L’Équipe sur le terrain avec TVU Networks

Neuf années déjà que L’Équipe travaille avec les moyens de transmission par agrégation de lignes cellulaires ; et TVU Networks depuis son arrivée sur la TNT. Retours d’expériences…

« Nous avons débuté avec les systèmes LiveU. À cette époque, les patrons des rédactions imaginaient que ces nouvelles solutions de transmission allaient sonner le glas des cars SNG, » raconte Patrick Vautier, directeur technique de la chaîne L’Équipe. « Qu’il suffirait de partir avec une caméra, un petit sac et un câble… » D’une certaine manière, ils avaient vu juste au regard des contributions légères.

Même s’il s’est agit d’une petite révolution en 2010, confère le directeur technique de la chaîne, il fallut essuyer les plâtres et les écueils d’utilisation de telles solutions à une époque où régnait la 3G, ses réseaux saturés de MMS au moment des matches, lesquels rendaient la tâche difficile, tant pour les directs que pour l’acheminement des images. « Nous avons vite compris à cette époque que les essais fructueux d’avant match étaient bien loin des résultats escomptés durant et après ceux-ci ; il fallait donc trouver des paradeset notamment ne pas déconnecter en prévoyant assez de batteries, » se souvient Patrick Vautier.

Sans compter que les journalistes reporters d’images (JRI) ne partaient plus en compagnie d’une équipe : « lâchés dans la nature, les premières technologies ne leur permettaient pas de s’affranchir des potentiels problèmes techniques, même si les procédures de connexion étaient déjà grandement simplifiées. »

Deux, c’est mieux qu’un !

Les deux serveurs de réception TVU Networks au nodal de L’Équipe…

Pour la direction technique de la chaîne, ce qui comptait à l’époque, et qui est toujours d’actualité, était de ne pas être tributaire d’un unique système :

« C’est pourquoi nous avons rapidement choisi d’équiper la rédaction de L’Équipe d’un second système : TVU Networks, souligne Patrick Vautier, depuis 2012, dès le passage de L’Équipe TV à L’Équipe 21 sur la TNT devenue L’Équipe en 2016».

Entre temps, la 4G LTE est arrivée, la taille des packs a été réduite, notamment avec le TVU One TM1000, les connexions aux réseaux se sont fiabilisées et simplifiées. Et les matériels font désormais partie de la vie des JRI. « Après avoir maîtrisé cette nouvelle façon de travailler, nous parvenons aujourd’hui de manière légère à transmettre 6 Mbit/s en qualité HD, en ayant au passage considérablement réduit les coûts de contribution. »


Côté exploitation…

Au traffic diffusion de la chaîne, « ce sont aujourd’hui 4 flux en réception TVU (deux par serveur) et deux flux de son concurrent que nous utilisons au quotidien, précise Jean-Guy Blum, technicien de maintenance audiovisuelle et informatique.

Pour Maxime Bidan, opérateur traffic diff’, TVU est d’une « utilisation intuitive et simplissime, nous prenons la main sur les matériels à distance, assignons le N-1, libérant le journaliste de toute contrainte technique. »

Il apprécie notamment la possibilité de modifier le delay des équipements TVU : « cette option uniquement disponible chez TVU nous permet d’obtenir une meilleure qualité vidéo en réception, notamment pour pallier un réseau à débit limité ou fluctuant

Au traffic diff’ de L’Équipe. Maxime Bidan, opérateur traffic diff’ : « TVU est d’une utilisation intuitive et simplissime, nous prenons la main sur les matériels à distance, assignons le N-1, libérant le journaliste de toute contrainte technique.»

Du côté des JRI, la satisfaction est bien présente, et davantage à mesure que les matériels connaissent des évolutions en termes d’encombrement.

L’Équipe étant passée au TVU One dès sa sortie, « qui a permis de gagner en compacité, en légèreté et en efficacité sur le terrain avec des batteries intégrées, » souligne Jean-Guy Blum. « Notre prochaine évolution sera sans aucun doute le passage à la version HEVC, complète Patrick Vautier.

Avec une réduction de la consommation de data sans compromettre la qualité d’une part, et avec un gain en autonomie d’autre part, le HEVC étant moins énergivore… »

 

« Le TVU One TM1000 a permis de gagner en compacité, en légèreté et en efficacité sur le terrain avec des batteries intégrées, » souligne Jean-Guy Blum, technicien de maintenance audiovisuelle et IT de la chaîne L’Équipe.

Sur le terrain…

« Pour le terrain, nous avons pris l’habitude de fonctionner avec plusieurs jeux de cartes SIM, précise Jean-Guy Blum. Orange/SFR/Bouygues pour la France, histoire de faire face à toutes les éventualités propres aux couvertures de chaque réseau pour notre TVU dédié à la France ; Orange/Vodaphone pour celui officiant en Europe ; et des cartes 3HK pour le reste du monde. »

Une stratégie qui permet de faire face à près de 85 % des situations tempère Patrick Vautier. « Afin de pallier de fâcheux aléas de réseaux cellulaires, telles que des fréquences différentes du reste du monde, nous avons pris l’habitude, pour certains pays, de louer des unités TVU supplémentaires auprès de Magic Hourlesquels sont livrés à nos équipes dans le pays de destination. C’est par ailleurs l’option que nous avons choisie pour la couverture de la prochaine Coupe du monde de rugby qui se déroulera au Japon. »


