One, se souvient Arnaud Courtois, coordinateur de projets à France Télévisions. À l’époque même de la 3G, alors que les réseaux parfois bien capricieux ne parvenaient pas à se jouer de l’intelligence de cette solution de contribution légère. »

Depuis la 4G s’est imposée, la 5G est dans les starting-blocks, et les rédactions de France 2, France 3 et Franceinfo TV viennent très récemment d’upgrader 15 « émetteurs » TVU One de leur parc aujourd’hui fort de 60 unités.

« C’est un matériel qui s’est naturellement imposé à nos journalistes et JRI au fil des ans, souligne Arnaud Courtois. D’une part pour les directs en mobilité, en France ou à l’étranger, et d’autre part lors événements où le besoin de duplexes s’avère indispensable. Je pense notamment aux soirs d’élections, lors des cérémonies du 14 juillet, ou tout autre événement tombant sous le feu de l’info. »

Vade-mecum des équipes mobiles

8 serveurs de réception TVU Network au PCinfo de France Télévisions génèrent jusqu’à 8 duplexes simultanément…

Partir avec un « TVU » est ainsi devenu le vade-mecum de toute équipe mobile qui devra intervenir en direct au JT. Et récemment, les élections US n’ont pas dérogé à la règle pour acheminer les signaux des plateaux live d’Anne-Sophie Lapix, de Washington au PC Info de France Télévisions.

Plus récemment, sur l’émission Génération 2021 diffusée jeudi 18 mars, un « TVU » assurait une contribution de secours pour un signal dédié à l’Internet au cas où une liaison fibre viendrait à faire défaut. « Nous avions tout prévu pour prévenir toute interruption de signal, jusqu’à l’utilisation de TVU Producer, la régie de production dans le Cloud de TVU Networks» précise le coordinateur de projets.

Outre la pertinence de l’info, France Télévisions peut s’enorgueillir de cultiver les projets et les avancées techniques et technologiques. Notamment à travers la vision anticipatrice de ses investissements dans les moyens mobiles.

Si TVU fait partie de ces ambitions, « c’est que les TVU One nous paraissent être une des solutions les plus adéquates pour accompagner notre présence sur les événements qui demandent une forte réactivité de la part de nos équipes sur le terrain, » assure Arnaud Courtois. Avec l’idée de gérer « un nombre accru de directs » à ce que leurs moyens conventionnels peuvent fournir, confie-t-il.

À ce jour les 60 TVU du parc, associés aux huit serveurs de réception du PCInfo de France Télévisions, concourent pleinement cette vision, une solution qui sert pleinement les journalistes des trois rédactions, aguerris à toujours se trouver au bon endroit, au bon moment. À suivre…


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Public Sénat s’habille en Chyron Prime

Passer de Chyron Lyric à Chyron Prime est dans l’air du temps. « Notamment en termes de nouvelles technologies et de simplicité de migration », lance Cédric Laveau, directeur de la production et des services supports de Public Sénat. Et Cédric Laveau connaît son sujet pour avoir étudié les possibilités nouvelles qu’offre le moteur graphique de Prime.

Pour l’accompagner dans cette migration, c’est à Magic Hour qu’il a confié le cahier des charges de la chaîne pour habiller les séances retransmises en direct du Palais du Luxembourg. « Des séances parfois très techniques et qui nécessitent un apport d’informations claires accessibles instantanément pour le téléspectateur. »

Sobriété et dynamisme

Ici pas d’animations virevoltantes, mais un habillage ultra dynamique sophistiqué mâtiné de sobriété. L’information suit les débats, affiche le thème en cours, la fiche identité du/de la sénateur/trice à l’image, mais aussi laisse apparaître un glossaire lorsque l’allocution de l’orateur l’exige. Le texte d’un ticker naissant au centre de sa zone vient se dérouler vers chaque extrémité appuyant la dynamique du rendu général.

Objectif : 100% automation

Avec Prime, « l’automation est poussée à son paroxysme » confie Éric Soulard, responsable technique chez Magic Hour, « pour parvenir un habillage dynamique capable de compositing temps réel en vidéo avec des animations très sophistiquées ».

Mais si l’avantage réside dans les possibilités d’effets et des fonctionnalités évoluées telles que la mise en page automatique en fonction des choix des éléments à afficher, le paramétrage et la programmation ont été grandement améliorés depuis la génération précédente qu’est Lyric. « Notamment lorsqu’il est nécessaire de passer par le code avec dans la plupart des cas quelque trois fois moins de lignes à composer, ce qui est considérable. » Une souplesse de programmation qui vient alimenter les possibilités de présentation et de mise en page automatique selon le nombre d’éléments visuels choisis par le journaliste-opérateur en charge des contenus éditoriaux. D’un point de vue purement opérationnel, ce journaliste de la rédaction opère à distance depuis son interface tierce connectée via l’Intranet de la chaîne.

Pour cette migration de Lyric vers Prime, Cédric Laveau et Éric Soulard confirment de concert l’absence de point noir au tableau : rapidité, facilité, incluant le portage des protocoles d’automation de l’application tierce utilisée par Public Sénat. Avec au final, un moteur de rendu (GS2) plus puissant, plus rapide, à la fois serveur vidéo, synthé et DVE… Bref, un environnement nouvelle génération.


