Décembre 2025

Cas client

Prodigious unifie son stockage avec Qumulo
L’agence de production et de postproduction du groupe Publicis fait migrer son infrastructure de stockage pour plus de synergies, de souplesse et d’évolutivité. Explications…
« Nous étions arrivés aux limites de ce que pouvait offrir notre ancien système de stockage, lance Sam Le Gallic-Wolfson, CTO de Prodigious France, évoquant la conclusion de ses échanges avec ses collègues des filiales de New York et Londres, respectivement chez Harbor Pictures Company et Prodigious London. Avec notamment une saturation en matière de performance utilisateurs et de gestion multisite. Mais aussi surtout au regard du rapport performances/prix. »
De cette réflexion collégiale, il fallait donc trouver une solution de stockage qui puisse être déployée dans plusieurs régions, garantissant une homogénéité technique et facilitant les coopérations transnationales. Plusieurs technologies ont été étudiées avant qu’un consensus ne se porte sur le file system Qumulo. Sa nature « software-defined » laissant à chacune des entités Prodigious le choix des matériels, y compris, le cas échéant, une réutilisation de châssis déjà en exploitation.
Un système agnostique
Pour Antoine Staszewski, directeur technique de Prodigious en France, « cet aspect agnostique de Qumulo est un avantage au quotidien, pour ce qui concerne la gestion du hardware et les potentielles problématiques d’intervention, et bien sûr sa compatibilité avec les environnements cloud. Qumulo propose nativement des mécanismes de réplication vers des buckets S3, ce qui simplifie la création de workflows hybrides et la mise en place d’extensions de capacité dans le cloud visant à améliorer les collaborations entre l’Europe et les États-Unis. » Parmi d’autres aspects non négligeables en faveur de Qumulo, Sam Le Gallic-Wolfson souligne l’excellente réputation dont bénéficie la marque pour ses outils de monitoring « qui anticipent toute panne avant qu’elle ne devienne dommageable », et la réactivité de son département support : « En France, celui-ci est soutenu par Magic Hour, partenaire de longue date, qui distribue le produit et le connaît particulièrement bien. À New York et à Londres, mes collègues CTO s’appuient également sur des prestataires de choix à l’instar de Prodigious à Paris avec Magic Hour. »

Une bande passante confortable
C’est bien sûr au stockage chaud qu’est attribué le cluster Qumulo composé de quatre nodes de serveurs hybrides HDD/Flash totalisant 480 To utiles. « nous avons une marge confortable de bande passante pour les 50 postes dédiés au montage, à l’étalonnage, à la 3D/VFX (hors Flame qui possède sa propre architecture), au finishing… Et 50 autres postes dédiés à la visualisation et à la validation. » Prodigious compte également 800 To de stockage intermédiaire en plus de son stockage froid en LTO7.

Sécurité tous azimuts
« Pour ce redéploiement, nous avons donc misé sur les performances, mais aussi sur la sécurité des données », explique Antoine Staszewski. Avec l’ajout d’une option de « security raise » et le QSR (Qumulo Secure Erasure Coding) : celle-ci permet de maintenir la redondance même en cas de perte complète d’un nœud. Le système réduit temporairement sa bande passante, mais continue de fonctionner, garantissant la continuité d’activité. « Mais pour aller plus loin en matière de sécurité, poursuit-il, nous avons confié à Magic Hour la mise en place d’un serveur TrueNas déporté dans un autre nodal de l’agence pour assurer via fibre noire la synchronisation de toutes nos données. » Dans le plus obscur des scénarios, Prodigious Paris peut ainsi opérer en un temps record un plan de reprise d’activité (PRA).

À l’aune de la migration qui devrait intervenir « dans les prochaines semaines », Prodigious a d’ores et déjà entrepris un travail de « nettoyage » et d’« optimisation » de son référentiel estimé à un pétaoctet de données actives, tâche à laquelle œuvre actuellement Antoine Staszewski à Paris. Et si Sam Le Gallic-Wolson et son directeur technique font montre de confiance pour migrer sans rupture de service, ils se montrent également sereins face à l’avenir de Prodigious avec Qumulo. À travers la sécurité et le support, mais aussi à travers l’évolution de l’infrastructure « qui bénéficie de possibilités d’upscaling en termes de capacité et de performances, et ce, pour un budget maîtrisé », conclut le CTO.

