La filiale postproduction du groupe Newen bénéficie d’une architecture technique « up-to-date » tournée vers l’avenir. Une mise à jour majeure taillée sur mesure par Magic Hour pour Plus belle la vie, mais aussi pour d’autres productions de Newen.

Isis a fait son temps, vive Nexis. C’est en substance la prime raison de cette mise à jour majeure opérée par Magic Hour aux Studios de Marseille en charge de la postproduction de la série quotidienne Plus belle la vie. « Nous avons préféré anticiper la disparition du support de l’Isis 5500 mis en place en janvier 2016 pour nous diriger vers la nouvelle génération de solution de stockage Avid, Nexis », résume Virginie Izard, directrice générale de la plateforme postproduction du groupe Newen. L’occasion également de renouveler stations & serveurs, et effectuer les mises à jour nécessaires de l’ensemble des softs et du réseau. 
Mais si, la nouvelle base est parée pour l’avenir et l’évolutivité, de nouvelles briques à l’édifice Studios de Marseille viennent enrichir l’optimisation du workflow en place : « un réseau plus rapide, davantage de stockage NAS, davantage d’acquisition automatisée, une nouvelle solution de transcodage… Mais aussi l’ajout de nouvelles salles de montage image et son afin d’étendre nos capacités de postproduction et développer nos activités de prestation. » On pense notamment aux workflows futurs avec l’UHD pour Plus belle la vie déjà en place pour les diffusions en prime, mais aussi d’autres productions du groupe Newen ; sans oublier l’externe. « Notre passage en réseau 10 Gb, 192 To de stockage online sur Nexis et quelque 280 To sur NAS pour les échanges et le near-line, et le tout évolutif, nous prépare à tous ces projets pour les années à venir. »

Éliminer des tâches fastidieuses
Le Covid étant passé par là, la pandémie a quelque peu modifié les habitudes et la structure des équipes de tournage : passage à 4 équipes, mais allégées en postes, et le besoin d’assigner des postes de techniciens à des tâches plus valorisantes que la digitalisation des rushes. La généralisation des tournages à l’aide des FX9 de Sony depuis octobre 2021 et la mise en place de Limecraft conseillée par Magic Hour « ont contribué à automatiser certaines tâches fastidieuses à non valeur ajoutée pour l’humain, lequel a au final repris sa place pour vérifier et contrôler », souligne Virginie Izard. Bénéficiant des supports médias carte des FX9, exit donc la digitalisation avec aujourd’hui un ingest directement géré par Limecraft. Mieux encore, l’automation permet d’effectuer le backup des rushes, mais aussi de créer et renommer les clips à partir des métadonnées capturées sur les enregistreurs audio, fabriquer les proxys et d’injecter directement dans Avid Interplay des dossiers groupclip image et son synchronisés utilisables par les monteurs. 

Enfin, Limecraft dirige ces mêmes données vers sa solution Cloud baptisée Flow qui permettra très prochainement d’alimenter Cinetwork, le système propriétaire de Newen de gestion de production. « Un outil indispensable pour toute la chaîne de production », commente la directrice générale des Studios de Marseille. Si Cinetwork regroupe toutes les informations de tous les postes sans exception, de la scène au PAD, d’une simple requête, il permet aussi de visualiser des rushes, les plans montés ou un épisode en entier. Il permet aussi un gain de temps notoire pour rassembler toutes les informations nécessaires au tournage d’un raccord costume, maquillage et décor. 
Pour l’heure, cette nouvelle plateforme de postproduction profite à Plus belle la vie et ses 572 journées de tournage par an. Le projet aura été conduit par Magic Hour sous la direction de François Lefebvre, architecte solution, d’octobre 2020 à l’été 2021, de l’accompagnement pour l’écriture du cahier des charges, jusqu’à une configuration testée clés en main dans ses locaux de Meudon avant l’été, et un déploiement à Marseille durant 5 semaines, pour une bascule orchestrée en cinq jours au plus fort de la pause estivale de la série… 