Au quotidien

Depuis le traffic, les signaux TVU parviennent à la régie de la quotidienne L’Équipe du soir…

Si L’Équipe a déjà exceptionnellement utilisé les solutions TVU Networks en tant que contribution vers sa régie finale pour quelques matches réalisés en direct sur le lieu de captation (basket-ball, volley-ball en rencontres locales), l’utilisation principale demeure l’acheminement quotidien de sujets et d’intervention en direct pour la quotidienne de la chaîne, L’Équipe du soir : « On estime à quelque deux heures d’utilisation quotidienne, assure au traffic Maxime Bidan, qu’il s’agisse des packs TM1000 en itinérance, comme l’utilisation de l’application TVU Anywhere pour smartphones.

Un système « bluffant » selon Patrick Vautier : « Nous atteignons des débits de 5 Mbit/s et un rendu tout à fait valable pour une exploitation broadcast de complément sur le terrain. » L’application permet en effet à une vingtaine de journalistes du quotidien papier L’Équipe envoyés aux quatre coins du monde ou correspondants en région, et aguerris à l’exercice télévisuel, d’intervenir pour la chaîne ou pour le site Web…

Mais pour une chaîne 100 % sport telle que L’Équipe -et ses synergies tri-média télé/print/Web-, avec des apports quotidiens d’images en provenance de ses journalistes, le support TVU Networks est un atout: « tant avec les techniciens de Magic Hour qui tiennent à jour nos solutions clef en main, que le support TVU en France et à l’étranger, toujours paré à satisfaire nos demandes, » conclut Patrick Vautier.

Magic Hour accompagne la migration de TBWA\Else sur Quantum Xcellis

Six ans après la création de son studio de postproduction, TBWA\Else, la filiale production de l’agence TBWA\Groupe, fait une nouvelle fois appel à Magic Hour, pour le redéploiement de son infrastructure de stockage avec une mise à jour majeure, toujours sur une base Quantum StorNext.

« De 40 To utiles installés en 2013 au lancement du studio, nous avons multiplié par plus de 4 nos capacités de stockage », lance Benjamin Piton, directeur du studio. Des besoins accrus qui s’expliquent certes par une mise à jour matérielle nécessaire après 6 ans d’activité, mais aussi « des besoins davantage en adéquation avec la croissance du studio, qui traite à ce jour la majorité des projets initiés par le groupe, » souligne Maxime Boiron, CEO de TBWA\Else.

Migration totale

Cette évolution, qui consiste à la fois à accroître la souplesse du système pour tous les intervenants et à améliorer les vitesses de traitement et les capacités de stockage, a reposé sur une « migration totale de l’ancien système Quantum StorNext initialement de 40 To utiles avec une librairie LTO, » précise Florian Villelégier, ingénieur technique en charge du projet TBWA\Else chez Magic Hour. Pour que TBWA\Else gagne en souplesse de travail, en performances et en capacité de stockage, l’idée fut de changer l’ensemble : de nouvelles baies de stockage et de nouveaux contrôleurs de métadonnées et de nouvelles librairies LTO

 

Séance d'étalonnage sur Davinci Resolve

Séance d’étalonnage sur Davinci Resolve

Xcellis Worflow Director & StorNext 6

C’est ainsi que se sont imposées les nouvelles solutions Quantum Xcellis sous StorNext 6, et un mix approprié entre stockages on-line et near-line avec la création de deux file systems : un pour la performance, de 70 To utiles à 3,8 Go de bande passante ; un second, plus capacitif de 100 To utiles. « Une bande passante doublée », selon Benjamin Piton. Côté archivage, si TBWA\Else dispose d’un fonds conservé en LTO6, il s’est agi de passer en LTO8, en conservant bien sûr la possibilité de restaurer tout projet LTO6 pour réutilisation et la possibilité de le réarchiver en version 8.

« Une mission que remplit parfaitement la librairie Scalar i3 équipée d’une licence pour 50 slots, ses 3 lecteurs LTO8 et le lecteur LTO7 dédié à la restauration des archives antérieures. Et des avantages notoires côté exploitation : plus de capacité et plus de rapidité, » insiste le directeur du studio.

Session de Flame sur station Linux

Session de Flame sur station Linux

Les stations du plateau 3D et motion design de Else

Les stations du plateau 3D et motion design de Else

 

 

 

 

 

 

 

 

Capacité & hautes performances

Avec des projets de plus en plus gourmands en termes d’espace disque et de débit en lien avec les formats de tournage les plus exigeants (Phantom, Arri, Red…), l’objectif pour le studio, compte tenu de leur diversité et multiplicité, était de bénéficier d’une bande passante suffisante pour effectuer une lecture de ces formats en temps réel aussi bien aux étapes de finalisation (étalonnage et SFX), que de préparation du projet (génération des dailies de tournage), et d’avoir accès aux 2 file systems soit en SAN, soit en partage NAS sur l’ensemble des workstations Windows, Linux et Mac OS.