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Workflows high-end : Ici tout commence, une postproduction unifiée

Studios Post & Prod, filiale de Newen en charge de la postproduction de Demain nous appartient et Ici tout commence a opté pour un site unique à Sète….

1er juillet dernier, en pleine crise post-covid, s’affaire masquée une centaine de personnes au château de Calvière dans l’arrière-pays nîmois (Gard), lieu de tournage de la nouvelle série quotidienne de TF1, Ici tout commence (ITC) prévue à l’antenne 4 mois plus tard, le 2 novembre 2020. Nous sommes à 24 jours du début du tournage où une trentaine de comédiens rejoindra le plateau en décor naturel et ses quelque 130 techniciens…

Pendant ce temps, à 70 km du château de Calvières, au cœur de Sète dans un ancien domaine viticole transformé en 8000 m2 de studios, bureaux de production et site de postproduction, les techniciens de Studios Post & Prod (Newen) et les équipes de Magic Hour sont à pied d’œuvre. Objectif : déployer le workflow matériel qui vient compléter l’existant mis en place depuis 2017 pour la fabrication de la série « mère » d’ITCDemain nous appartient

Mutualisation des moyens

Produites par Tefrance (groupe Telfrance, filiale de Newen) DNA et ITC ont beaucoup en commun : des ponts narratifs, des personnages…, « il était bien naturel de mutualiser les outils de postproduction, » souligne Olivier Bechat, directeur général de Studios Post & Prod. « Magic Hour en tant qu’intégrateur-ingénieur-conseil a eu pour mission d’étendre le parc de stations existant (ingest, montage, étalonnage, montage son, PAD…), de doubler les capacités de stockage des serveurs d’archivage et de backup, et doubler également le stockage et la bande passante du serveur de production Avid Nexis, désormais d’une capacité totale de 480 To. »

La tâche n’en est pas moins techniquement complexe comme le souligne François Lefebvre, architecte solutions chez Magic Hour « L’étude précise des spécifications, du cahier des charges, et l’ingénierie système déployée permet in fine de tirer le meilleur parti des matériels pour 480 To bruts dédiés à l’on-line sur réseau 10 GbE. Il s’est part ailleurs agi de travailler malgré les contingences forcées engendrées par la crise sanitaire pour livrer un workflow opérationnel dix jours avant le tournage de la nouvelle série, et ce, sans entraver la postproduction de Demain nous appartient»

Artistique & narration moderne

Ici tout commence, c’est aussi un parti-pris narratif et artistique. Benjamin Minet, directeur artistique de la postproduction sur DNA et ITC, nous résume les choix insufflés par les producteurs Vincent Meslet et Sarah Fahramand : « une écriture contemporaine, des thèmes actuels, moins de censure dans les dialogues, des histoires d’amour mâtinées d’enjeux de réussite et de passion, dans l’univers d’une école de cuisine exigeante ou se mêlent des personnages aux parcours singuliers et issus de tous milieux. » Bref, tous les ingrédients pour tenir chaque jour un public en haleine.

Pour ITC, quotidienne de qualité fiction, l’image se veut en adéquation avec la fibre haut de gamme voulue par la chaîne : ultra qualitative par la bande son, mais aussi par le travail de la lumière et le rendu grâce à des optiques au « look » cinéma. Pour parvenir à ce résultat, la production et les chefs opérateurs ont fait le choix de tourner à l’aide de caméras Arri, Alexa Mini et Amira. D’une part pour l’électronique des deux caméras largement éprouvées sur les plateaux, mais aussi et surtout, pour le capteur CMOS 35 et la gestion de 14 diaph de dynamique. Ceux-ci permettant à la prise de vue une souplesse quasi inégalée de gestion des basses et hautes lumières.

Et si DNA et ITC sont tournées en Arri, les choix d’optiques diffèrent pour chacune malgré leur proximité colorimétrique : de la série Panchro Cooke, qui assure un aspect « new vintage » avec une propension au flare sur ITC, et la série Cooke S4 utilisée sur DNA. « En termes de rendu, il fut fixé de donner un aspect plus organique à l’image d’Ici tout commence, mettant à la fois en valeur le site et la patine du château de Calvière à travers les teintes chaudes des décors naturels, l’ensemble associé à la douceur de la Panchro Cooke, » résument de concert Benjamin Minet et Franck Misserey, directeur technique en charge des moyens techniques de DNA et ITC. Sur les deux séries sont ainsi privilégiées les focales fixes, « un zoom 85-300 Fujinon très neutre et passe-partout est néanmoins utilisé dans de rares cas sur ITC et DNA, » souligne Franck Misserey…

Si l’image est particulièrement soignée, les partis-pris artistiques musicaux n’ont eux aussi pas dérogé à la règle de l’exigence : « ITC, ce sont aussi 20 minutes de thème musical original composées chaque mois visant à renforcer les scènes à fort potentiel dramatique, complète Benjamin Minet.