Distribution

Module récepteur SDM ST2110/IPMX
Apantac a annoncé au Satis la disponibilité en décembre de son très attendu module récepteur SDM-ST2110, présenté en avril au NabShow. Ce Smart Display Module est directement connectable au moniteur (format L). Il est doté d’une double interface 25 GbE, prend en charge les flux vidéo, audio et data ST2110 et IPMX ainsi que des protocoles NMOS. Il a par ailleurs été primé aux Trophées Satis 2025.

Home Studio

Deux extensions signées OWC
OWC commercialise deux nouveaux produits à destination des indépendants travaillant en home studio ou structures souhaitant upgrader tout en maîtrisant les coûts...
Le premier, le Studio Stack est un module Thunderbolt 5 pour Mac Mini Studio qu’il vient booster en capacité et en performances selon les configs. Si le « boost » est optimal sur les versions M3 et M4 de 2025 en Thunderbolt 5, il apporte un gain de capacité sans perte de performances sur les Mac Mini Studio M1 et M2 Thunderbolt 4 et les plus anciennes versions en Thunderbolt 3. Côté stockage, il peut être porté à un total de 32 To en capacité hybride SSD NVMe de 8 To et HDD de 24 To. Enfin, côté connectivité, le Studio Stack compte trois ports Thunderbolt 5 (USB-C) 80 Gb/s et trois USB-A 10 Gb/s, compatibles Thunderbolt 5 et 4, USB4 et Mac Thunderbolt 3.
Seconde nouveauté OWC, le Mercury Helios 5S. Ce boîtier vise à ajouter un port pour carte PCIe 4.0 (demi-longueur, pleine hauteur, simple ou double largeur, hors GPU et carte supérieure à 75 W) aux Mac Mini, MacBook et autres portables. On pense notamment à l'ajout d’une carte de capture vidéo, fibre/Ethernet haut débit, NVMe Raid, audio I/O, etc., pour une bande passante interne de 6000 Mo/s en lecture/écriture simultanée. Côté connectivité, le boîtier propose trois ports Thunderbolt 5 (USB-C) 80 Gb/s, chacun offrant 15 W de puissance et une compatibilité Thunderbolt 5 et 4, USB4, et Mac Thunderbolt 3.