« Cette gestion du stockage capacitif et du stockage à bande passante élevée a résolument contribué à gagner en efficacité pour la gestion des projets, et à améliorer le confort des opérateurs à travers les temps d’accès aux médias toutes opérations confondues, » conclut Benjamin Piton.
TBWA/Else en chiffres

TBWA/Else en chiffres

L’ingénierie visuelle a un nom : Spline

Ils sont jeunes, ils ont des idées, ils sont innovants. Bienvenue chez Spline. Quatre associés, des projets qui affluent… La jeune société lancée en avril 2018 et basée à Aubervilliers vient d’acquérir une Phantom Veo 4K Vision Research chez Magic Hour…

Vous avez vu les Vœux 2019 de TF1 (et leur making-of) ou encore découvert le clip vidéo de Youssoupha et son titre Polaroïd Expérience  (et son making-of) ? Alors vous avez déjà eu un aperçu des facultés de Jarvis, le robot de motion control de Spline, en tant qu’opérateur de prise de vue, mais aussi comme comédien !

 

La Phantom VEO 4K et Jarvis sur le plateau de tournage des Vœux 2019 de TF1.

 

« Notre robot 6 axes, Jarvis pour les intimes, est la clef de voûte de Spline. Nous possédons aussi notre propre département VFX et pouvons assurer la postproduction de nos prestations. Avec l’ambition de devenir un acteur important de l’ingénierie visuelle, annonce Romain Bourzeix, gérant et co-fondateur du studio.» Sur la question de l’«ingénierie visuelle», Romain la décrit comme «l’expertise et le savoir-faire permettant de produire des images irréalisables sans techniques et technologies originales et novatrices».  

Alors qu’en France des confrères de Spline ont aussi développé leur solution, en Europe et en France, les spécialistes de ce type de prestations ne sont pas légion. « Développer notre propre solution était à nos yeux une manière de proposer un nouvel outil flexible, alliant agilité, artistique, technologie, tournage et postproduction... »

 

Chez Spline, tournage de Fais Beleck de Bilal Assani. (Images à cliquer pour voir les clips).

Les mouvements de Jarvis adaptés à la chorégraphie des danseurs de Bilal Assani.

 

Motion control : consommateur de R&D

Avant d’exploiter leur robot issu du monde de l’industrie, Spline amis en place un programme de recherche et développement. À travers un cahier des charges précis élaboré en interne, Antoine Grasset, cofondateur du studio et directeur technique, mais aussi opérateur de Jarvis, insiste : «  Il fallait adapter notre robot à l’exigence demandée par le travail de l’image, tant dans la rapidité de mise en place que la fluidité des mouvements… Des notions évidentes pour tout professionnel, mais qui, du point de vue technique demande des adaptations mécaniques avec l’usinage de pièces utilisées en tournage, et des développements software conséquents.  » Vient ensuite la programmation pour une utilisation en production.

À ce titre, Spline a développé une interface de commande qui permet en un temps record, de paramétrer à la fois les mouvements complexes, mais aussi de synchroniser le focus et d’autres déclencheurs externes. « L’objectif de ces développements est de répondre aux pressions croissantes en termes de budget et de délais de production. Aujourd’hui, nos solutions sont principalement demandées dans le secteur publicitaire ; nous avons d’ailleurs d’excellents retours. Nous souhaitons par ailleurs développer les usages en fiction, » précise Antoine.

 

High-speed avec Phantom Veo 4K

Pour parachever son offre de prise de vue en motion control, il était nécessaire de proposer des prestations haute vitesse. « Motion control et high-speed sont une combinaison parfaite pour créer des plans originaux et sensoriels. Ainsi, réaliser des plans techniques faisant appel aux SFX est notre ferme intérêt, raconte Romain Bourzeix. Nous nous sommes ainsi rapprochés de Magic Hour, avec qui nous avions pris contact au moment de la création de Spline, pour acquérir une Phantom Veo 4K. ». Une caméra « compacte et performante  » selon Antoine Grasset. Fixée sur Jarvis, elle permet d’effectuer des mouvements d’une encore plus grande liberté de par le peu d’espace occupé par son bloc principal.

 

Chez Spline, tournage un plan séquence avec Jarvis. Molly de Yoann Malory, réal. G. Doubet.

Tournage du dernier spot Samsung Galaxy S10.

 

Un robot ultra-mobile et cost-cutter

Si ces particularités ont pesé sur le choix de l’équipe de production de Yann-Arthus Bertrand pour une séquence de son long-métrage à venir, Woman, coréalisé avec Anastasia Mikova (sortie prévue en septembre 2019), le choix fut également motivé par les possibilités de mobilité et d’agilité Jarvis, et de sa rapidité de mise en place, élément vital en termes de coût qui séduit aussi les directeurs de production. Et quid de son utilisation sur Woman ? Effectuer des plans ultra-précis en macro sur des corps de femmes. « Outre ce prestigieux projet, nous avons été séduits par la vision du réalisateur en tant qu’artiste, et sa démarche d’adapter la technique à l’artistique, laquelle est l’ambition de Spline, lance Romain Bourzeix, et de préciser : et non à l’artistique de s’adapter à la technique ! Vision beaucoup trop limitée et issue d’un pragmatisme exacerbé.