Logique industrielle US

Sur le site de Sète de Studios Post & Prod, le rythme est soutenu. Olivier Béchat fait le calcul : « 2×260 épisodes par an, une heure de PAD par jour, entre 2 et 3 semaines de programmation d’avance pour les deux séries… », l’extension matérielle et l’upgrade majeure mises en place depuis juillet 2020 ont ainsi pris tout leur sens : « nous gagnons 20 % sur le temps grâce à cette mutualisation de moyens, et sommes assurés de faire travailler simultanément de manière fiable et robuste la trentaine de postes dédiée à chacune des étapes de fabrication. »

Cinetwork, le Big Data au service de tous

En amont, la mécanique est bien huilée : un pool de 25 scénaristes conduit par un showrunner vient enrichir l’histoire naissante d’ITC, jour après jour, à destination des 3 équipes de tournage de la série.

Et pour synchroniser tous les maillons de la chaîne de création, de l’écriture aux décors, des plannings aux feuilles de services, etc., les données de production de Demain nous appartient et Ici tout commence, sont gérées d’une main de maître par la plateforme Cinetwork développée par Telfrance. « Un outil indispensable et ultra performant qui contribue aux besoins d’information de tous les postes sans exception, » précise Dominique Buovac, directeur technique postproduction et directeur des opérations sur le site de Sète.

Basé sur le Big Data, Cinetwork permet d’extraire toutes données relatives aux productions, sortir des statistiques détaillées… « Au point de comptabiliser les utilisations de décors par scène et par épisode, éditer les temps d’apparition de chaque comédien, visualiser les dailies, les épisodes montés, les premières versions de validation en lien direct avec Avid Interplay Media Central Production Management. »

 


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Un studio Esri France signé Magic Hour

Quand la crise sanitaire transforme un événement, accroît son audience et force l’expérience de la création de contenus BtoB… Témoignage du leader des logiciels de géomatique, Esri France.

Volonté de multiplier les canaux d’échanges et crise sanitaire liée à la Covid sont deux facteurs décisionnels qui ont amené Esri France à s’équiper d’un studio Web haut de gamme. Le second ayant précipité le premier.
« Nous cherchions depuis quelques mois à optimiser nos échanges, tant avec nos clients qu’avec nos partenaires et prospects, » lance Jean-Michel Cabon, directeur de la communication d’Esri France, société éditrice de logiciels de systèmes d’information géographique (SIG). Survint en mars la crise sanitaire que nous connaissons. Celle-ci allait potentiellement sept mois plus tard remettre en question le grand rassemblement annuel francophone de la géomatique organisé par l’entreprise, le SIG cuvée 2020.
« Avec Eventmaker et VPW Press qui nous accompagne chaque année aux côtés de Videlio pour produire sur deux jours une série de conférences, et qui a reçu près de 3 000 participants en 2019, nous avons dû repenser l’événement, le transformer, l’adapter… », précise le directeur de la communication.

Un événement annuel transformé

Organisée depuis 24 ans, et produite selon les standards d’une cérémonie événementielle (réalisation à destination du public et captation), il s’est agi de réaliser un événement en ligne à la hauteur de l’événement public des années précédentes.

Et Jean-Michel Cabon de résumer : « nous avons ainsi confié la production exécutive d’un plateau en studio virtuel à nos prestataires techniques, adapté le format et le rythme de la conférence au média télévisuel, et avons animé sujets, interviews et tables rondes à partir de notre studio de Meudon imaginé et mis en place par Magic Hour. »

Initialement prévu sur deux jours, SIG 2020 s’est transformé sur cinq jours en une série de conférences mêlées d’interactivité et articulées autour de la conférence plénière revisitée en format magazine. « Visiteurs réguliers inclus, nous avons enregistré 60 000 check-ins sur l’ensemble de l’événement. Nous avons ainsi mobilisé tous ceux qui chaque année ne peuvent faire le déplacement. » Défi relevé !

 

Studio clé en main

Des moyens audiovisuels simples à utiliser, fiables, performants et transportables en flight-cases. Tels étaient les critères d’Esri France pour l’équipement de son studio. Ajoutons à cela la parfaite interconnexion avec les équipements de ses prestataires.
« Nous avons proposé une solution architecturée autour du tout dernier mélangeur Blackmagic Design Atem Mini Pro Iso », précise François Lefebvre, architecte solutions chez Magic Hour. « D’une part pour gérer intégralement le départ streaming, mais aussi pour sa capacité à gérer jusqu’à 4 caméras en 4K, un chromakey, des synthés… ».
Sans oublier la possibilité de sortir des flux divergés et générer un projet Resolve qui permettra de rattraper toute erreur de commutation, modifier la réal finale, et créer un contenu consultable en replay comme c’est le cas pour les productions d’Esri France.