Satis 2025

Focus sur quatre conférences C.S.T.
Le 6 novembre dernier, le département broadcast de la Commission supérieure technique de l'image et du son organisait une série de tables rondes disponibles en replay sur son site cst.fr. Morceaux choisis…
Normes et sous-titrages
Du très technique SMPTE ST2110-43, dédié au transport des sous-titres au format TTML dans des infrastructures IP 2110, à la création d’un groupe de travail planchant sur une recommandation RT-50 de la C.S.T. pour favoriser son interopérabilité et préciser ses usages (gestion du multilingue, format de timecode avec choix « begin/end » ou durée, stratégie de keep alive, styles autorisés, fréquence d’envoi, etc.), cette table ronde a exposé les problématiques des constructeurs et intégrateurs, mais aussi un cas concret d'utilisation multilingue des sous-titres côté diffuseur avec la présence de TV5 Monde dans le panel d’intervenants.
PAD et UHD HDR
Sur le versant du HDR, une autre table ronde permettait de considérer deux visions différentes du déploiement de l’UHD HDR et des exigences PAD respectives chez France Télévisions et Canal+.
Chez France Télévisions, la proposition ultra haute définition s’est concrétisée avec le lancement de la chaîne France 2 UHD, notamment à l’occasion des J.O. de Paris 2024. Et une stratégie HDR qui repose sur une approche pragmatique et accessible, en s’appuyant sur le HLG : un format qui évite la gestion complexe des métadonnées et s’intègre facilement dans les chaînes d’acquisition, de postproduction et de diffusion. Un choix qui permet d’assurer la cohérence visuelle et technique des programmes tout en maintenant une certaine « simplicité ». Pour l’audio, les PAD restent actuellement en stéréo, mais les expérimentations autour du 5.1.4, de l’audio description et du dialogue enhancement montrent la volonté d’aller vers le Next Generation Audio (NGA), avec un fort accent sur l’accessibilité.
Chez Canal+, la démarche s’inscrit quant à elle dans une logique de qualité cinéma : la chaîne mise sur le PQ (HDR10), avec une transition prévue vers le Dolby Vision et le Dolby Atmos pour une expérience plus immersive et cohérente avec l’ADN premium de la chaîne. Cette dernière diffuse déjà en HDR certains films, documentaires, compétitions sportives, et travaille à homogénéiser des workflows encore hétérogènes.
Pour les deux diffuseurs, la maîtrise de la conversion HDR SDR est également un enjeu central, notamment pour éviter la double livraison et garantir une qualité constante. Des deux côtés, on estime qu’un PAD unique et figé n’est pas réaliste : la diversité des formats (HLG, HDR10, Dolby Vision, HDR10+, Vivid, etc.) et des usages (linéaire, OTT, VOD) impose plutôt la création de « guidelines communes ».
De son côté, la C.S.T. accompagne ces travaux avec un glossaire HDR bilingue (français–anglais) et la mise en place de groupes de travail dédiés. L’idée étant de structurer une approche collective et favoriser l’interopérabilité entre diffuseurs, producteurs et prestataires techniques.
IPMX, le ST2110 simplifié
On connaissait le ST2110 pour le broadcast. Bienvenu dans le monde de l’IPMX, version « simplifiée » du ST2110 avec une table ronde lui étant dédiée. Outre les aspects techniques très détaillés de son fonctionnement (des profils définis [non compressé, JPEG XS, HEVC], prise en charge du 4:2:2 10 bits et du RGB 4:4:4 8 bits, PTP optionnel grâce au RTCP Sender Report, fonctionnement possible sans horloge centrale, et NMOS obligatoire, etc.), on y apprend qu’il présente un intérêt à être utilisé pour les écrans de régie et de plateau directement IP, murs Led, présentations PC, retours dans les stades, salles de réunion, loges, KVM sur IP…, et qu’il pourra cohabiter avec NDI, Dante AV, SDVoE, etc., tout en restant compatible avec un cœur 2110 existant. L’idée centrale est qu’il s’agit d’un standard ouvert, commun aux mondes broadcast, événementiel et corporate, en IP professionnel. Les premiers tests d’interopérabilité officiels IPMX devraient être organisés et coordonnés par l’EBU (UER) en janvier 2026 qui servira de plateforme neutre pour valider l’écosystème.
Local, cloud, Hybride ?
Passer des infrastructures locales traditionnelles vers des environnements virtualisés, hybrides et orchestrés dans le cloud, les modèles sont légions : IaaS / PaaS / SaaS, virtualisation des machines, montée en puissance des containers, et rôle central de l’orchestration, qui permet de chaîner des services variés (MAM, speech-to-text, IA, transcodage, etc.) situés dans différents clouds. Tous y sont passés en détail avec un rappel clé : le modèle économique du cloud. Le stockage coûte peu tant que l’on n’accède pas trop souvent aux fichiers ; dès qu’il y a récupération, les coûts peuvent dépasser ceux d’un stockage local. Ceci étant dit, côté business, on y apprend que le cloud est un outil stratégique avec la montée du direct-to-consumer, notamment avec l’explosion puis stabilisation des chaînes dites « Fast ». Certes, cette virtualisation, la 5G, les workflows distants et la baisse du coût du stockage permettent de nouveaux usages, mais attention : tous imposent à ses utilisateurs d’avoir une vision globale pour s’y investir. Des cas concrets sont exposés : chaînes sportives temporaires déployées en 20 jours, ou encore l’architecture hybride de la SSR (suisse), mêlant diffusion ST2110 on-premises et canaux événementiels générés dans le cloud. Avec au final le consensus suivant : l’avenir n’est ni tout-cloud, ni tout-local, mais résolument hybride, articulé autour d’une stratégie, d’une maîtrise des coûts et d’une solide montée en compétences des équipes. Et pour les différents acteurs, l’enjeu n’est plus de savoir s’il faut « passer au cloud », mais de dessiner une stratégie hybride en tirant les bénéfices de chacune des technologies.

Update

Du 4:4:4 12 bits & Dolby Atmos
pour la glue Yellobrik
Lynx Technik AG propose au téléchargement une mise à jour firmware pour certains de ses modules Yellobrik et Serie 5000. Celle-ci vise le passage au 4:2:2 12 bits en plus des YCbCr 8 bits et 10 bits pour les modules convertisseurs CDH1411, CHD1412, CHD1402 et synchroniseurs de trame PVD1400, PVD5400O.
Côté modules embeddeurs/de-embedders audio, le nouveau firmware ajoute la prise en charge Dolby Digital Plus et Atmos JOC ainsi que des améliorations générales de stabilité. Pour ces derniers les modules concernés sont les PDM1484B, PDM1484D, PDM5248UODO, PDM5348O.
La mise à jour est disponible au téléchargement pour les appareils Yellobrik et Series 5000 compatibles en utilisant yelloGUI ou Lynx Centraal.