Cependant du pragmatisme il en faut !  », se reprend Romain : entre deux tournages, notre solution de motion control a su séduire les applications événementielles, que nous devons aujourd’hui autant planifier que nos prestations de production. » À cet égard, Spline utilise une tête permettant de fixer un Smartphone lorsque la Phantom Veo 4K n’est pas de mise : « Les agences et les marques apprécient particulièrement Jarvis pour animer leurs soiréesLes visiteurs repartent ainsi avec leur story tournée en mouvements complexes, prête à être envoyée sur les réseaux sociaux. »

 

Un cyclo de 80 m² et un accès au studio de 300 m². Apprécié des tournages pour son parking extérieur pouvant accueillir 5 camions de 22m3 et les voitures de l’équipe de production !

 

Lier pré-prod, tournage et post

 Si Spline est déjà bien occupé, à travers Jarvis, mais aussi à travers son studio pour lequel la société investit dans de l’éclairage LED dernière génération en phase avec les exigences du motion control et du high-speed, la R&D continue. Notamment sur la voie de la « previs ». Spline propose déjà à ses clients de pouvoir générer eux-mêmes la trajectoire de Jarvis, quel que soit le logiciel 3D qu’ils utilisent. « Nous gardons à l’esprit que le tournage doit être en lien avec la postproduction sur le plateau, poursuit Romain Bourzeix. Lier les trois silos que sont préprod-tournage-postprod est notre credo. Trop souvent isolés les uns des autres, ils sont générateurs de coûts supplémentaires que toute production peut et doit aujourd’hui éviter pour ne pas recourir au sempiternel “On verra ça en postprod”. »

Enfin, si les projets sont légions et bouillonnent chez Spline, le studio s’est fixé l’objectif d’apporter des solutions technologiques de pointe, d’ordinaire coûteuses, à des productions qui ne les auraient jamais envisagées : « Nous pouvons aujourd’hui intéresser la fiction pour des plans artistiquement complexes et des trajectoires élaboréesAvec la possibilité de préparer le tournage en amont et ainsi limiter les prises. » Reste à former des opérateurs, ce que Spline accepte déjà volontiers via les candidatures spontanées. L’équipe est aussi ouverte à des collaborations sur des sujets communs de développement. Le message est passé…

 

(Pour la demo Reel Spline, cliquer sur l’image)

 

 

 

 

 

 

 

 

L’équipe fondatrice de Spline (de g. à dr.): Lucas Limonne : directeur de production, Claire-Alix Gomez: directrice développement et opérations, Antoine Grasset: DT et opérateur de Jarvis, et Romain Bourzeix: gérant et superviseur VFX.

Un si grand soleil : quand la fiction haut de gamme prend le rythme du flux

Diffusé sur France 2 depuis le 27 août 2018 (et sur RTL-TVI en Belgique depuis octobre), Un si grand soleil fut l’un des événements de la grille de rentrée 2018 de la chaîne publique. Magic Hour fait partie de l’aventure avec la conception et l’intégration de la plateforme de postproduction très haut de gamme de la nouvelle série quotidienne signée France.tv Studio, filiale production de France Télévisions, produite par Toma de Matteis.

Tournage en extérieur au cœur de Montpellier…

Près de 200 collaborateurs, les moyens techniques de La Fabrique, l’entité des moyens internalisés de France Télévisions, une plateforme de 16000 mcouverts, 2200 mde studios, 1600 mde bureaux de production, 600 md’ateliers décors et la possibilité d’accueillir d’autres productions…
C’est donc aux studios de Vendargues, à quelques encablures de Montpellier, qu’est tournée la nouvelle série quotidienne de France 2. À 750 km de là, aux Studios de Saint-Cloud – Quai de Seine, a été établie la plateforme de postproduction.

 

Gestion des rushes en miroir

« De cette “contrainte géographique” nous en avons fait une particularité technique, précise François Lefebvre, architecte solution chez Magic Hour, et avons pris le parti de proposer à France Télévisions de procéder au déchargement des cartes caméras sur une station sur le lieu de tournage. » Aux Studios de Saint-Cloud se trouve sa sœur jumelle, alimentée en miroir via une liaison de transport optimisé en point à point IBM Aspéra, solution bien connue des diffuseurs pour les livraisons délinéarisées. Cette station reçoit les rushes à Vendargues sur sa baie locale, elle-même synchronisée avec son clone de Saint-Cloud. Les opérateurs parisiens récupèrent les rushes tout au long de la journée pour les « ingester » dans le système de postproduction architecturé autour d’un serveur Avid Nexis Entreprise de 240 To et d’une solution d’asset management Avid Interplay.

 

Robustesse et souplesse de l’infrastructure

Aux Studios de Saint-Cloud, si France Télévisions a fait le choix de solutions Avid, fort de ses expériences passées sur la postproduction des deux autres grandes séries quotidiennes que sont Plus belle la vie sur France 3, Demain nous appartient sur TF1, Magic Hour a imaginé pour Un si grand soleil un workflow collaboratif autour d’Interplay, et proposé une offre d’intégration avec prise en charge de l’ingénierie système. « Il fallait penser un système puissant, fiable, et bien sûr adapté à nos méthodes de travail pour réaliser une fiction quotidienne hautement qualitative alliée au rythme que connaissent les productions de flux, précise Olivier Roelens, producteur exécutif. Outre la qualité de nos trois équipes de tournage et de l’ensemble des collaborateurs de Vendargues et Saint-Cloud, un tel workflow contribue chaque jour, 5 fois par semaine, à la création d’un épisode de 22 minutes d’Un si grand soleil. »