Deux Pocket Cinema Camera 4K de Blackmagic Design (fixe et zoom) et une PTZ Panasonic assurent la prise de vue, éclairée par 3 panneaux LED 3200K à 5600K. Une console 12 canaux Yamaha assure le mix audio, micros serre-tête pour les animateurs et invités, retours son et image des intervenants en distanciel…

Cap vers la production de contenus

Une situation incontrôlable telle que la crise sanitaire Covid a conduit bon nombre d’entreprises, pour ne pas dire une majorité, à changer leurs habitudes de communication BtoB. Notamment via les solutions que procurent les technologies de visioconférence « tout-venant ». Si beaucoup ont sacrifié le rendu image & son au profit de l’impérieuse volonté de communiquer, Esri France a fait le choix de s’engager dans une communication distancielle qualitative et durable post-pandémie.
Pour Jean-Michel Cabon, pas de doute sur la puissance des événements en ligne : « nous avons significativement fait progresser la fréquentation de notre conférence, et constatons que les contenus créés perdurent dans le temps en VOD. Ce format nous permet également de nous adresser à un public qui n’a pas nécessairement la possibilité de se déplacer à Paris. »

La machine est donc lancée. Sans renoncer à l’avenir de ses SIG, Esri France compte bien capitaliser sur le Online. Et « dès décembre » continuer à produire régulièrement des contenus d’information à haute valeur ajoutée à destination de ses clients et prospects.

 


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Wanda organise une séance d’étalonnage à l’aide de solutions TVU Networks

Entre les 20 et 24 mars  derniers, en plein confinement, Wanda organisait une séance d’étalonnage à partir de ses locaux de la Plaine-Saint-Denis vers ses clients confinés à domicile. Magic Hour était de la partie. Récit…

La crise sanitaire force à l’adaptation pour trouver les solutions et satisfaire ceux qui ne peuvent se mettre à l’arrêt. Ce fut le cas de Wanda, producteur et postproducteur du monde de la pub. Et si les tournages sont bien sûr à l’arrêt et reprendront bientôt eux aussi de manière adaptée, chez Wanda, les projets en cours n’ont pas pour autant tous été suspendus depuis le 16 mars.

« Nous avons dû répondre à la demande de nos clients, les agences ; elles-mêmes sollicitées par les leurs : les annonceurs », souligne Olivier Glandais, directeur de la postproduction chez Wanda.

« Nous avons ainsi imaginé une séance d’étalonnage novatrice durant laquelle décisionnaires de l’agence et annonceur se trouvaient, non pas en salle d’étalonnage dans nos locaux comme c’est couramment le cas, mais chez eux en session à distance. »

 

TVU One au cœur du dispositif

Alors que les besoins élémentaires de communication dans le cadre du télétravail ont pour toutes les entreprises connu l’explosion de l’utilisation de solutions de visioconférence telles Microsoft Teams, Skype, Zoom et consorts, il fallait pour Wanda un système à la fois fiable en termes de débit, respectueux de la colorimétrie et bien sûr, en HD avec comme source un signal SDI.

Côté mise en place de la séance d’étalonnage de ce film publicitaire pour un constructeur automobile français, il s’est agi de reprendre le signal de référence issu de la station Resolve pour que celui-ci soit diffusé sous la forme d’un streaming YouTube Live sécurisé et de qualité optimale.

 

Sur les conseils de Magic Hour, nous avons opté pour la solution de TVU One de TVU Networks pour acheminer le signal de référence SDI 4:2:2 10 bits encodé pour le transport en H.264, précise le directeur de la postproduction.

Afin de garantir le plus haut niveau de qualité vers la plateforme YouTube Live, nous avons poussé dans ses retranchements l’algorithme propriétaire de TVU, Inverse StatMux Plus (lire encadré), qui a prouvé sa robustesse à 10 Mbits/s , explique Ludovic Charay, ingénieur technique Magic Hour en charge du projet.

 

Outre la mise en place du dispositif, sa tâche étant d’assurer en temps réel, confiné à son domicile, la surveillance du signal à partir du serveur de réception situé dans les locaux de Magic Hour à Meudon, vers le service YouTube Live.

 

Côté utilisateurs

« Pour nos interlocuteurs de l’agence et l’annonceur, il fallait que cette séance d’étalonnage soit la plus simple d’accès », confie Olivier Glandais. « J’avais convenu de processes permettant de travailler quelques heures le matin avec Arthur Pauxétalonneur, en salle Resolve sur les travaux à présenter à distance.

Dans un premier temps à destination du directeur de la création de l’agence, pour intégrer ses éventuels commentaires, puis en un second temps, à l’ensemble des parties prenantes pour validation, lesquelles recevaient le lien généré par Magic Hour pour se connecter à la plateforme YouTube Live. » Arthur Paux et Olivier Glandais visualisaient sur tablette le retour YouTube Live de ce que voyaient agence et annonceur.  « Une image conforme à ce que nous avions d’ores et déjà constaté en phase de test, » précise Arthur Paux.

« Une colorimétrie respectée malgré les petites dérives légitimes liées aux calibrages des écrans distants, une fluidité parfaite, et bien sûr la qualité HD au rendez-vous. » Et un retour image qui permettait aussi à l’étalonneur de se caler avec l’ensemble des intervenants pour pallier les quelque trois secondes de délais de streaming.

Mais si la simplicité d’utilisation valait pour les intervenants, elle n’en était pas moins essentielle pour Arthur Paux et Olivier Glandais : « une pression sur le bouton du TVU One et on transmet sans se soucier du reste » assurent-il de concert.

 

À refaire ?

