Fini les disques qui transitent de salle en salle. Gunsmoke, société de production et de postproduction spécialisée dans la stratégie, le conseil, et le contenu de marque en B2B et B2C vient de s’équiper d’une solution de stockage NAS LumaForge Jellyfish. « Même si durant des années nous avons su nous adapter à notre réseau interne pour partager nos projets, nous avons longtemps hésité avant de choisir un stockage centralisé adapté à nos besoins, » se rappelle Hervé Thouement, directeur associé en charge de la postproduction de Gunsmoke.

Simplicité et efficacité avant tout
Pour cet ancien graphiste flamiste qui confie « mettre toujours la main à la pâte » au Flame, il était absolument indispensable de se parer d’un outil accessible et paramétrable facilement : « la simplicité de mise en place plug’n’play, le paramétrage et l’interface de gestion de Jellyfish correspondent parfaitement à nos besoins, » souligne-t-il. C’est à une tour Jellyfish de 120 To soit 79 To utiles (extensible à 159 To utiles) que sont désormais raccordées les 5 stations de travail de Gunsmoke. Le Flame, bien sûr, le montage sur Premiere Pro et After Effect, l’étalonnage sur Davinci Resolve Studio, les 5 salles de Gunsmoke, déjà collaboratives dans l’esprit d’équipe, sont désormais collaboratives à travers un workflow simple et efficace : « on se retrouve avec une ergonomie compréhensible de tous pour gérer nos projets, » assure Hervé.

« Tirer l'artistique et la narration vers le haut »
Gunsmoke mise avant tout sur le travail de l’image en interne, mais aussi avec les talents free-lance qui viennent remplir ses rangs au fil des ans. Ici, l’équipe privilégie l’humain et chacun estime depuis les premiers films de Gunsmoke en 2009, qu’une bonne entente et une bonne communication contribuent à tirer l’artistique et la narration vers le haut. « Nous avons toujours été habitués à faire tout nous-mêmes, conclut Hervé Thouement, cela explique peut-être notre attachement exacerbé au travail de l’image bien exécuté. »

Les grands rassemblements sont souvent synonymes de saturation des réseaux de téléphonie mobile et de course à la bande passante entre diffuseurs. Appels téléphoniques écourtés, prises de vue en direct peu exploitables... Les problématiques de production de la rédaction nationale de France Télévision liées à l’ampleur médiatiques des funérailles de la reine Élisabeth II d’Angleterre n’ont bien sûr pas échappé à cette règle.

TVU One & Starlink
Pour faire face aux restrictions imposées aux diffuseurs limitant de fait l’utilisation de moyens satellitaires lourds, c’est à partir d’une configuration intégrant la technologie TVU Networks et Starlink de SpaceX que France Télévisions a misé pour couvrir l’événement en direct. « Testée à deux reprises en Ukraine et en Corse, nous avons pris le parti de déployer cette configuration à grande échelle pour cet événement, » souligne Romuald Rat, directeur de la production de l’information de France Télévisions. Cette association de technologie TVU/Starlink est venue pallier la saturation des réseaux et l’instabilité des débits, causes principales de la dégradation des signaux dans pareilles circonstances. Pour Skader Ben Attia, directeur de l’ingénierie de France Télévisions, « nous devons proposer aux équipes de production de l’information et aux reporters des solutions technologiques leur permettant de couvrir chaque événement, quelles que soient les contraintes techniques. La souplesse et la simplicité d’usage des outils TVU Networks remplissent à 200 % ces conditions. »
Ainsi, la rédaction nationale de France Télévisions a pu assurer ses directs à partir de tous les lieux éditorialement pertinents malgré un réseau de téléphonie mobile surchargé, des contraintes de moyens satellitaires poussés à l’extrême et la volonté de maîtriser ses coûts de production. « Cette configuration TVU/Starlink nous a menés à la croisée des chemins d’un rendez-vous technologique et d’un événement historique, conclut Romuald Rat, avec la certitude d’être en mesure de servir sans faille notre public en nous concentrant pleinement sur la narration. Il est difficile de ne pas être très fier du travail accompli. »