Nomination

Magic Hour accueille Marc Jourdan
Directeur des opérations
Avec plus de vingt années d’expérience à la croisée du technique et du commercial, Marc a construit son parcours dans la vente et l’intégration de solutions informatiques complexes.
De technicien de terrain à ses débuts, il s’est ensuite tourné vers des fonctions technico-commerciales puis de direction commerciale, notamment chez Apy de 2021 à 2025, où il a contribué à développer des offres B2B à l’international.
Dans ses nouvelles fonctions chez Magic Hour, Marc a pour mission de développer et structurer une nouvelle gamme de produits assemblés en interne, comprenant PC, stations de travail, serveurs et NAS. Il s’appuie sur sa solide expérience en intégration de systèmes pour garantir des solutions parfaitement adaptées aux besoins des clients.
En tant que directeur des opérations, Marc joue par ailleurs un rôle clé dans la mise en place du CRM et le déploiement du site marchand Magic Hour. Il pilotera l’ensemble de la chaîne logistique — de la gestion fournisseurs à la livraison et au service après-vente — tout en optimisant les processus entre les équipes techniques et commerciales afin de renforcer l’efficacité opérationnelle et la qualité de service.

Correctifs

Mises à jour Blackmagic Design
DaVinci Resolve Studio 20.2.3 • Cette mise à jour prend en charge des performances jusqu’à 4 fois plus rapides pour les fonctions Magic Mask, Carte de disparité et Super Scale sur les GPU Intel Windows, un nouveau raccourci clavier pour le panneau des images clés et des courbes, et la compatibilité avec les fichiers webm et mkv via le codec Vp8. Elle améliore également le décodage des clips mp4 et fichiers mkv, la conservation des métadonnées lors de l’exportation en EXR, et la compatibilité avec le Blackmagic raw 5.1.

Video Assist 3.22 • Cette mise à jour logicielle prend en charge l’enregistrement en Blackmagic raw depuis les caméras Leica SL3-S, Sony FX3 et Sony FX30 sur les modèles Video Assist 12G HDR 5” et 7”.

Rendez-vous

L'agenda image 2026 
ISE - 3 au 6 février
  Fira Barcelona Gran Via, Barcelone, Espagne. 
MicroSalon AFC et journées de la postproduction - 5 et 6 février 
  Parc Floral de Paris, 75012.
Paris Image - 5 et 6 février - Parc Floral de Paris, 75012.
NAB - 18 au 22 avril - Convention Center, Las Vegas, États-Unis.
CineEurope Barcelona - 22 au 25 juin
  CCIB, 11-14 placa de W. Brandt, Barcelone, Espagne.
IBC - 11 au 14 septembre - Rai Amsterdam, Pays-Bas.
Satis - TBA, novembre - Dock Pullman - La-Plaine-Saint-Denis.

Projets scan

Démo-test/PoC Cintel G3 HDR+
Magic Hour vous propose de découvrir dans ses locaux la toute dernière version du Scanner Cintel G3 HDR+ pouvant aujourd’hui accepter les films 8 mm et Super 8 en plus des 16, Super 16, 35 mm et Super 35 en 2, 3 ou 4 perf. Dans le cadre d’un projet à approfondir, le scanner Cintel 3G HDR+ peut faire l'objet d'un PoC.
Demander une démo personnalisée Cintel G3

Transcodage

Essayez gratuitement sur site FLICS de Hiscale !
« L’essayer c’est l’adopter » vantait un vieux slogan publicitaire… Pour le vérifier, Magic Hour met à votre disposition en prêt une station de transcodage hautes performances FLICS de Hiscale. La solution prend en charge la majeure partie des formats vidéo couramment utilisés, les workflows sur fichiers, mais aussi les flux live, les plug-ins de traitement et les conversions de fréquence avec compensation de mouvement, l’encodage ABR et applique si besoin les DRM dans les formats de diffusion créés.
Cerise sur le gâteau, FLICS bénéficie d’un excellent rapport qualité-fonctionnalités / prix et communique avec les plus grandes solutions tierces du marché. De là à l’adopter, il n’y a qu’un pas !
Je souhaite essayer en prêt la station Hiscale FLICS

Services

La location chez Magic Hour
Magic Hour met à disposition des solutions haut de gamme adaptées à vos besoins en location, à court ou long-terme.
• Affichage de référence
• Étalonnage / Restauration
• Transmissions IP mobile 4G
• Solutions graphiques d'habillage
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