Du côté de chez Wanda, comme de celui de l’agence et de l’annonceur, on considère cette séance de travail comme un succès. Un succès qui par ailleurs donne des idées pour l’avenir. « Il n’est bien sûr pas envisageable de généraliser ce mode de fonctionnement, car tout le monde n’est pas prêt à travailler à distance, mais pour l’équipe concernée, le constat de l’économie de déplacement dans des conditions normales où beaucoup d’heures peuvent s’avérer être épargnées est purement et simplement envisageable, affirme Olivier Glandais.

Et de conclure : « le système est simple à mettre en place, peu coûteux et qualitatif. Nous pourrons sans nul doute réitérer l’exercice. »

 


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Cube Creative, expert français de l’animation 3D

Partenaire de Magic Hour, Cube Creative poursuit son développement en rejoignant Xilam Animation. Histoire, concept et perspectives…

« Un vieux de la vieille de la création 3D. » C’est ainsi que se définit Lionel Fages, producteur et président-cofondateur de Cube Creative en 2002, passionné d’animation 3D depuis son passage à Via Productions (Sogitec) au début des années 80, pionnière française de ce que l’on appelait « image de synthèse »… Et une carrière via Thomson Digital Image en 87, devenue Ex Machina en 89, jusqu’à sa fermeture en 2002. « Dès la création de Cube, avec mes camarades Majid Loukil et Bruno Le Levier, nous avions en tête de faire perdurer l’idée forte que nous avions insufflée avant de quitter Ex Machina : capitaliser sur les technologies, mais aussi et surtout, sur la nouvelle génération de réalisateurs qui émergeait à l’époque»
De Ex Machina, on se souvient pour le plus connu du grand public, de l’animateur sorti de l’École de l’image des Gobelins, Pierre Coffin, qui a coréalisé les succès que furent les trois opus des Moi, moche et méchantLes Minions, la série plébiscitée de TF1 Pat & Stanley, ou encore le personnage de Dédé des pubs de la Française des jeux.

Deux entités en une
Société de production certes, mais pas que… Il fallait que Cube Creative, au-delà de son activité de producteur, se pare de son propre studio d’animation. L’objectif ? « Gérer au sein d’une même structure l’ensemble de nos droits, avoir nos propres réalisateurs de talent, développer et fabriquer nos propres créations, » confie Lionel Fages. Avec l’avantage de s’ouvrir en tant que prestataire à d’autres projets pour le cinéma, la télévision, la publicité, le film de commande…
Un pari qui a payé à l’heure où l’Hexagone compte toujours les meilleures écoles dont sont issus les talents qui font l’animation d’aujourd’hui. Pour Cube Creative, la recette est simple : dénicher des artistes-animateurs et infographistes, gestionnaires de projets… Et parmi eux, des gens « qui savent raconter des histoires, » précise Lionel Fages. Notamment au travers de la proximité établie entre Cube Creative et les écoles depuis près de 25 ans, la participation au sein de jurys, et l’attention portée aux films de fin d’études. « Et bien sûr, nous demeurons attentifs aux promotions des membres du Reca, le Réseau des écoles de cinéma d’animation, qui regroupe les meilleures formations 2D et 3D en France. »

Technologies
Si les talents sont la clef de voûte de Cube Creative, la technologie en est sa pierre angulaire. « C’est pourquoi nous avons fait des choix technologiques congruents, souligne Pascal Lopes, en charge de la direction d’exploitation de Cube Creative, qu’il s’agisse des outils des créatifs, avec depuis 3 ans un passage de nos productions propres sous Blender, que de l’infrastructure de stockage Quantum StorNext 6 récemment mise à jour et portée à plus de 400 To par Magic Hour, ainsi que l’ajout d’une librairie i3 LTO 7 dédiée à l’archivage. »
Pour ce qui concerne Blender, « nous avons été la première société de taille intermédiaire à faire confiance à la flexibilité de ce puissant outil Open Source, souligne Lionel Fages, qui outre ses fonctions avancées en termes de modélisation, d’animation 2D/3D, de rendu et de compositing, permet aux ingénieurs de notre département R&D de développer des applicatifs destinés à sans cesse améliorer notre pipeline. » Ainsi, toutes les séries produites par Cube Creative et aujourd’hui créées pour TF1 et France Télévisions passent sous Blender. Une logique technologique et certes économique. Mais « même si on parle d’OpenSource, rien n’est gratuit et nécessite de forts investissements R&D internes, tempère Lionel Fagès. Ce choix nous permet aussi de nous affranchir des coûts de licence par poste sur nos projets. »