« Pour garantir ces délais de fabrication, les temps de montage, de finishing, de mixage et d’étalonnage doivent s’inscrire dans la plus grande fluidité et la plus grande robustesse, ajoute François Lefebvre. Si les outils utilisés sont connus de tous, notre expertise quant à leur intégration sur ce type de projet s’est avérée essentielle pour assurer et sécuriser l’ensemble des processes. »  Ainsi, autour du couple Nexis-Interplay gravitent cinq stations de montage et de finishing Avid Media Composer, deux stations Nuke dédiées au VFX de la série, deux stations d’étalonnage DaVinci Resolve. Deux stations de montage son et mix avec Protools et surface de contrôle S6 viennent compléter le dispositif.

stations Avid Media Composer dédiées au montage et au finishing

Cinq stations Avid Media Composer sont dédiées au montage et au finishing.

stations de montage son et mix sous Protools et surface de contrôle S6

Une des deux stations de montage son et mix sous Protools et surface de contrôle S6.

 

 

 

 

 

 

 

 

stations d’étalonnage DaVinci Resolve et surface de contrôle Tangent Element

Deux stations d’étalonnage DaVinci Resolve et surface de contrôle Tangent Element. 

 

 

Artistique & final cut

Au sommet de la pyramide créative de France.tv Studio intervient une station équipée d’un Media Composer et d’un DaVinci Resolve pour les recherches à l’usage de Christophe Canis, directeur artistique postproduction. Avec aussi des compétences de monteur et d’étalonneur, ce dernier met les épisodes à longueur, valide le montage, l’étalonnage et le mixage quotidiennement. « Garant de la continuité éditoriale, visuelle et sonore de la série, je prends en compte les demandes des réalisateurs, des producteurs et de la chaîne, et je m’assure de leur faisabilité tant en termes techniques et artistiques. Si besoin, je propose des solutions, » précise-t-il.

Stade ultime, une dernière station Media Composer est dédiée à l’insertion de l’habillage et des génériques puis à la fabrication du PAD de chaque épisode lequel sera acheminé de manière délinéarisée vers le système PAD Def de France Télévisions. Parallèlement, l’archivage est effectué sur cartouches LTO associée à un serveur et librairie Quantum Scalar i3. La production y conserve rushesmasters, éléments d’habillage et épisodes consolidés.

 

décors avec découverte truquée

Un des décors avec découverte truquée.

VFX : un mix 2D/3D pour les découvertes

Un si grand soleil est la première série quotidienne française à bénéficier de découvertes sur fond vert. Dans les studios de Montpellier, c’est à la société les Tontons Truqueurs qu’a été confiée la mise en place du système « previz-on-set » de tracking caméra et d’incrustation HalideFx signé Lightcraft Technology, visant à calculer les coordonnées nécessaires au mouvement des découvertes composées d’un mix 2D/3D. « Le système permet à ce jour de produire des plans avec découvertes dès le tournage, que nous

affinons et enrichissons en postproduction, souligne Jeanne Marchalot, directrice de la postproduction, faisant d’Un si grand soleil la seule série quotidienne bénéficiant de deux workflows : de flux pour la rapidité des processes, et de fiction lourde pour les VFX. » Sur cet aspect

stations Nuke dédiées aux découvertes et retouches

VFX : deux stations Nuke sont dédiées aux découvertes et retouches (ci-contre).

VFX, l’équipe de Christophe Canis veille à la pertinence et la cohérence visuelle de la quinzaine de découvertes présente sur 7 décors truqués de la série. « En amont de ce déploiement, précise le directeur artistique, nous avons par exemple procédé aux repérages et fait réaliser par la société Do The Film un scan en photogrammétrie d’un quartier entier de Montpellier afin de le recréer en 3D. Il s’agit là d’un réel avantage permettant à la fois de jouer sur les lumières et les cieux, et d’ajouter des éléments en mouvement afin de rendre les scènes truquées encore plus réalistes. »

 

De la compétition à la livraison

« Pour la postproduction d’Un si grand soleil, notre cahier des charges était si ambitieux que nous souhaitions nous voir proposer les meilleures solutions capables de remplir tous nos critères, sans exception, insiste Jean-Philippe Lançon, chef de projet France Télévisions sur l’implantation des moyens de postproduction et contributeur aux spécifications du cahier des charges. C’est la raison pour laquelle l’appel d’offre initial fut organisé sous forme de “dialogue compétitif“, lequel vise à se concentrer sur une shortlist hautement qualifiée. »
Ainsi, en seulement six mois, d’octobre 2017 à avril 2018, la plateforme de postproduction des Studios de Saint-Cloud fut parée à traiter les premières images qui allaient constituer les 235 épisodes de la première saison de la série quotidienne. « Toute l’ingénierie et la configuration se sont déroulées sur notre site de Meudon, conclut François Lefebvre, avec un précâblage en atelier avant le transfert et le déploiement des équipements à Vendargues et aux Studios de Saint-Cloud. Dernières configurations obligent, France Télévisions a bénéficié d’un démarrage optimal, paré à recevoir les premiers ingests… »

 

Magic Hour au cœur des grandes séries quotidiennes

Avec Plus belle la vie (lire NL Magic Hour – avril 2016) et Un si grand soleil—qui fera l’objet d’un focus le mois prochain— Magic Hour a développé une expertise des workflows adaptés aux séries quotidiennes diffusées sur TF1, France 2 et France 3. Une expertise dont la seconde série dans l’ordre d’arrivée sur les antennes, Demain nous appartient, a aussi bénéficié. 