« Together again ». Le slogan de la reprise des inscriptions à IBC aurait-t-il été choisi avec grand optimisme ? Ça commençait à sentir le roussi pour IBC, notamment depuis les annonces en début de mois du gouvernement néerlandais imposant jusqu’au 3 décembre prochain la reprise des restrictions sanitaires liées à la remontée des cas de Covid-19 sur son territoire. Et les retraits d'entreprises du secteur audiovisuel ne se sont pas fait attendre pour protéger leurs personnels. Parmi les acteurs importants du salon, Telestream et Canon ont été les premiers à afficher leur désistement à cette édition 2021 d’IBC, suivis par Grass Valley et Blackmagic Design. Depuis le 17 novembre, pas moins de 19 entreprises ont pris la décision de reporter leur participation. Ross Video avait déjà annoncé son absence dès septembre. Et si Sony a annoncé ne pas exposer cette année, l’entreprise assure rencontrer ses partenaires et soutenir l’événement. 
Du côté de l’IABM (International Trade Association for the Broadcast & Media Industry), l’association a mis en avant les résultats préliminaires d’un sondage effectué auprès de ses membres sur leur intention de participer à IBC 2021. Au 18 novembre 65,7 % des interrogés déclaraient qu’ils ne participeraient pas au rendez-vous, 18,9 % ont montré leur intention de s’y rendre, 15,4 % ne se prononçant pas. Si en date du 18 novembre l’organisation d’IBC confirmait maintenir un salon « organisé en toute sécurité et ainsi créer la dynamique commerciale essentielle dont le secteur a besoin ». Revirement au 23 novembre : IBC 2021 ne sera pas, du moins en personne selon un dernier communiqué de l'organisateur annonçant « le rassemblement de la communauté des contenus et des technologies via IBC Digital. » Bref, Together again derrière vos pc...

Avec TVU Channel, service de diffusion orienté cloud, il est ultra simple de monter sa chaîne. Son interface web permet de charger des contenus via un glisser-déposer organisés sous forme d’une playlist. Il est par ailleurs possible de monétiser ces contenus avec de l’insertion publicitaire SCTE.
Outre la playlist comme grille de programme, il est tout a fait possible d’y associer une programmation en direct avec les outils déjà existants de TVU. On pense déjà à TVU Producer pour une réalisation multicam et habillage graphique à partir d’un studio complété de prises de vues distantes pour des interventions sur le terrain avec TVU One ou l’application TVU Anywhere.
Côté avantages, ils sont légion. L’environnement « zéro infrastructure » permet à tout diffuseur de s’affranchir de temps de développement, de réduire ses coûts à travers une tarification à l’usage et un ticket d’entrée à moins de 2 000 € mensuels.
En plus de créer de nouvelles chaînes de contenus, les premiers diffuseurs à avoir choisi TVU Channel l’utilisent déjà comme backup de leur régie de diffusion (PRA) ou pour la création de chaînes « popups », ces chaînes événementielles créées à l’occasion de grands événements ou festivals.
Enfin, la playlist est programmable pour passer en direct selon un conducteur, programmer des synthés ou tickers, proposer un guide des programmes ou activer le service de sous titrage automatique de TVU Transcriber. Et pour un essai gratuit de 15 jours, rien de plus simple, il vous suffit de cliquez ci-dessous.

Tout au long de l’année, pour les sociétés ayant souscrit l’offre Avid Learning Central for Enterprise, les formateurs Avid sont présents en ligne pour délivrer leurs connaissances à distance, sur l’ensemble des produits de la marque. La formation se veut approfondie et flexible : les apprenants pouvant consommer les modules de formation à leur propre rythme. Disponible 24 h/24 et 7 jours/7, Avid Learning Central est disponible en trois offres d’abonnement : pour l’entreprise tout entière, par département, ou en formation individuelle. Les modules concernent les produits Pro Tools, Media Composer, MediaCentral, Maestro, Nexis, Unity, iNews, Sibelius, Sonnox, l’univers de la théorie de la mise en réseau et de la vidéo et Avid Link. Des promotions sont en cours jusqu’à la fin décembre.