Diversification, nouveaux projets, et synergies avec Xilam Animation
Aujourd’hui, Cube Creative, c’est surtout un positionnement diversifié. Le succès de ce « couple vertueux » producteur-studio que décrit Lionel Fages repose sur un creuset de talents qui s’exprime dans tous les domaines de la création 3D (habillage télé, série d’animation, clip vidéo, films publicitaire, rides ultras réalistes pour parcs d’attractions) ; et depuis 5 ans, un investissement dans le développement et la coproduction de séries d’animation pour les diffuseurs historiques que sont TF1, France Télévisions, Canal+ et Arte (cf encadré). « Nous continuons avec les séries courtes, et lançons depuis 3 ans des projets plus ambitieux sur des formats 52×11’ tels Pffirates et Tengranimo dont les premières saisons seront respectivement livrées en 2021 à TF1 et France Télévisions. »
Plus récemment, Cube Creative vient d’entrer en janvier 2020 dans le giron de Xilam Animation, qui produit, fabrique et distribue ses programmes dans le monde entier. Chacun des deux studios intégrés entend bien bénéficier de synergies d’expertises : des talents et de la spécialisation 3D de Cube Creative pour Xilam, et de la puissance de frappe de Xilam pour Cube Creative, fin connaisseur du marché international de l’animation et distributeur, pour la création de séries 3D tournées vers un public mondial. Pour preuve, les deux entités avaient déjà mis en œuvre leur collaboration avec l’adaptation pour Arte de la bande dessinée De Gaulle à la plage, initiée et produite par Cube Creative et mise en images (30×2’) par les studios 2D de Xilam…

Cube Creative en coproduction
52×11’ : Pffirates en coproduction avec TF1, 1ère saison livrable fin 2021.
52×11’ : Tangranimo en coproduction avec France Télévisions, 1ère saison livrable fin 2021.
52×7’ : Kaeloo en coproduction avec Canal+, 4e saison livrée fin 2019.
30×2’15’ : Athleticus en coproduction avec Arte, 2e saison livrée en 2019, saison 3 en cours de création.
30×2’ : De Gaulle à la plage pour Arte, produite par Cube, animée en 2D par Xilam. Diffusion à partir de novembre 2020.

De Gaulle à la plage, coprod. Arte/Cube Creative (30×2′). (Cliquer l’image pour un extrait).

 

Pffirates (Cliquer le lien pour un extrait)
coprod. TF1/Cube Creative (52×11’).

 

 

 

Tangranimo (Cliquer le lien pour un extrait)
coprod. FTV/Cube Creative (52×11’).

 

Les technologies du Studio
« Nous sommes équipés d’un SAN Quantum avec près de 500 To de stockage incluant les dernières mises à jour effectuées par Magic Hour, souligne Pascal Lopes, en charge de l’explotation IT de Cube Creative, avec l’adjonction de deux serveurs QXS 12G 484 totalisant 56 disques de 4 To, d’une librairie i3 LTO 7 et le passage en StoreNext 6 de l’appliance M661 Quantum. Sur les deux sites que compte Cube Creative, nous totalisons quelques 150 postes de production graphique Dell et HP Z2 raccordés au SAN, incluant Blender pour nos productions, l’utilisation de Maya et 3DS Max étant devenue marginale. Chaque poste bénéficie des plugins et scripts développés en interne par notre département R&D. Enfin, pour les besoins de calcul, nous disposons d’une ferme de rendu (renderfarm) de quelque 250 stations délocalisées en datacenter… »

 

Le Service d’exploitation technique de l’Institut national de l’audiovisuel passe à la vitesse supérieure avec Quantum et Magic Hour

Le S.E.T, en charge de l’activité de numérisation et de restauration de l’Institut, se pare d’un nouveau SAN Quantum hautes performances déployé et intégré par Magic Hour.

À l’Institut National de l’Audiovisuel, exigence et expertise sont les maîtres mots. Du conseil à la formation, en passant par l’innovation, mais aussi au regard de la prime mission de l’Institut : la sauvegarde et la conservation du patrimoine audiovisuel français.

Maillon essentiel de cette mission patrimoniale, le Service d’exploitation technique, le S.E.T., prend en charge « la numérisation et la restauration 2 et 4K » tel le souligne son responsable technique, Jean-Pierre Peltier. Un service aguerri à cette charge depuis 1999, date des débuts du premier plan de sauvegarde et de numérisation.

Restauration 2 et 4K

« Au S.E.T., nous sommes aujourd’hui dans une phase de re-numérisation et de restauration des supports films en 2 et 4K. La numérisation du fonds SD ayant été achevée à l’issue du 1er plan de sauvegarde en 2016, » (cf. encadré) souligne Jean-Pierre Peltier.

Une numérisation et une restauration 2K pour ce qui est des supports 16 mm, notamment les téléfilms, et 4K pour les supports 35 mm, tous effectués sur des scanners Lasergraphics Director 4K.

« Les supports films se doivent de suivre la logique de l’évolution technologique, mais aussi celle de la conservation dans un format très qualitatif paré pour l’avenir ; sans négliger la possibilité de valorisation de ce patrimoine. Pour remplir cette mission dans les meilleures conditions, poursuit Jean-Pierre Peltier, l’architecture de notre ancien SAN, à mesure de ses évolutions, ne nous permettait plus d’œuvrer dans des conditions optimales, notamment en termes de nombre de postes collaboratifs, mais également en termes de performances et de connectivité. »

 

Un SAN ultra-performant

Chez Magic Hour, François Lefebvre, architecte solutions, a imaginé selon les recommandations du cahier des charges rédigé par l’Ina, un SAN optimisé visant à fluidifier le travail 2K et 4K, à accroître les capacités collaboratives, et à consolider la sécurité des données.