Produite par Telsète, filiale de Telfrance (groupe Newen), la quotidienne de TF1 compte quelque 200 techniciens, et bénéficie de trois équipes de tournage, dont une dédiée aux intérieurs au sein de 1600 mde studios à Sète.

 

 

Dénominateur commun

« Le dénominateur commun de tels programmes réside dans la fluidité et la solidité du workflow, souligne François Lefebvre, architecte solutions chez Magic Hour. Celles-ci œuvrent à la fabrication d’un épisode par jour tout en conférant un haut degré de qualité exigé par la production» Et ce, tant par les moyens mis œuvre à la captation, notamment à travers des caméras à grand capteur, que pour l’organisation des médias et le suivi de fabrication, lesquels exigent un choix de matériels hautement performants.

 

Avid / DaVinci Resolve, couple idéal

Dans le cas de Demain nous appartient, pour lequel l’intégration a été conduite par Studios Post & Prod, filiale de Newen, « Magic Hour a pleinement joué sa partition de conseil, précise Olivier Béchat, directeur général de Studios Post & Prod, en apportant son expertise sur les choix matériels, leur configuration au sein du workflow, et leur adaptation à nos méthodes de travail. » Pour François Lefèbvre, design de workflow et connaissance des matériels sont « la clé de voûte technique qui à la fois rassure toute une équipe, accompagne la cohérence des process, et permet aux talents de s’exprimer. »

Et, à ce titre, insiste quant au choix de solutions Avid : « Elles ont fait leurs preuves sur ce type de projets. Que ce soit pour les outils créatifs (Media Composer, Protools), pour le stockage (Isis 5500 ou Nexis) ou pour l’Asset Management (Interplay PAM ou Media Central | Production Management). » Si en ce qui concerne les trucages et le finishing on note des variantes propres à chaque série, quand il s’agit de l’étalonnage, DaVinci Resolve fait l’unanimité des étalonneurs et des directions artistiques de chacune d’entre elles. « À cette étape du travail de l’image, Resolve offre un champ des possibles accru en termes de créativité, mais aussi de fonctionnalités, » commente Olivier Béchat.

 

Accompagnement et montée en charge

Une série qui débute est un pari, son installation auprès du public est une consécration. Maîtrise des budgets oblige, Magic Hour a su proposer des solutions en adéquation avec les impératifs de Demain nous appartient : « en trouvant le bon point d’équilibre entre la capacité utile et l’apport d’une part de locatif dans la configuration, souligne Olivier Béchat. Nous avons ainsi optimisé notre setup de départ et misé sur l’évolutivité des solutions Avid sans sacrifier les moyens. En 18 mois nous avons doublé la capacité de notre Nexis, portée à 240 To, ajouté de la sécurisation à notre serveur de backup, et enfin acquis de nouvelles stations en nous affranchissant de la location… »

Une configuration qui a su évoluer au gré de l’installation de la série quotidienne auprès du public. Succès incontestable, DNA est à ce jour diffusée en Suisse, en Belgique, au Québec, et en Italie. Une fois encore, Magic Hour fit partie de l’aventure…

 

Demain nous appartient autour du couple Nexis / Interplay PAM

• 3 stations Avid d’ingest
• 6 stations Media Composer
(montage épisodes + résumés)
• 1 station de finishing
(Media Composer + After Effects)
• 1 station d’étalonnage (Da Vinci Resolve)
• 1 station polyvalente graphique
(Adobe) / montage (Avid) / étalonnage (DaVinci Resolve)

• 1 station de visionnage • 1 serveur de transcodage Carbon Coder • 2 serveurs d’archivage + librairie LTO • 5 stations de montage son et mixage Protools

 

Magic Hour remet à jour des équipements d’enseignement de l’Institut national de l’histoire de l’art

L’Inha a fait le choix d’un équipement haut de gamme dédié à l’enseignement. C’est à Magic Hour qu’a été confié le déploiement de cette nouvelle configuration facilitant l’expérience utilisateur. Tour d’horizon…

 

« Faciliter l’utilisation d’équipements multimédia de salles de conférence aux non spécialistes. » Pour Maxime Greslé, régisseur au Service des moyens techniques de l’Inha (Institut national d’histoire de l’art), la modernisation s’imposait : « les professeurs et conférenciers devaient bénéficier d’une installation simple, efficace, accessible via un unique interrupteur marche-arrêt et un pilotage sur support tactile intuitif. » Côté public et étudiants, il s’agissait aussi de proposer des enseignements dans d’excellentes conditions d’écoute et de visualisation des supports de cours.
Pour réaliser cette installation, le département intégration corporate de Magic Hour a proposé une solution clef en main pour deux salles de 100 et 60 places. Au cœur de la diffusion images, deux projecteurs laser tri-LCD NEC, les PA653UL (6500 lumen ANSI – 2500000:1 de contraste – 4K) et P502HL(5000 lumen ANSI 20000:1 – Full HD). Ils font bénéficier chaque salle d’un confort de visualisation inégalable dans des conditions d’utilisation en lumière ambiante. « Des projecteurs qui nécessitent très peu de maintenance, notamment au regard de leurs sources lumineuses laser phosphore dont la durée de vie atteint 20000 heures contre 2 à 3000 heures pour les lampes traditionnelles, » souligne Maxime Greslé. Chaque projecteur illumine respectivement son écran de 3m80 et 4 mètres de base et est alimenté par un sélecteur/scaler automatique à 8 et 12 entrées (4 HDMI, VGA, YUV et leur audio associée). Parmi les sources, on retrouve un lecteur Bluray Denon rackable 1U acceptant cartes SD et supports USB.