Il a été annoncé en juin dernier et devait être présenté en décembre à IBC 2021, Konvision annonce la disponibilité de son premier moniteur de référence 31 pouces 4K OLED, le KUM-3110S. Au tableau technique : 2 entrées et sorties 12G-SDI, la prise en charge des signaux 60p jusqu’à 4096x2160 en quad link, 4K HDR PQ (ST2084) et HLG et un mode quad view en entrées mixtes SDI ou HDMI à des frame-rates différents… Côté gamme de couleurs, le constructeur annonce une plage supérieure à 99 % de la norme DCI-P3 et plus de 80 % de la norme BT2020. Enfin, avec une multitude de courbes gamma HDR, dont les PQ et HLG, son rapport de contraste est de 1 000 000:1. Avec un noir plus profond de 0,000 5 nit, il peut discriminer jusqu’à 9 noirs différents. Une version 8K avec affichage en 4K natif a par ailleurs été annoncée : le KUM-3120S. Tout comme le KUM-3110S il peut être utilisé jusqu’à 30 000 heures et s’applique à l’étalonnage 4K/8K haut de gamme en proposant 4 entrées et sorties 12G-SDI jusqu’au 8K pour une résolution native 4K UHD.

Connecter des moniteurs grand public en HDMI à partir d’une source SDI ou une source grand public vers une entrée SDI. C’est ce que proposent 3 nouveaux convertisseurs signés Blackmagic Design. Alimentée en USB, par exemple à partir d’un port du moniteur à raccorder, cette famille des Micro Converters propose trois modèles : HDMI vers 12G SDI, 12G SDI vers HDMI et une version bidirectionnelle 12G SDI HDMI. Tous prennent en charge les formats vidéo 8 et 10 bits, RVB ou YUV, dans tous les formats SD, HD et Ultra HD jusqu’à 2160p60 selon le modèle et les frame-rate 1080p24, 1080p47.95, 1080p48, 4Kp24, 4Kp47.95 et 4Kp48, avec prise en charge du TC. Enfin, les LUTs 3D sont inclus sur les modèles SDI vers HDMI 3G, SDI vers HDMI 12G et BiDirectional SDI vers HDMI 12G. Des LUTs 3D personnalisés peuvent être chargés à partir de Davinci Resolve.

Testor est le dernier né des générateurs de signaux de test de LynxTechnik pour la Green Machine Titan. Le soft prend en charge les formats 12G (4K UHD), 3G, HD, SD-SDI. Pour les formats vidéo 3G (et inférieurs), il propose quatre générateurs de test indépendants. Pour résumer, Testor existe en version monocanale 4K/UHD (jusqu’à 3840x2160p) 12 Gbit/s SDI et quad link (2SI), ou en version à quatre canaux indépendants jusqu’à 3G SDI. Côtés modèles, on retrouve les tests vidéo statiques et dynamiques standards. Les utilisateurs peuvent toutefois créer leurs propres modèles et les agrémenter de logos et de texte pour l’identification des canaux via l’éditeur graphique intégré. Des signaux de test HDR (PQ, HLG, SLog3) sont également disponibles.

Le plus costcutter des studios virtuels, Aximmetry viens d’annoncer la mise à jour de son moteur de rendu Unreal Engine (4.27.1) ainsi que celle du soft principal en version 2021.4.0, téléchargeables depuis le 8 novembre depuis l’espace utilisateur myaximmetry.
Outre Unreal Engine, cette nouvelle version prend désormais en charge en natif les interfaces de commande Stream Deck de Elgato, les contrôleurs X-Keys, les sources vidéo anamorphiques et le mix de 8 caméras virtuelles et 8 caméras trackées.

Tout savoir sur la puissance Quantum, son système de fichiers StorNext 7, les environnements de stockage partagé collaboratif… StorNext, système de fichiers le plus rapide du marché, est conçu pour un accès partagé et collaboratif. Il permet à des équipes entières de produire du contenu plus rapidement à pleine vitesse. Présentation avec Quantum et Magic Hour...