« Nous avons ainsi proposé un projet d’intégration clé en main, précise-t-il, basé sur une solution Quantum StorNext et du stockage Quantum QXS, et reposant sur de nouveaux réseaux Fiber Channel 16 Gb/s et Ethernet 1, 10 et 40 Gb/s. » 

Furent également réintégrés des éléments existants, telle la bibliothèque LTO-7 Quantum Scalar i500, destinée à de l’archivage temporaire.

 

 

Connectivité et performances accrues


Ce sont aujourd’hui 26 clients raccordés au nouveau SAN de 360 To nets (432 To bruts) — dont 5 cinq clients auparavant non reliés pour des questions de limitation de connectivité.

« On retrouve 7 machines dédiées au 4K, et 14 au 2K. Parmi celles-ci, les deux scanners Lasergraphics Director 4K pour les films 16 et 35 mm et les stations Protools associées, 5 stations de restauration Phoenix (Digital Vision) et Diamant (HS-Art), 3 stations d’étalonnage Resolve, et un ensemble de postes de montage-assemblage sous Resolve, Eidus et Final Cut Pro, » précise Françoise Lefebvre.

Sans oublier les stations connexes de supervision, de visionnage, et de relecture des PAD. Afin de tirer le meilleur parti de l’ensemble des éléments du workflow, s’est imposée la mise à jour générale des applicatifs des postes clients, des systèmes d’exploitation, et la mise à niveau des clients StorNext pour la connexion au SAN. Cette nouvelle architecture a permis d’atteindre une bande passante de 24 Go/s durant la phase de test opérée à la fin de la mise en service de l’ensemble. « Soit un débit compris entre 20 et 22 Go/s dans des conditions d’utilisation au quotidien », conclut François Lefebvre. Et, au-deçà des 18 Go/s exigés par le cahier des charges. Mission accomplie

 

 


Nos dernières actualités


Vectracom à la rescousse du patrimoine

Partenaire de longue date de Magic Hour, Vectracom est un des experts incontournables de la numérisation de masse en France et à l’étranger, et un des rares dans le monde à prendre en charge les formats les plus « exotiques » tant en vidéo qu’en audio. Sans oublier la restauration de longs métrages en 4k…

Partout dans le monde, on continue de numériser les fonds d’archives. Mais à mesure du temps, le parc de magnétoscopes se fait rare pour traiter des formats aussi anciens que le Quadruplex 2 pouces (Ampex ou RCA) ou 1 pouce B et C. « Nous sommes certes dans une situation extrême avec ce type de machines, souligne Julien Gignoux, président de Vectracom, mais nous avons le savoir-faire pour les entretenir et faire cohabiter une technologie vieille de 50 ans avec les moyens numériques les plus en pointe à ce jour.»

 

Absolument tous les formats !

Ainsi, tous les formats professionnels, corporate et domestiques des 50 dernières années ont droit de cité chez Vectracom. Au fil des salles de numérisation, on redécouvre l’histoire de l’audio et de la vidéo broadcast « de quoi rendre envieux tout conservateur de musée de l’image et du son, mais tous ces matériels contribuent aujourd’hui au travail de mémoire de nos clients : diffuseurs, institutionnels, distributeurs de films, producteurs… »

Pour les bandes Quadruplex 2 pouces de plus de 50 ans… À gauche, un RCA TR-70 (1967)… Jusqu’aux derniers traitements de numérisation, dont la vérification des fichiers via le contrôle qualité.

Tant pour l’audio que pour la vidéo, Vectracom a su industrialiser les processes afin de traiter des volumes d’heures conséquents : conception de logiciels d’automatisation de numérisation, alimentation automatique de sa base de données de gestion, adaptation de Flexicart permettant entre autres de numériser pour l’Ina 1200 à 1400 heures par semaine de programmes de France 3 Régions à partir des archives Betacam SP et Digital Betacam…

Quitte à dépêcher dans le monde durant 4 ans, toujours pour l’Ina, les équipements et les équipes nécessaires à la numérisation des archives des 1ères chaînes de chaque département d’outre-mer. « Une industrialisation nécessaire, souligne Julien Gignoux, mais qui ne nous affranchit pas de l’humain pour les tâches complexes que sont l’analyse et la préparation minutieuse des supports, les vérifications qualité des numérisations, et le suivi de chacun d’entre eux. »

Seconde vie pour les Flexicart : numériser jusqu’à 1400 heures de Beta en tous genres par semaine…

 

Un marché mondial

Si la France a toujours été le cœur de marché de Vectracom, en tant que laboratoire numérique dédié à l’archivage et la numérisation du patrimoine, à la restauration, mais aussi aux PAD et services d’accessibilité (audio-description, sous-titrages live et non live, voice-over…), l’activité numérisation sur les marchés Europe et Monde est devenue au fil des ans un véritable relais de croissance pour l’entreprise. « Depuis 10 ans, nous exportons nos compétences en numérisation de masse et montons des projets de 1 à 5 ans sur le site du client, dépêchons les experts pour former en local et constituer les équipes, » insiste Julien Gignoux.

L’humain au coeur des tâches complexes : de la préparation des upports bande et film, jusqu’aux fichiers livrés aux clients.