Côté restitution sonore, c’est vers un système professionnel Bose FreeSpace ampli-enceintes) que s’est dirigé l’Ihna : « adaptées à la volumétrie de chaque salle, outre la restitution sonore, l’intervenant évolue avec un micro HF Sennheiser supercardioïde. Les intervenants et étudiants sont en immersion dans un confort acoustique exceptionnel. » Pour piloter l’ensemble, et associer l’esprit haut de gamme de l’installation, l’automation personnalisée par Magic Hour est architecturée autour d’un écran tactile Kramer 7 pouces KTouch et son logiciel associé, et vient jouer les chefs d’orchestre au sein d’un pupitre clair et efficace.
« Ce nouveau système inauguré à l’occasion des Journées du patrimoine en septembre dernier correspond parfaitement à nos attentes, conclut Maxime Greslé. Les retours d’expérience s’avèrent très positifs de la part des usagers. Cette nouvelle configuration permet désormais aux intervenants de s’affranchir de difficultés d’utilisation moyennant une formation de quelques minutes de la part des services techniques et d’un confort d’enseignement accru significativement. » 

Magic Hour signe la mise en place de la plateforme StorNext de Prodigious

La filiale postproduction de Publicis Groupe a fait le choix de la mutualisation des données avec l’acquisition d’un SAN hautes performances Xcellis de Quantum. Magic Hour a accompagné le projet…

« Accroître les capacités de stockage, optimiser les process et le workflow pour l’ensemble des projets initiés par les agences du réseau Publicis… » Tel fut en substance l’objectif du renouvellement de l’infrastructure de stockage de Prodigious souligné par Alain Le Borgne, directeur et fondateur du département de postproduction image de la filiale du numéro 1 de la publicité. Prodigious se pare ainsi d’un des systèmes les plus performants dédié au stockage centralisé : Quantum Xcellis.
« Ce nouveau déploiement des infrastructures de postproduction s’est inscrit dans notre volonté d’anticipation des besoins pour les années à venir, précise Wilfried Jeanblanc, directeur technique de Prodigious. Notre configuration de stockage était répartie en îlots hétérogènes qui, bien que remplissant parfaitement leurs fonctions, pouvaient laisser entrevoir une inadéquation vis-à-vis des demandes futures de nos clients. Le choix des solutions Xcellis de Quantum sur base StorNext allait donc dans le sens de nos ambitions. »

Collaboration Magic Hour/Quantum

C’est en partenariat étroit avec Quantum que Magic Hour s’est vu confier le déploiement de la plateforme en assurant l’ingénierie réseau et l’intégration ; la configuration relevant quant à elle du cahier des charges défini conjointement par les équipes de Quantum et Prodigious. « Cette configuration devait tenir compte à la fois des besoins en bande passante et en capacité de stockage, pour chacun des trois silos de stockage nécessaires aux workflows de Prodigious : montage, graphisme/3D et Flame, précise François Lefebvre, architecte solutions Magic Hour. Ce nouveau système a permis d’éliminer les îlots de stockage auparavant assignés à chacune de ces fonctions pour les réunir dans une plateforme centralisée, organisée en volumes logiques accessibles simplement, favorisant de fait le travail d’administration pour les techniciens. »

Une configuration ultra performante et ultra sécurisée

Si le système de gestion de fichiers haute performance qu’est StorNextcontribue à l’efficacité de l’ensemble, c’est sans compter la puissance et les capacités mises en œuvre par les baies physiques StorNext Quantum : « Nous parvenons à une bande passante très performante, insiste François Lefebvre, avec une vitesse de transfert totale en lecture de 19 Go/s et une moyenne de 6 Go/s en lecture-écriture pour chacun des volumes, et pouvant prendre en charge jusqu’à 165 postes clients. »  Ainsi, deux volumes équipés de disques de 1,8 To 10000 tr/min (SAS 10K) représentent 2 x 360 To et couvrent les besoins 3D et compositing (soit deux QXS-448 avec 4 expansions de disques). Un volume de 870 To composé de disques de 8 To (soit deux QXS-456 avec 2 expansions de disques) assure les besoins de montage et connexes. Côté sécurité, la redondance est assurée par une configuration Raid 60, « la plus efficace à ce jour » souligne François Lefebvre. À titre d’exemple, sur le principe, le système pourrait perdre jusqu’à 48 disques sans perte de données sur le pétaoctet disponible.
Alors que la nouvelle plateforme de stockage contribue à améliorer la fluidité des process de postproduction in situ, elle permet aussi de nouvelles possibilités de partage vers d’autres sites Prodigious. Et Alain Le Borgne de conclure : « nos hubs délocalisés dans les agences, à Aubervilliers, Suresnes, Paris 8e et Paris Bastille, peuvent désormais accéder au partage de projets conduits sur notre site de Clichy. » Mutualisation oblige…

Magic Hour accompagne le développement de Labodigital Colombia

Un nouveau laboratoire de postproduction et de fabrication de DCP pour le cinéma numérique vient de voir le jour à Bogotá en Colombie : Labodigital Colombia. C’est à Magic Hour que sa maison-mère, Labodigital Mexico, a confié l’étude et l’intégration d’un système de stockage Quantum Xcellis Workflow Director sous architecture StorNext, ainsi que la mise en place de la station de montage et d’étalonnage DaVinci Resolve 14 Blackmagic Design.