Quelles sont les possibilités de cette nouvelle application ? DaVinci Resolve pour iPad Pro permet d'ouvrir et créer des fichiers de projet DaVinci Resolve standard, compatibles avec la version Resolve 18. Les formats de fichiers pris en charge sont quant à eux H.264, H.265, Apple ProRes et Blackmagic RAW. Les clips peuvent être importés à partir du stockage interne de l’iPad Pro et de la bibliothèque Photos de la tablette, ou à partir de disques multimédias iCloud et USB-C connectés en externe. Notons au passage que DaVinci Resolve offre des performances de rendu Ultra HD ProRes 4 fois plus rapides sur le nouvel iPad Pro équipé du processeur M2. Toutefois, le HDR est aussi pris en charge pour les possesseurs d’un iPad Pro 12,9 pouces équipé la puce M1. Côté utilisation en mobilité, les utilisateurs peuvent envoyer une sortie de moniteur d’étalonnage vers un Apple Studio Display, un Pro Display XDR ou tout autre écran compatible AirPlay. Il est ainsi possible d’utiliser l’écran externe pour créer rapidement des étalonnages sur le plateau ou corriger des couleurs en postproduction directement depuis la tablette d’Apple…

« Nous avons choisi de montrer des technologies innovantes à la fois à travers leur puissance, mais aussi à travers leurs aspects costcutters pour l’exploitation, » précise Ralph Chaloub, cofondateur de Magic Hour. Sur le stand B47, vous pourrez découvrir les solutions TVU Networks, de la transmission de liaison de contribution broadcast 4/5G aux solutions intégrées de remote production dans le cloud et son ensemble de services SaaS (sofware as a service) ; mais aussi des applications de studio virtuel et de réalité augmentée : avec Aximmetry et son puissant moteur graphique Unreal associé au système de tracking « sans marqueur » développé par NCam. 

Le couple Aximmetry/NCam
« Cette association Aximmetry/NCam s’avère être à ce jour le couple idéal pour mettre en images toutes les formes de créativité, » précise Ralph Chaloub. « De part la parfaite compatibilité entre les deux solutions, l’investissement attractif pour les productions avec Aximmetry, et l’efficacité éprouvée des solutions NCam. » 
Et si NCam est devenu le système de référence des tournages cinéma en extérieur nécessitant un tracking caméra 3D, c’est bien grâce à sa technologie novatrice. En effet, avec NCam, plus besoin, à l’intérieur comme à l’extérieur de capteurs de référence, le système étant basé sur la technologie Intel RealSense : à partir des éléments de décors à travers ses fonctions de reconnaissance de forme, NCam calcule avec précision la position de la caméra dans le volume du plateau. Le système rassemble par ailleurs en temps réel les données de focus et de zoom de la prise de vue et les incorpore dans le flux de métadonnées destiné à la postproduction. Et si le décor est sous forme de murs Led, les informations serviront en temps réel à calculer les parallaxes et afficher un décor cohérent avec le mouvement de caméra et ajouter si besoin en postproduction des éléments de réalité augmentée. Le système fonctionne par ailleurs tant en environnement cyclo que réel, ce qui laisse entrevoir bon nombre de possibilités créatives…

Resolve 18, Fairlight, et affichage de référence haut de gamme
Mais ce satis est aussi l’occasion de montrer sur notre stand toutes les nouvelles avancées que procure la nouvelle version 18 de DaVinci Resolve Studio, tant en postproduction image qu’en postproduction son. C’est ainsi que prescripteurs, étalonneurs-coloristes, ingénieurs du son et monteurs pourront assister à des démos personnalisées à la volée autour de Resolve et Fairlight et les surfaces de contrôle ad hoc dessinées par Blackmagic Design. Enfin, à solution d’étalonnage haut de gamme, monitoring de référence exemplaire, nous vous donnerons l’occasion de voir en action le meilleur moniteur de référence 31 pouces du marché. Son nom de code ? BVM HX-310, vous l’avez deviné, il est signé Sony…