Avec la télévision belge flamande, la VRT, la RTT (télévision tunisienne), la RTE ou TV3 (TV Irlandaises), ou encore la Télévision nationale saoudienne, pour laquelle nous avons numérisé et indexé sur place entre 2014 et 2017 plus de 250000 clips en langue arabe issus de sources aussi diverses que du Beta, du film 16mm, des bandes 2 pouces Quadriplex à l’aide d’une équipe composée d’une trentaine de documentalistes. »

Scanstation Lasergraphics 5k en action…

Toujours en cours pour une durée de 2 ans, Vectracom numérise actuellement en Israël pour la télévision nationale quelque 30000 heures d’archives de films 16mm sur 2 Scanstation Lasergraphics 5K, 7000 heures de bandes 1 pouce C, et s’apprête à démarrer pour une chaîne de télévision indienne à Dubaï la numérisation de programmes issus de sources multi-formats.

 

 

« Naturellement, Magic Hour nous accompagne sur ces déploiements d’envergure en nous ayant fourni l’infrastructure technique nécessaire à leur bonne conduite, comme c’est également le cas pour notre dernier projet de restauration cinéma 4K et les derniers upgrades de notre SAN Quantum porté à 300 To.  »

 

Restauration, diffusion télé et sortie Bluray

Vectracom c’est aussi la restauration de longs-métrages 35mm scannés avec le Director 4K de Lasergraphics…

Sur le dernier projet de restauration cinéma « CNC/distributeur » en date, le « neg monté » 35mm fut scanné sur Director 4K Lasergraphics avec montage sur Davinci Resolve. Côté restauration, c’est Diamand-Film Restoration Suite (HS-Art) qui prend en charge les opérations de « nettoyage » des imperfections, de stabilisation, renforcées des retouches à la palette graphique image par image ; et un étalonnage effectué sur Nucoda. Avec une livraison sur DCP et shoot 35 mm à des fins de conservation du patrimoine.

Quant au titre du film ? Le distributeur a pour l’instant souhaité garder le secret : « tout ce que nous pouvons dire est que la distribution compte les plus grands acteurs français des années 60, et qu’une sortie BluRay est prévue pour la fin d’année » conclut Julien Gignoux.

Da Vinci Resolve et TVU Networks : deux rendez-vous post-IBC à succès chez Magic Hour

Seconde édition des workshops post-IBC orgnisés dans les locaux de Magic Hour. L’occasion de se rencontrer entre professionnels de l’audiovisuel et découvrir de manière approfondie et personnalisée les nouveautés de nos marques leaders. Tel fut le cas avec DaVinci Resolve et les solutions TVU Networks, les 26 septembre et 13 octobre derniers.

  Journées Resolve 16 & Fusion 16

« Initiés l’année dernière, ces workshops de rentrée ayant rencontré leur public dès la première édition, il nous a paru légitime de les renouveler, lance Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. Rendez-vous dédié aux évolutions annuelles autour de Davinci Resolve et Fusion, ces deux sessions sur une journée permettent à la fois d’approfondir les connaissances du produit, mais aussi de proposer aux utilisateurs et futurs utilisateurs de s’enrichir de retours d’expériences. »

Pour Jean-François Ferriol, cofondateur de Magic Hour, il s’agit également de montrer « la puissance de l’outil associé aux performances des configurations haut de gamme que Magic Hour développe, à l’instar de celles pensées pour les grandes séries quotidiennes que sont Plus belle la vie(France 3), Demain nous appartient (TF1) et  Un si grand soleil (France 2). »

Si l’exercice n’en demeure pas moins informatif, il s’agit de faire interagir visiteurs,  utilisateurs ou non, et professionnels aguerris à Resolve et Fusion à travers des démonstrations concrètes et qualitatives. « C’est la raison pour laquelle nous choisissons des professionnels reconnus et de talent, insiste Ralph Chaloub. Nous savons pourquoi ils aiment le produit, et pourquoi ils le conseillent ! Cette année, les reines furent confiées à Raphaël Thibault, artiste spécialiste étalonnage et VFX sur Davici Resolve & Fusion, et à Olivier Mathieu, monteur et formateur sur Davinci Resolve. »

 Journée TVU Networks

Outre la grande nouveauté de TVU Networks de cette rentrée, —avec une nouvelle version de son système de contribution par agrégation de lignes, en 4K HDR (lire le focus lui étant consacré plus bas)— Workshop TVU a abordé les liaisons de contribution légères mais aussi tout ce qui concerne les services associés, qu’il s’agisse des solutions de Remote Production, de production orientée Cloud et la gestion des assets orientée news.

« La technologie est bien évidemment expliquée, souligne Xavier Munier, key account manager chez Magic Hour, mais notre parterre d’invités, responsables techniques de diffuseurs nationaux ou de prestataires audiovisuels, agences de presse et consorts, s’attache aujourd’hui aux bénéfices qu’apportent ces solutions novatrices, notamment en termes de réduction de coûts de production, de simplicité de mise en place, de fiabilité et d’accessibilité multipoints. » On citera au passage l’important déploiement des solutions TVU chez CNN, l’intervention de l’intelligence artificielle dans la gestion des assets news avec reconnaissance faciale, transcriptions automatiques, ajout de métadonnées…

À tous ceux qui n’ont pu nous rejoindre, nous vous proposons de découvrir le support de présentation à télécharger ci-dessous.