En service depuis un mois, le serveur dispose d’une capacité de stockage de 280 To pour les travaux de laboratoire numérique et de post-production. « L’intégration des équipements a été effectuée en amont de l’installation sur notre site de Meudon ; tous ont été testés in-situ puis envoyés directement en Colombie, explique Florian Villelégier, Ingénieur technique en charge du dossier. Sur le site de Labodigital Colombia, l’installation de notre configuration était parée à être insérée dans les racks pour que le dispositif soit immédiatement opérationnel. »
Côté DaVinci Resolve, celui-ci est propulsé via la puissance d’une station Supermicro équipée de deux cartes graphiques Geforce GTX Titan-Xp 12 Go et d’une interface d’acquisition Blackmagic DeckLink 4K Extreme 12G. Une surface de contrôle Mini Panel assure l’interface homme-machine.

Une collaboration de longue date 
« Partenaires depuis 2007 avec notamment la création de Labodigital Mexico, Magic Hour accompagne une fois encore notre développement, souligne Charles Barthe, CEO et fondateur du groupe Labodigital. Pour notre filiale colombienne, les équipes de Magic Hour se sont rapprochées de Sebastiàn Bueno López, associé et directeur général de Labodigital Columbia.
« Nous avons pu nous appuyer en toute confiance sur Magic Hour, précise Sebastiàn Bueno López, le matériel étant prêt et testé dans l’Hexagone. À travers cette «expertise délocalisée», il s’est agit de gagner du temps sur le déploiement du projet mais aussi de garantir une grande réactivité vis-à-vis du support et ce, même à plus de 12 000 km. »
« Notons par ailleurs que cette configuration est 100 % évolutive. Elle s’adaptera aisément à la croissance de l’activité de Labodigital Colombia, ajoute Charles Barthe. Tant pour l’outil haut de gamme que représente DaVinci Resolve que pour la solution Xcellis Workflow Director. »

Acteur majeur en Amérique Centrale et Amérique du Sud
Labodigital Colombie, à l’instar de sa maison-mère, se positionne en tant que one-stop-shop. « C’est à dire un lieu qui propose l’ensemble des services de post-production, de laboratoire numérique et de gestion des rushes – y compris sur les tournages (long-métrage, série télé, fiction unitaire, documentaire…), explique Charles Barthe. Labodigital étant déjà présent dans toute l’Amérique Centrale et dans plusieurs pays d’Amérique du Sud ainsi qu’à Burbank en Californie, sous forme d’une joint-venture avec l’entreprise britannique Motion Picture Solutions, principal fournisseur de services Digital Cinema auprès des grands studios d’Hollywood. Et de conclure : « Cette implantation à Bogotá, vise à réduire les temps de livraison des masters numériques et des travaux de post-production pour les producteurs, distributeurs et exploitants locaux, dans une ville qui concentre 90% des productions du pays. »

Magic Hour équipe l’OpenSpot92 de la CCI des Hauts-de-Seine

La Chambre de Commerce et d’Industrie d’Île-de-France a mis en place dans chaque département une offre visant à accompagner les entreprises dans leur transformation digitale.

L’information, l’accompagnement et la proposition de solutions, sont la clé de voûte de cette offre baptisée Les Digiteurs, composée d’une plateforme numérique, d’ateliers et de formations, d’accompagnement individuel et enfin, d’OpenSpots. Ces derniers sont présents dans les CCI franciliennes où se mêlent espaces de démonstration de solutions digitales, de coworking, d’événements…

Pour la mise en place de l’OpenSpot92 Les Digiteurs de la CCI des Hauts-de-Seine à Nanterre, l’organisme régional a fait appel à Magic Hour pour la fourniture et la mise en place des éléments de l’affichage dynamique qui servira à l’information des visiteurs dans l’espace public et à la diffusion d’images de la salle polyvalente attenante destinée, entre autres, à la formation.

Dans un esprit d’homogénéité des designs, c’est sur une base de moniteurs de référence de la gamme PM de Samsung qu’a été réalisé le mur d’images de l’OpenSpot92 : 2 moniteurs de 43 pouces (PM43H) associés à 2 moniteurs de 55 pouces dont un tactile (PM55F-BC).

La salle polyvalente destinée à la formation est quant à elle équipée d’un vidéoprojecteur Epson à courte focale de 3100 lumens (EB-670) associé à un tableau blanc interactif (TBI) Vanerum i3Whiteboard. Cette surface de projection prend en charge l’interactivité des images projetées par l’Epson EB-670 (bureau d’ordinateur, fichier PowerPoint, écriture à l’aide d’un stylet ou à l’aide du doigt…).

Cette installation aujourd’hui accessible à tous a été dévoilée le 16 février 2018 lors de l’événement dédié à l’inauguration de l’OpenSpot92 Les Digiteurs.