Immanquable, le stand C2 de Sony offrira une séance de rattrapage à celles et ceux absent(e)s à l’IBC passé. Sony signe ainsi son retour sur le salon parisien avec une line-up broadcast et cinéma. À découvrir, la FR7, la première caméra PTZ orientée ciné qui combine à la fois capteur plein format et objectifs interchangeables en monture E. Cinéma toujours, le constructeur continue sur sa lancée des caméras petit gabarit (comme la FX3) avec la FX30 équipée d’un nouveau capteur. Venice 2, la caméra de cinéma numérique 8K à la plage de latitudes et au gamut étendus, sera présentée avec l’astucieux système d’extension Rialto 2. Ce dernier permet de séparer et déporter le boîtier de la caméra du bloc de capteurs dans le cas d’une installation sur grue ou dans des espaces exigus.
Côté broadcast et solutions de production, Sony présentera en France son nouveau mélangeur compact hybride de production SR Live 4K HDR XVS-G1, équipé d’une matrice interne et option GPU graphics. À voir également, les classiques FX6, FX3, FX9 en capteur plein format ; le C-80, microphone de référence de studio adapté à l’enregistrement de la voix, héritier du mythique C-100, avec en plus le souci du budget. Et enfin, C3P, (camera to cloud solution), un dispositif visant à améliorer le transfert de fichiers depuis les caméscopes et à monter les fichiers directement dans C3Portal ou dans Adobe Premiere via le plug-in ad hoc.

Sony Pictures Entertainment a dévoilé sa première scène de production virtuelle Led aux Sony Pictures Studios à Culver en Californie. Ce plateau est le plus grand au monde à utiliser les panneaux d’affichage Led haute luminosité du constructeur japonais. 

Fujifilm lancera au printemps 2023 le "plus gros zoom au monde" selon le constructeur, le HZK25-1000mm, une optique lourde broadcast 40X à double format compatible avec les capteurs Super 35 mm ou Full 35 mm. À son extrémité grand-angle, il offre une ouverture à F2.8 permettant des expressions visuelles cinématographiques avec une faible profondeur de champ et un effet bokeh. Côté stabilisation, il est équipé d'un mécanisme basé sur le système de rouleau à billes en céramique développé par Fujifilm, une réponse contre les vibrations sur le plateau, les mouvements induits par le vent et les oscillations vers l'arrière.

Fujifilm lancera au printemps 2023 le « plus gros zoom au monde » selon le constructeur, le HZK25-1000mm, une optique lourde broadcast 40X à double format compatible avec les capteurs Super 35 mm ou Full 35 mm. À son extrémité grand-angle, il offre une ouverture à F2.8 permettant des expressions visuelles cinématographiques avec une faible profondeur de champ et un effet bokeh. Côté stabilisation, il est équipé d'un mécanisme basé sur le système de rouleau à billes en céramique développé par Fujifilm, une réponse contre les vibrations sur le plateau, les mouvements induits par le vent et les oscillations vers l'arrière.

Dès le 1^er mars 2023, une nouvelle directive européenne visant à améliorer les économies d’énergie limiterait la vente de téléviseurs dits « énergivores » tels que les écrans 8K ou les modèles Oled 4K. La 8K Association qui regroupe les entreprises engagées dans le développement de ces technologies avertit dans une déclaration que cette décision « mettrait en péril l’industrie émergente du 8K » et prévient que les limites de consommation d’énergie imposées aux téléviseurs 8K et écrans à base de microLED sont si basses qu’aucun de ces appareils ne pourrait passer sous la barre de la limite imposée. Reste deux solutions : que les constructeurs s’adaptent à réduire la consommation de leur produit ; que l’UE revoit ses indices d’efficacité énergétique avant la fin de l’année. La tâche s’avère compliquée pour les lobbys technologiques…

Non, il ne s'agit pas du débit Fiber Channel de votre prochain SAN, mais d'un nouveau record de transmission de données sur fibre optique réalisé par un groupe international de chercheurs de l'Université technique du Danemark (DTU) et de l'Université technologique Chalmers de Göteborg, en Suède. Cette vitesse de transmission de données vertigineuse correspond à près de deux fois le trafic internet mondial par seconde en utilisant un seul laser et une seule puce optique.